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BATMAN : LE DéFI - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Batman : Le défi - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 03/11/2005


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle : 15 Juillet 1992

Durée du film: 2 h 06 min.

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Nombre de visites :
1815


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Non seulement Batman doit affronter le Pingouin, monstre génétique dote d'une intelligence a toute épreuve, qui sème la terreur mais, plus difficile encore, il doit faire face a la séduction de deux super femmes, la douce Selina Kyle et la féline Catwoman qui va lui donner bien du fil a retordre. Si Bruce Wayne apprécie Selina, Batman n'est pas insensible au charme de Catwoman.

Avis :  3 ans après et fort d’un succès successif de 3 films consécutifs (« Beetlejuice », « Batman », « Edward aux mains d’argent ») aussi bien critique que public et d’une volonté de ne pas faire une suite aux aventures du héros de la nuit, Tim Burton se voit proposer néanmoins un budget gigantesque et d’avoir les pleins pouvoirs pour réaliser le ‘Batman selon Burton’ et ce malgré des besoins commerciaux (objets dérivés, attente des fans, nécessité de rembourser le budget) qui en incombent à la Warner. Alors soit, Big Tim remet le couvert et livre sa propre vision du dark knight, c’est à dire encore plus gothique, sombre et dépressif. Attention, chef d’œuvre supplémentaire !

