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DVD A LA LOUPE


JAMES BOND : L'INTéGRALE COLLECTOR LIMITéE / 20 FILMS

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James Bond : L'intégrale collector limitée / 20 films DVD sorti le 04/11/2003


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Editeur : MGM
Distributeur :
MGM

Dates de sortie en salle : de 1962 à 2003
Durée du film : environ 2 h pour chaque film

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
8131


   

Le Film : 8/10

Résumé : Le coffret rassemble les 20 premiers films des aventures de James Bond, agent des services secrets britanniques dont le code est 007, autorisé à tuer comme tous les agents 00. Dans chacun de ces films Bond lutte contre des associations de malfaiteurs ou des mégalomanes puissants représentant tous une menace majeure pour le monde, que ce soit par le terrorisme, le chantage à la destruction massive, ou les trafics d'armes ou de drogue. Il a pour alliés les agents de la CIA, et même parfois ceux du KGB.

Avis : Le personnage de James Bond est issu d'une série de romans et quelques nouvelles écrits par Ian Fleming entre 1953 et 1966. Si les premiers films s'inspirent directement des romans, on verra vite apparaître des scénarios entièrement originaux, l'ensemble des épisodes ayant un format tout à fait particulier, sorte de marque de fabrique voulue par les deux producteurs à l'origine de la série, Albert R. Broccoli, et Harry Saltzman. Mais alors que les producteurs restaient dans la continuité, Barbara Broccoli succédant à son père, la série vit 9 réalisateurs derrière la caméra, le plus prolifique étant John Glen avec 5 épisodes (et les 4 derniers ayant été tournés par 4 réalisateurs différents). Pendant 40 ans chaque sortie d'un James Bond sera vécue comme un événement médiatique dans le monde entier et attirera en France de 2 à 6 millions de spectateurs, ce qui en fait un phénomène absolument unique dans l'histoire du cinéma.

Comme toute série, les aventures de James Bond mettent en scène des personnages récurrents. En plus de James Bond lui-même, on trouve son supérieur hiérarchique, connu sous son code "M", flanqué d'une secrétaire amoureuse de Bond, Miss Monneypenny, et le responsable du développement des gadgets spéciaux destinés à faciliter les missions des agents 00, le major Boothroyd, beaucoup plus connu sous son code "Q". De manière moins systématique, on reconnaîtra au fil des épisodes Felix Leiter, un agent de la CIA qui aidera souvent Bond à triompher de ses adversaires, le général russe Gogol du KGB, lui aussi plus souvent du côté de Bond que contre lui, et Ernst Stravro Blofeld, le sinistre numéro 1 d'une organisation terroriste qui cherche à dominer le monde, le SPECTRE. La structure narrative est précise, avec une introduction reprise sur chaque film (la scène du revolver), un prologue pas toujours en lien direct avec le sujet principal du film, un générique mettant en scène des silhouettes féminines, puis le récit principal mêlant des poursuites spectaculaires se déroulant dans de nombreux pays, des gadgets hi-tech, des décors recherchés et des filles sexy et souvent peu habillées, les Bond girls. Plusieurs scènes reviennent fréquemment, comme celle où Bond se présente dans le bureau de "M" et en profite pour flirter avec Monneypenny, les scènes de jeu au casino, et la réplique habituelle, "Je m'appelle Bond, James Bond". Le ton est sérieux, avec un humour britannique très présent, mais les films des années 70 à 85 introduiront une note plus légère, voire parodique.

Traditionnellement, on considère les différentes périodes en fonction de l'acteur principal qui incarne James Bond. Le premier est Sean Connery, qui tourna 6 films :
"Dr No" (1962)
"Bons baisers de Russie" (1963)
"Goldfinger" (1964)
"Opération Tonnerre" (1965)
"On ne vit que deux fois" (1967)
"Les diamants sont éternels" (1971)
Cette série fut interrompue par un épisode tourné par George Lazenby :
"Au service secret de sa majesté" (1969)
Sean Connery a donné le ton de la série en campant un personnage très classe, cynique et froid, sauf avec ses nombreuses conquêtes féminines. Il est considéré par beaucoup comme le meilleur interprète de 007. Le passage de Lazenby fut trop bref pour que l'acteur laisse une empreinte marquante, mais l'épisode où il joue est particulier dans la série puisque l'on y voit Bond se marier avec la belle Tracy, avant que le SPECTRE ne la fasse assassiner.

Roger Moore succède à Connery et il tournera 7 épisodes :
"Vivre et laisser mourir" (1973)
"L'homme au pistolet d'or" (1974)
"L'espion qui m'aimait" (1977)
"Moonraker" (1979)
"Rien que pour vos yeux" (1981),
"Octopussy" (1983)
"Dangereusement vôtre" (1985)
C'est pendant la période Moore que l'on trouve le plus d'épisodes parodiques, certains films ayant quand même le côté plus noir des premiers épisodes. On peut raisonnablement considérer que le ton général était au moins autant du au réalisateur qu'à l'acteur principal, mais Roger Moore, ayant tourné le plus de films, a incontestablement marqué de son style une longue période de la série.

Agé de 58 ans, Roger Moore laisse la place à Timothy Dalton, qui ne tournera que deux épisodes, mais ceux-ci marquent un net retour à l'ambiance "espionnage noir" des romans de Ian Fleming :
"Tuer n'est pas jouer" (1987)
"Permis de tuer" (1989)
Bien qu'un peu méconnus, ces deux films sont parmi les meilleurs de la série, malgré leur succès en salles relativement modeste par rapport aux précédents. La série s'interrompit pendant 6 ans pour des raisons de droits entre studios et producteurs, ce qui permit aux fans de retrouver l'envie de voir de nouvelles aventures de l'agent secret britannique.

