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DVD A LA LOUPE


36, QUAI DES ORFèVRES - EDITION COLLECTOR 2005 / 2 DVD

Lui écrire dam51

36, quai des Orfèvres - Edition collector 2005 / 2 DVD DVD sorti le 24/05/2005


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Gaumont
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle : 24/11/2004
Nombre d'entrée : 2 043 000 env.

Durée du film : 1 h 50 min.
Acteurs: Daniel Auteuil

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Nombre de visites :
2381


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Au cœur du 36 quai des orfèvres, une lutte fratricide oppose Vrinks, patron de la BRI, un flic respectable mais qui a couvert un homicide, et Klein, patron de la BRB, un flic véreux animé d’une soif de pouvoir immense…

Avis : 24 novembre 2004 : sortie en salles de 36 quai des orfèvres. Une date dans l’histoire du cinéma français. Pourquoi ? Parce qu’il redonne ses lettres de noblesse à un genre tombé en désuétude depuis de nombreuses années : le polar à la française. Certes, quelques cinéastes ont bien tenté auparavant de renouveler le genre : Bertrand Tavernier avec L.627, Frédéric Schoendorffer avec Scènes de crimes ou Alain Corneau avec Le cousin. Mais, même si ces films sont d’incontestables réussites, il leur manque ce je ne sais quoi qui en font la référence contemporaine du genre.

36 quai des orfèvres est avant tout un film de cinéphile, l’œuvre d’un passionné. Olivier Marchal, le réalisateur, s’est inspiré des films français de sa jeunesse (Le cercle rouge, Police python 357, La guerre des polices…) mais aussi de films Hollywoodiens plus ou moins récents (French connection, Serpico mais surtout Heat), tout en ne conservant que le caractère réaliste des films dont Hollywood nous abreuve, avec leur violence exagérée et leur mise en scène grandiloquente. Pas de chichis, pas d’esbrouffe, juste de la qualité, n’en déplaise aux spectateurs habitués à la surenchère.
Mais Marchal, plus que tout, s’est servi de sa propre expérience de flic à la brigade criminelle (il y a passé plus de 10 ans) pour offrir ce caractère hyper-réaliste et authentique à ses personnages, bien loin des vulgaires clichés du flic sans âme, sans morale et sans peur. Le scénario, d’une richesse et d’une précision incroyables, s’inspire d’une bavure survenue en 1986 qui s’est soldée par la mort d’un policier. On peut difficilement remettre en doute le réalisme et la véracité de l’histoire vu le pedigree du bonhomme.

Les héros du film semblent tous subir leur métier plus qu’ils ne le pratiquent. Ils décident d’affronter leur destin la tête haute, coûte que coûte. Des personnages désabusés, dévorés par les ténèbres, bref, un vibrant hommage aux hommes de terrain que Marchal a longuement cotoyé. On sent que ce film est une sorte d’exutoire pour lui, une façon de vider sa tête des horreurs et des souffrances qu’il a subi et de partager ce qu’il a vécu.
La mise en scène d’Olivier Marchal est extrêmement travaillée : lumières, décors, costumes, son, le travail réalisé est formidable et donne un cachet certain au film, une classe évidente. Marchal est aussi à l’aise dans l’émotion (la poignante scène de l’enterrement) que dans l’action (l’excitante scène de la fusillade). Le casting est au diapason : des rôles principaux aux seconds rôles, tous les personnages sont confondants de naturel et stupéfiants de crédibilité (Daniel Auteuil est magnifique, André Dussollier est très convaincant et Gérard Depardieu, même s’il surjoue par moments, nous offre l’une de ses meilleures prestations depuis bien longtemps).

Dès son second film (après Gangsters), Olivier Marchal entre au panthéon des grands réalisateurs français grâce à ce formidable film. Le public ne s’est d’ailleurs pas trompé en se ruant en masse dans les salles (plus de 2 millions d’entrées) et la critique fut dityrhambique lors de la sortie du film. Seule l’académie des Césars boudera ce film malgré ses 8 nominations…


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Sans doute une des plus belles images proposée depuis la création du support. Grain imperceptible, colorimétrie sublime (noirs profonds et contrastes bleutés de toute beauté) et des séquences nocturnes éblouissantes. Un rendu argentique qui frôle la perfection.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby digital 5.1 en français, DTS 5.1 (mi-débit) en français Sous-titres : anglais, français pour sourds et malentendants

Avis : Les pistes sonores sont au niveau de l’image, c’est-à-dire démentielles. La gestion des dialogues, de la musique et des effets sonores est incroyable. On a rarement entendu çà. Un pied gigantesque, surtout en DTS, nouvelle piste de référence des dvdvores. Quelle claque !