Quand je parle de film personnel, j’entends tout d’abord un scénario bien à lui et un traitement des personnages et de l’histoire qui font fi des canons habituellement réservés à ce genre de production. En effet, dans son scénario, il exploite ses thèmes de prédilection : la solitude, la dépression, la marginalité (physique ou sociale), le rejet… Chaque personnage contient une part de ceci et du plus abject au soit disant plus valeureux, chacun a sa part d’ombre et de ténèbres. De par ceci, Burton se permet de tirer à boulet rouge sur l’hypocrisie, la lutte des classes et les malversations politiques trop influencées par les businessmen. On retiendra particulièrement la séquence du sapin de noël où les magnats de Gotham City déclare ouvertement apporter de ‘la joie aux masses’.
Dans un second temps, Burton a réussi dans un film de super héros, au sein d’une franchise très influencée par le succès immédiat du premier volet et l’attente des fans (innombrables et de tous âges) à reléguer le rôle titre au second plan. Avez-vous remarqué que Wayne/Batman n’apparaît qu’au bout de 35mn de métrage, que pendant l’heure qui suit, il n’agit qu’en réponse (et de façon annoncée par ses adversaires) aux manipulations dont il fait l’objet pour ne reprendre les rennes en main que pendant la demi heure finale ? C’est couillu non ? Alors qu’elle est la raison de ceci ? Je pense personnellement que T. Burton avait à son goût déjà donné beaucoup d’explications sur son personnage principal dans le premier volet et qu’il a préféré s’attarder sur ce qui fait la particularité de chacun de ses films : les freaks. Il impose ici deux bad guys de choix. La féline Catwoman et l’horrible Pingouin. Quoi de plus logique dans une suite deuxième du nom ? Et ça encore, mon réalisateur fétiche le détruit en plaçant au dessus d’eux le vénéneux Max Schreck superbement joué par l’inénarrable Christopher Walken qui campe habilement un homme d’affaire puissant, posé, véreux, le véritable méchant de l’histoire, le plus terrifiant de tous parce qu’humain, ignoble et donc d’autant plus détestable. Il est vraiment bizarre que ce personnage soit régulièrement (même d’une bonne partie des bonus) dans les discussions qui tournent autour des plus formidables adversaires de Batman tant il apparaît sous couvert d’un machiavélisme froid à vous glacer le sang et dont seuls les élans de protection paternelle le rapprochent de nous et nous rappelle sa nature humaine.
Il faut dire que ses ‘acolytes’ sont assurément inoubliables. Michelle Pfeiffer est ici au sommet de son art incarnat à la perfection le double rôle de Selena Kyle et de Catwoman. Elle s’impose à mes yeux comme la vrai héroïne du film et devant le retrait en arrière plan de son homologue chauve souris, il me semble qu’elle aurait mérité d’être le rôle titre. Car au lieu de recommencer à détailler la dualité interne de Bruce Wayne/Batman comme il l’a fait déjà dans le premier opus, Burton en profite pour transposer ce problème schizophrénique dans le corps d’une secrétaire guindée (un point de plus pour la lutte des classes), ce qui offre une originalité de plus au script (à part Wonderwoman, il n’y a quasiment aucune super héroïne au cinéma, du moins à l’époque) et apporte à celle-ci une vraie dimension fantastique (sa réincarnation grâce aux chats) qui fait d’elle le vrai super héros comme l’entend le génial réalisateur. A ce titre, j’applaudis des deux mains la performance à la fois physique de l’actrice (pour les scènes d’action) et dramatique (exceptionnelle séquence de fabrication du costume). Je ne pense pas qu’on ait fait mieux depuis et ce n’est pas la pitoyable Elektra de « Dardevil » qui me contredira.
Pour en finir sur le contenu de ce chef d’œuvre, je tenais à souligner encore quelques dernières petites choses qui concernent le scénario. Tout d’abord, l’intrigue a considérablement gagné en complexité par rapport au précédent épisode et au regard de bon nombre de ses congénères. Ce film a une des histoires les plus abouties qui soit encore à ce jour et rend le tout passionnant par ses relations inter personnages et surtout le nombre de niveau de lecture sous jacent possible. Ensuite, au lendemain des violences urbaines qui ont secoué la France, il est amusant de remarquer comme le vil Max Schreck se sert de ce moyen pour créer un malaise politique sans précédent et s’ouvre ainsi une porte pour le pouvoir. Ceci laisse perplexe quand on a vu comme nos politiques se sont renvoyés la balle et comme certains ont su caresser la populace dans le sens du poil lors des évènements passés. Toujours dans le même sens, il est amusant de voir comment nous arrivons à nous fabriquer nos propres héros du jour au lendemain. Le Pingouin a beau être un monstre hideux doté d’une âme nauséabonde, largement en marge de la société, les manipulations dont il fait l’objet n’en font pas moins de lui le véritable sauveur. Mais Burton n’oubliera pas de souligner le fait que quand on a un fond mauvais, on le garde et malgré toute notre bonne volonté, il finit par ressortir un jour ou l’autre.
Enfin, je voudrais signaler que ce film est diablement plus sexué que l’autre et que n’importe quel film du même genre. La féline Catwoman par elle-même en est la parfaite illustration ne reculant devant rien pour aguicher qui que ce soit mais il y a aussi de fortes connotations érotiques comme cette scène où tous deux affalés sur le même lit, Pfeiffer gobe le petit oiseau (au sens littéral) du Pingouin tandis que lui caresse sa chatte (de même). On appréciera dernièrement en acteur à part entière qu’est la B.O.F de Danny Elfman qui par sa présence quasi permanente exacerbe chaque situation, chaque sentiment comme en témoigne une fois de plus l’extraordinaire mutation, de Selina Kyle en Femme Chat.

