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DVD A LA LOUPE


LE SABREUR MANCHOT : LA TRILOGIE / 4 DVD - EDITION 2005

Lui écrire ninnin4

Le sabreur manchot : La trilogie / 4 DVD - Edition 2005 DVD sorti le 05/04/2005


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Wild Side Vidéo
Distributeur :
MGM


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Nombre de visites :
2460


   

Le Film : 9/10

Résumé "Un seul bras les tua tous" : Fils de serviteurs, Fang Gang est élevé par le valeureux Qi Ru-Feng suite à la mort de son père. Devenu un combattant hors pair, Fang Gang s’apprête à succéder à son maître qui durant 13 ans l’a élevé comme son propre fils. Une situation qui éveille la jalousie de la fille de Ru-Feng qui provoque Gang en duel avant de lui trancher le bras par traîtrise. Recueilli par la jeune fermière Xiao-Man, Gang se résigne à abandonner les arts martiaux…jusqu’au jour où il apprend que le vie de son maître est menacée.

Avis :  Il serait facile de comparer cette trilogie à celle des dollars de Sergio Leone. En effet, les deux reprennent des genres populaires (pour l’un : le Wu Xia Pang oriental, pour l’autre, le western occidental) et avec une économie de moyens (du moins pour les deux premiers épisodes respectifs) arrivent, grâce à un génie visuel et narratif, à obtenir de purs chef d’œuvres du genre et à même augmenter la qualité d’un volet à l’autre…les noms les plus connus du grand public étant les troisièmes épisodes : « la Rage du Tigre » pour les films de Chang Cheh, « Le ben, la brute et le truand » concernant ceux de l’italo-américain.

Ce qui peut d’emblée frapper avec ce premier tome : « un seul bras les tua tous », c’est le côté théâtral de l’entreprise et ce sur plusieurs niveaux.
Tout d’abord concernant les acteurs qui ont des attitudes très statiques lors des scènes de dialogues et extrêmement chorégraphiées pour les scènes d’action. Leur façon de se déplacer, de déclamer leurs textes, de mourir…tout nous amène à penser que nous nous trouvons face à un kabuki (opéra japonais traditionnel). Cette comparaison n’est pas fortuite car les costumes et les armes des personnages se rapprochent énormément du cinéma du pays du Soleil Levant.
De même, les décors et les costumes continuent de corroborer à cette impression : l’ensemble est filmé en studio et cela se voit : éclairage, limitation des champs visuels… On pourrait comparer cette somptuosité des décors à celle des « Sleepy Hollow » de Tim Burton. Les costumes quant à eux, très colorés, font véritablement contraste avec l’environnement de couleur plutôt pastels.
Pour finir, la mise en scène est très classique et ne se permet que peu d’extravagance flagrante, limitée peut-être par la taille du studio. Elle met par contre très fortement en valeur la beauté physique des personnages, des combats vraiment magnifiques et tout ce qui a été dit précédemment : décors, costumes…..
Mais alors, me direz-vous, pourquoi une telle note alors que pour beaucoup, à l’heure du tout numérique et de l’action à tout prix, si c’est pour comparer cette œuvre à du théâtre ??? Et bien tout d’abord, dans le cadre de ce film, ce terme n’est pas pour moi péjoratif mais plutôt qualitatif, la sobriété de l’ensemble ne permettant que de mieux apprécier la psychologie des personnage, leurs relations fouillées, le jeu des acteurs (Wang Yu en tête) et la beauté des combats. Il en était un peu de même avec « pour une poignée de dollars » où Leone, malgré une économie de moyens flagrante faisait reposer la totalité de son film sur une intrigue bien fichue, un acteur charismatique au possible (Clint Eastwood) et surtout un hommage au genre qu’il revisitait tout en bouleversant complètement les codes usuels (Le héros se fait méchamment casser la gueule). Et bien là, il en est de même. Imposer un manchot comme maître en arts martiaux n’était pas chose aisée dans cet univers ultra codifié ou les combattants sont considérés comme des super héros. Mais Wang Yu, interprète du sabreur s’en tire à merveille. A l’instar d’Eastwood, il impose à son personnage torturé et bafoué un charme, un jeu d’acteur unique qui transforme son rôle en véritable icône. Ce très brillant acteur fut en quelque sorte l’égal de Bruce Lee : la même façon de jouer un peu hautaine, des prouesses martiales hors du commun, un visage et un physique inoubliables, une volonté de transpercer l’écran qui brillait constamment dans ses yeux….il avait tout pour lui et pour s’imposer en occident après ce film. Son défaut aura été de s’enfermer dans le film de Kung-fu traditionnel, certes d’excellente facture technique mais très vite dénigré face à la montée en puissance du polar urbain dont Bruce Lee se fera l’apôtre. Rappelons que Wang Yu fut aussi le très bon réalisateur du « Boxeur manchot » et du « Dieu de la guerre » (le 7 samourai chinois) tous deux édité chez HK Video.