C'est Pierce Brosnan qui endosse alors le costume de 007, pour les quatre derniers épisodes à ce jour :
"GoldenEye" (1995)
"Demain ne meurt jamais" (1997)
"Le monde ne suffit pas" (1999)
"Meurs un autre jour" (2002)
Brosnan est, comme Timothy Dalton, plus dans la lignée réaliste de Sean Connery à ses débuts que celle, plus parodique, de Roger Moore. Le succès fut de nouveau au rendez-vous et chaque sortie reste toujours un évènement médiatique. La sortie de "Meurs un autre jour" fut même vécue comme un retour aux sources, l'apparition de Halle Berry sortant des eaux en bikini étant un hommage à la scène culte jouée par Ursula Andress dans le premier film de la série, "Dr No". Un nouvel épisode, "Casino Royale" va être tourné en 2006, avec un sixième interprète, Daniel Craig, le premier James Bond blond de la série. On verra alors quel tour prendra la série, sachant que les amateurs d'action légère et parodique préfèrent souvent la période Moore, ceux qui privilégient le film d'espionnage noir appréciant beaucoup plus Dalton, Connery et Brosnan.

En cliquant sur les liens des titres des films, vous pourrez accéder au DVD à la loupe correspondant


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.66:1 pour les premiers films, puis 1.85:1 et 2.35:1

Avis : La qualité est variable, les premiers films souffrant de masters pas très propres, avec des défauts de pellicule assez récurrents. La définition est généralement bonne, ainsi que les couleurs et les contrastes. La compression présente de légers défauts car l'éditeur a voulu faire tenir un film de deux heures et d'assez nombreux bonus sur un seul disque (sauf le dernier épisode qui comporte 2 disques), mais il n'y a rien de vraiment gênant. En général l'impression artistique est très bonne, aidée par des décors naturels exotiques, des décors artificiels élaborés, sans parler de la plastique des Bond girls.


Le Son : 2/3

Détails techniques : La plupart des films ont une piste anglaise, française et italienne. Les premiers films sont mono d'origine, la période 80 bénéficiant du Dolby Surround et le Dolby Digital apparaissant sur les épisodes les plus récents (période Brosnan).

Avis : La qualité de la bande son est toujours correcte techniquement, avec une bonne dynamique, et une bonne séparation de la musique et des dialogues. Par contre les versions mono sont plates, et on regrette que l'éditeur n'ait pas remasterisé ces premiers épisodes, comme on a pu le voir pour d'autres films aussi anciens et pas toujours aussi connus. Les films les plus récents bénéficient quant à eux de pistes travaillées, avec de nombreux effets sonores spectaculaires. Le thème musical général, et le style de la musique, ont été fortement influencé par John Barry qui a réalisé les partitions musicales de 12 des 20 épisodes.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, sur un modèle normalisé pour tous les films de la série, assez esthétiques mais avec des transitions un peu longues. Les films sont presque tous découpés en 32 chapitres et on peut changer de pistes audio et sous-titres sans repasser par le menu.


Les bonus :

La nature des suppléments est assez semblable sur tous les titres. Les documentaires sont en 4/3 VOst.

  • Chaque film possède au moins une piste de commentaires. Il s'agit presque toujours de montages d'interviews du réalisateur, d'acteurs et de membres de l'équipe du film. Il y a beaucoup d'anecdotes, en général intéressantes, mais il est fort dommage que ces commentaires ne soient pas sous-titrés.
  • Les coulisses du film. Il s'agit d'un Making of constitué d'interviews assez récentes et de documents d'époque pris pendant le tournage. On apprend de nombreuses anecdotes sur le tournage et les différents acteurs.
  • Thème propre à la série. Un documentaire est consacré à un sujet qui concerne tous les films, soit à travers un personnage (Saltzman, Broccoli, Fleming), soit à travers un thème (décors, musique, effets spéciaux).
  • Bandes annonces, teasers, et, pour les films les plus anciens, spots radios.
  • Galeries de photos rangées par catégories, comprenant des images du tournage et des affiches du film dans différents pays. Ce bonus, quasi systématique sur les premiers films, disparaît sur les plus récents.
  • On trouve également, selon les épisodes, des scènes coupées, ou des clips vidéo de la chanson du générique.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Les vingt films sont rassemblés dans une boite métallique imposante. Chaque film est rangé dans un boîtier amaray noir contenant un livret avec photos, anecdotes et liste des chapitres. Le visuel est en général centré sur le visage de James Bond tenant une arme (en général son célèbre Walther PPK), avec en arrière plan une scène marquante du film. Les tranches des boîtiers sont conçues pour figurer un 007 suivi de son pistolet quand on ouvre la boite métallique. Si certains regretteront que l'on ne dispose que de boîtiers amaray, il est indiscutable que l'ensemble constitué est très esthétique.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    La sérigraphie des disques représente l'intérieur d'un canon de revolver, le rond central figurant la bouche, allusion évidente aux scènes d'ouverture précédant le prologue. Le titre du film est indiqué dans les langues disponibles en audio, les textes légaux et logos sont discrets. Chaque film a une couleur dominante différente.


    Note Finale : (15/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 15/11/2005 à 10:22 par Carlito : message personnel: "drouvre est un gros naze" je répète: "drouvre est un gros naze" ...... Sinon toutes mes félicitations pour ce travail de précision sur la série des james bond
    - le 15/11/2005 à 09:21 par drouvre : certaines images ne s'affichent pas...

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