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Les menus animés sont splendides. Accompagnés d’une musique émouvante, les menus, aux couleurs métalliques, sont d’une beauté à tomber. Le film est découpé en 28 chapitres et on peut changer de pistes sonores et de sous-titres au cours de la lecture.


Les bonus :

  • Commentaire audio d’Olivier Marchal : la voix remplis d’émotion, le réalisateur revient sur son ancien métier de flic, sur ses inspirations, ses choix de mise en scène et sur la performance des comédiens. Il se montre plein d’humilité, doté d’une sensibilité à fleur de peau et il se révèle passionnant de bout en bout. Un des rares commentaires audios accessible à tout le monde et pas seulement aux cinéphiles.
  • Qui veut la peau d’Olivier Marchal (70mn) : sans interview ni commentaire, ce documentaire dresse le portrait d’un réalisateur passionné, méticuleux, stressé, sous pression et plein d’humilité (il dit « je ne suis pas Michael Mann » et « à côté de Frankenheimer, je suis une truffe ! »). Totalement accaparé par son tournage, il apparaît souvent fatigué et les traits tirés. On découvre une personnalité attachante et pleine d’humour. Un portrait exceptionnel à voir absolument.
  • Annexes
  • Essais costumes (13’40) : comme son nom l’indique, un petit module présentant les comédiens essayant différents costumes pour le film ainsi que le maquillage, les coupes de cheveux et les accessoires.
  • Le choix des armes (13’00) : Olivier Marchal nous fait visiter une impressionnante armurerie et fait son « marché » pour le film tout en nous exposant les principales caractéristiques des armes utilisées dans 36.
  • Carnets de tournage (41’40) : on découvre avec bonheur l’intimité d’un tournage. Passionnant et instructif, ce module permet de constater que l’ambiance sur le tournage était joyeuse et bon enfant (même sous la pluie !). Les comédiens sont souriants et complices et Olivier Marchal est, pour une fois, calme et détendu. On découvre la préparation de plusieurs scènes (l’enterrement où l’émotion de chacun est palpable ou bien la scène de la fusillade où l’on découvre les talents de comédien de Marchal).
  • Les dossiers de 36
  • Making-of (28’00) : jamais redondant avec les autres bonus, ce making-of complète parfaitement les documentaires précédents. Seul petit bémol : aucune interview des comédiens ne nous est proposée.
  • Promo réelle (6’00) : bande-annonce du film pour promouvoir 36 à l’étranger.
  • Bande-annonce (2’00)
  • Teaser (0’51)
  • Projets d’affiches : 23 affiches plus ou moins réussies sont présentées.
  • Une interactivité sensationnelle qui prolonge magnifiquement le plaisir. Un collector de légende comme on en a rarement vu pour un film français : qualité technique parfaite, bonus exceptionnels, packaging somptueux : on en redemande…



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Gaumont a soigné l’emballage de son nouveau film-phare. Ce packaging extrêmement sobre est d’une élégance et d’une beauté rares. 2 digipacks très fins sont glissés dans un fourreau cartonné en relief du plus bel effet. Le digipack du film est illustré par les portraits de Depardieu et d’Auteuil, celui des bonus par la photo d’Olivier Marchal. Tout simplement sublime.



    La sérigraphie

    Des sérigraphies simples et sans esbrouffe, qui représente le chiffre « 36 » en blanc sur un fond noir accompagné des inévitables logos.


    Note Finale : (19.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 01/02/2006 à 21:43 par laurentDd : la piste DTS est en plein débit (1536Kps)
    - le 16/07/2005 à 01:20 par Aérochouf : Je l'ai visionné °_O et franchement ce film relève bien haut le cinéma français, excellent c'est the baffe...les acteurs sont extrêmement briants..le scénario est formidable, tout est PARFAIT.
    - le 15/06/2005 à 20:06 par Hotkiller : Bel hommage Dam51 à un très beau film français...qui est lui même un hommage à tant d'autres. Bravo.
    ...voir tous les commentaires...

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