Donc, pour en finir avec ce film qui mérite amplement son appellation de chef d’œuvre (ma note : 9/10), il borne les jalons d’une époustouflante saga, osant imposer au public un handicapé en maître d’arts martiaux, une qualité narrative privilégiant les rapports humains et la psychologie des personnages, nous livrant quelques un des plus beaux combats au sabre de l’histoire du cinéma (Chorégraphiés Lu Chia-Lang, futur réalisateur de « La 36ème chambre de Shaolin » avec Gordon Liu, chez le même éditeur), le tout mis en exergue par une mise en scène certes très basique mais dont le montage rend grâce aux prouesses martiales de chaque acteur, le nerveux et charismatique Wang Yu en tête.


Résumé "Le bras de la vengeance" :  Le fermier Fang Gang, anciennement surnommé ‘le sabreur manchot’ est convié à un tournoi d’arts martiaux. Ayant promis à sa femme de ne plus se battre, il décline l’invitation. Il se rend alors compte très vite que la proposition était plutôt un ultimatum. Il apprend en effet que huit combattants redoutables qui terrorisent la région depuis deux ans exécutent quiconque refuse de participer à ces duels. Malgré cette situation chaotique, Gang se refuse à y participer…jusqu’au jour où sa femme est kidnappée.

Avis : Au même titre que « et pour quelques dollars de plus » est une suite de « pour une poignée de dollars », « le bras de la vengeance » nous offre la continuité des aventures de Fang Gang. Pour comparer, on peut dire que la trame est beaucoup plus simpliste avec une présentation limitée des personnages (on les connaît déjà) mais préfère s’attarder sur leurs motivations et le jeu des acteurs qui s’avère plus précis et encore mieux mis en avant. On notera quand même quelques raccourcis temporels et distanciels un peu chagrinant.
Je ne reviendrai pas sur les qualités de la mise en scène, elles sont sensiblement les mêmes sur les deux films ce qui fait que l’ensemble est quand même fort homogène même si Cheh fait preuve ici (chose nouvelle) d’une sidérante maîtrise de la caméra à l’épaule. Par contre, j’ai apprécié certaines trouvailles scénaristiques nettement supérieures, notamment avec la diversité des armes utilisées ce qui fait largement penser à « Opération Dragon » avec Bruce Lee même si certains combats se révèlent au final un peu trop aériens et finissent par plomber l’ensemble. Toujours en comparaison avec ce film, l’absence de Wang Yu pendant la première demi heure du film permet une meilleure présentation générale des protagonistes que nous ne connaissions pas encore jusque là. Pour finir sur l’analogie entre le grand Lee et Yu, je vous conseille de visionner le combat final, filmé en plan séquence et digne du légendaire affrontement de « La fureur de Vaincre ». Dans ce film, par rapport au précédent, tout est magnifié, que se soit les combats ou les mouvements de caméra mais aussi une violence exacerbé avec massacres et morts violentes à la pelle. Les éclairages sont magnifiques et transcendent des décors filmés en plan larges extraordinaires de beauté permettant d’y inclure quelques chevauchées purement westerniennes. Costumes et maquillages toujours aussi beau et permettent à Chang Cheh d’encore plus érotiser la beauté des corps de ses acteurs.

Pour en venir plus sur le fond que sur la forme, j’ai noté que les personnages féminins étaient beaucoup plus détaillés et avait une place plus importante dans ce second volume mais par contre, l’homosexualité alors sous jacente dans le premier se révèle au grand jour dans celui-ci. D’ailleurs, les femmes du film sont soit très méchantes et caricaturales, soit trop gentilles et donc insignifiantes. On constatera quand même que le réalisateur a laissé une plus grande place à l’émotion en humanisant ses personnages qui n’hésitent plus à faire preuve de tendresse et d’amour. Dans le même temps, l’histoire nous propose une réflexion intéressante sur la prise de pouvoir a contre coeur par un homme poussé par son entourage et sur les valeurs que cela devrait induire chez chaque personne qui se réclame chef. A ce titre, la fin est purement magnifique quand Fang Gang rejette finalement sa place une fois qu’il a vu ses gardes s’acharner sur ses adversaires pourtant blessés. Un bel exemple !

En conclusion, ce film, malgré un scénario au script moins recherché, s’avère supérieur à sa prequelle tant au niveau du traitement des personnages et du jeu des acteurs que sur tout ce qui touche à la mise en scène : chorégraphies, montage, cadrages….. Une superbe suite qui a contribuer à forger la légende.


Résumé "La rage du tigre" : Dans une Chine ensanglantée par la guerre des clans, Lei Li est accusé à tort du vol du trésor du clan du Tigre suite à une rumeur lancée par le fourbe Lung. Attaqué par le tigre et ses hommes, Lei Li en vient à bout avec facilité. Mais Lung que tous prennent pour un sage surgit et propose à Lei Li un combat dont l’issue décidera ou pas de son innocence. Le vaincu devra se trancher le bras…Lei Li accepte mais Lung sera le vainqueur grâce à une arme truquée. Lei Li se mutile et renonce pour toujours au combat. Un an plus tard, il est devenu homme à tout faire dans une taverne, en proie à toutes les humiliations.

Avis : Comme pour « Le bon, la brute et le truand, « La rage du tigre »baigne complètement dans la démesure pour donner un spectacle complètement jouissif. Tout y est plus beau, plus grand, plus fort, plus extraordinaire !. On atteint le sommet de l’art.

Pour en finir avec ma comparaison Leonnienne, je dirai que le film commence comme un western pur et dur sur une formidable chevauchée meurtrière où les flingues sont remplacés par deux sabres, le tout entrecoupé par les annonces habituelles pour donner un générique d’une incroyable modernité et qui assoit Chang Cheh comme inspirateur principal des techniciens actuels. Sa réalisation est hyper appliquée que ce soit dans les cadrages ou dans le montage et les effets de style ferait presque penser à ces films post Matrix : ralentis, caméra circulaire, etc…le tout, 40 ans après !!. Les poursuites à cheval sont tellement rares dans le cinéma asiatique de l’époque que celles-ci méritent amplement d’être mentionnées. Je pourrais, pour appuyer mon propos, vous parler de l’arrivée du chevalier Fong au manoir du Tigre mais je vous laisse le plaisir de le découvrir par vos yeux.

Donc, comme je le disais dans mon préambule, dans cet ultime volet, tout y est démesuré. Tout d’abord, les décors : on sort des studios pour avoir accès à des sites extérieurs gigantesques et majestueux qui donnent un autre sens de vision à la mise en scène devenant ainsi nettement plus aérée, le réalisateur semblant alors complètement décomplexé dans les possibilités qui lui sont offertes. Ainsi, ils se permet de nous donner à voir de purs moments d’anthologie mémorables comme la fameuse séquence du pont où Lei Li massacre des dizaines d’adversaires, la caméra suivant sa traversée de l’édifice à la manière de la scène du couloir dans « Old Boy » (réalisé 35 ans après !!) ou encore le combat du chevalier Fong à l’intérieur du manoir du tigre.
Il en est de même avec la violence complètement exacerbée avec amputation (bon, c’est le thème du film), blessures giclantes ou des corps tranchés en deux (et oui, ça sharcle !). Les chorégraphies étant encore plus fluides et dynamiques que dans les 2 autres épisodes, associé à cette violence et cette rage fulgurante, vous obtenez ainsi les plus beaux combats du cinéma de cette époque.
David Chiang, quant à lui ne remplace pas Wang Yu, du moins à mes yeux mais il offre une interprétation très différente du sabreur manchot : moins rageur et haineux, moins fier et plus humble, plus introverti, plus gay aussi. En effet, si Cheh essaye de nous imposer une histoire d’amour entre Li et une jeune femme, son réveil psychologique viendra de la venue du chevalier Fong. Leur homosexualité n’est pas clairement explicite dans les paroles mais il suffit de voir les regards qu’ils s’échangent, d’assister à leurs accolades viriles et de voir la façon dont ils relèguent la pourtant très belle jeune fille en arrière plan pour tout comprendre.
La photographie est vraiment splendide et permet de mieux retranscrire la beauté des paysages traversés ainsi que les costumes qui apportent une splendeur inégalée au spectacle. L’opulence de figurant n’est pas en reste et ajoute une profondeur aux combats le film se permet donc d’accéder au rang des grands spectacles !

Donc, si ce film n’innove pas sur le plan du scénario en se bornant à ‘n’être qu’un remake’ du « Sabreur manchot », il n’en n’est au final que meilleur. Le réalisateur obtenant un budget à la hauteur de son talent et de ses ambitions, il pulvérise les codes du genre et nous offre un film instantanément culte qui traversa les frontières pour être connu chez nous, à une époque où peu de films asiatiques arrivaient à un tel exploit. A voir et à revoir pour comprendre les inspirations des cinéastes actuels du monde entier ! Ma note : 10/10


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1

Avis : Splendide…on ne peut pas dire mieux. Des masters qui ont 40 ans, qui ont été conservé dans des conditions loin d’être optimales et pourtant pas l’ombre d’un défaut sur tous les films. Un véritable travail d’orfèvre comme on en a jamais vu tant sur le point de la compression que sur la colorimétrie vraiment pimpante. L’ensemble est très homogène sur tous les points cités et mérite ainsi les points donnés. Quand on pense que même des films récents sont criblés de tâches ou de scratches, on se rend mieux compte que les éditeurs se foutent littéralement de notre gueule. Un grand bravo à Wild Side !!!


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 1.0 en français & Mandarin– Sous titres : Français

Avis : Il en est de même pour le son. L’éditeur ne nous offre que du mono mais le travail de restauration est tout aussi formidable. La musique se détache vraiment bien, les dialogues ne saturent jamais et pour peu que vous activiez les décodages Prologic de votre ampli et vous aurez droit à une véritable ampleur sonore. Ajoutez à cela un doublage français de plutôt bon aloi notamment sur « La rage du Tigre » et vous obtenez un véritable bijou.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 16/9ème, sonorisés et animés par des personnages du film sur un fond bleu qui rappelle celui du boîtier. L’ensemble est très lisible.


Les bonus :

Les dvd 1 à 3 ne contiennent que quelques bandes annonces en plus du film. L’intégralité des bonus (en VoSt) se trouve sur la quatrième galette, identique à la deuxième de l’édition 2 dvd de « La rage du tigre ». On peut ainsi dire qu’elle se compose de 2 parties. Première partie, commune à la trilogie, elle regroupe :

  • ’Souvenir d’un tyran’, 13’ d’entretien avec Ku Feng habitué aux rôles de méchants. Il revient sur sa relation avec Chang Cheh, les conditions dans lesquelles ont été tournes ces film mais malheureusement, l’égocentrisme aidant, il se focalisera bien trop vite sur sa propre personne, rendant cette interview vite inintéressante.
  • Vient ensuite une rencontre de 13’ avec David Chiang, le héros de la « rage du Tigre » qui relate sa carrière et les conditions dans lesquelles il a été engagé pour tourner dans ce film. Tout comme Ku Feng, Chiang va très vite détourner la conversation pour se focaliser sur lui-même et vanter ses propres capacités martiales…décidément !!!
  • Dans le module ‘Chang Cheh et le sabreur manchot’, une pléiade de critiques et de réalisateurs dont John Woo reviennent sur cette trilogie mythique et tentent de nous en faire percer les mystères….beaucoup plus passionnant !
  • Enfin, en 13’, Sam Ho, dans ‘Il était une fois Chang Cheh Vol2’, nous explique la carrière du maître et sur ses inspirations qui l’ont aidé à façonner ses films. Il n’hésite pas à nous parler des ‘enfants spirituels de Chang Cheh et de l’influence qu’il a eu sur le cinéma contemporain.
  • La deuxième partie comprend :
  • Une galerie d’affiches et d’images du film
  • Le morceau de choix de cette très belle édition : ‘cinéma Hong-Kong : le film de sabre’ qui en 50’ revient sur tout ce qui fait le film de Wu Xia , des armes utilisées aux pouvoirs des combattants, des inspirations dans la littérature aux influences qu’il a entraîné. Pour les néophytes comme pour les amateurs les plus avertis de films chinois, ce bonus est un passage obligé pour mieux comprendre cette culture et ce cinéma. Vous aurez droits à des images d’archives impressionnantes et des extraits de films aux effets spéciaux surprenants pour l’époque (début du 20ème siècle). Bravo WildSide !!!!!
  • Pour conclure, sont regroupées 30’ de bandes annonces en 16/9ème et aussi bien restaurées que les films eux-mêmes. L’intérêt de cette galerie de BA est la possibilité des les visionner selon des acteurs ou des réalisateurs choisis : Chang Che, Wang Yu…….etc.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    A l’instar de « OldBoy », WildSide nous livre un très beau digipack 5 volets avec un très solide surétui cartonné. L’affiche est d’une sobriété épatante, mettant en valeur le sabre et le visage David Chiang en retrait. Peu de logos, des résumés complets et détaillés font de cet ensemble un des plus beaux qui soient.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies reprennent l’affiche de chaque boîtier mais malheureusement, le rond central n’est pas imprimé même si les quelques logos ont un emplacement plutôt judicieux.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (19/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 13/10/2005 à 17:23 par Hotkiller : On l'a attendue...mais on l'a eue cette loupe....rien à dire et bravo car tu donnes vraiment envie de mieux connaître ce type de cinéma.

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