Parlons maintenant un peu de la forme. Je suis personnellement persuadé que le grand Tim a ici livré sa mise en scène la plus aboutie de sa filmographie. Après une scène d’introduction particulièrement géniale, véritable reflet de son style gothique et de son amour des trognes difformes, un générique sobre, fait de mini plans séquence, on entre dans le vif du sujet…et c’est tout simplement renversant. La caméra, aérienne, exploite dans tous les recoins, un décor magnifique. Glissant de manière horizontale, verticale, qu’un format 1.85 sert parfaitement, elle permet de mettre en valeur et de rendre crédible un travail acharné et minutieux que représente cet environnement dans lequel évolue le Dark Knight… Admirez la façon dont se déplace cette caméra dans le zoo désaffecté…extraordinaire !!! Burton s’est servi de ce film où il a les coudées franches pour faire exploser son génie visuel et s’est laissé à créer un délire des plus baroques qui soit. En changeant certains points particuliers comme le manoir de Wayne, il a finit par rendre la ville de Gotham City comme irréelle où finalement, tout peut se passer, comme la résurrection d’une simple femme en furie féline et vengeresse.
Les scènes d’action sont encore plus maîtrisées et spectaculaires que dans le précédent volume. Les moyens pyrotechniques ont été multipliés par deux ou trois mais servent un scénario qui le mérite. Et malgré tout ce budget faramineux, le metteur en scène n’en oublie pas moins de créer des scènes intimistes à vous glacer le sang (j’en ai déjà parlé deux fois) ou à vous tirer les larmes comme cette excellente scène de bal costumé où les masques finissent par tomber d’une façon romantico dramatique du plus bel effet. Il y a enfin un véritable jeu des ombres tout au long du film qui rappelle que chaque personnage, tout bon qu’il soit possède sa propre part de ténèbres qui finira par se révéler à un moment où a un autre.
Il y a par contre quelques petits points qui m’ont un petit peu déçu. Ceci est surtout du au fait que j’ai vu l’échec artistiques des deux films qui suivront mais j’ai du mal à me l’ôter de la tête à chaque visionnage. Ce pingouin criard et hurlant me rappelle trop l’insupportable personnage de Jim Carrey ou de Double Face et surtout, son déchaînement de cri et de gémissement tout au long du film finit par vraiment me lasser. Ensuite, il y a le costume de Batman, plus cheap, plus toc dont la surabondance commence à faire son effet dévastateur et enlève un peu ce côté rustique et unique qu’il y avait dans le premier opus. Enfin, il y a la toute fin, un peu trop fluo à mon goût et qui inaugure les délires au néon de Joël Schumacher sur les épisodes III et IV. L’effet est relativement discret mais finalement gêne quand même car tranche avec l’environnement grisâtre exploité jusque là.

Pour beaucoup, cette suite est supérieure au premier volet. Il faut bien reconnaître que la mise en scène a gagné en superbe, que la direction d’acteur et le casting tout à fait impeccable. Le scénario est vraiment chiadé avec un vrai travail de fond sur les ‘méchants’. Sur tous ces points, ce second épisode écrase littéralement le précédent d’autant que les moyens financiers sont nettement plus importants et surtout judicieusement exploités par un Burton au sommet de sa forme. Je ne peux cependant m’empêcher de mettre ½ point de moins que sur le premier « Batman » car quelques points m’ont un peu chagriné. Peut être influencé par les bad guys des épisodes qui suivront, ce Pingouin m’a quelques peu énervé par ses vociférations incessantes (et ce malgré un très bon traitement du personnage, je tiens à le rappeler). De plus, Batman est un peu relégué en arrière plan et je ne peux m’empêcher de penser que ce film là est le « Catwoman » de la Warner tant son personnage est ici bien plus présent que notre Dark Knight à nous. Donc hormis ces défauts mineurs, il s’agit là d’un très grand film, certes à grand spectacle mais qui 13 ans après, inspire encore le plus grand respect devant le travail accompli et ce sans le moindre apport des effets numérique.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85 : 1

Avis : Une remasterisation de premier choix sur ce plan là. Le 1.85 est magnifié et rend ainsi hommage aux magnifiques décors dont l’architecture nécessitait ce format là. Il n’y a quasiment aucun défaut de master à signaler et la compression est tout simplement divine. Admirez la profondeur de champ obtenue…c’est tout simplement divin !


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français, 5.1 Dolby Digital et DTS en anglais – Sous titres : Français, anglais, italiens, pour malentendants en anglais

Avis : La Vf est vraiment de bon aloi avec des basses très présentes et bien rondes, un doublage aux petits oignons et une aération de la musique ainsi que des effets sur les 5 enceintes. Mais quand on voit la précision e la Vo DTS, on ne peut que regretter l’absence de ce format sur la langue de molière. Les deux pistes anglaises perdent un petit peu en basses mais les effets sont encore mieux répartis et les voix moins mises en avant sur l’enceinte centrale.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Superbes menus 16/9ème, extrêmement sobres qui rappellent un peu ceux de la collection HK Video pour ceux qui connaissent. Défilent sur toute la hauteur de la page des images chocs du film et dans la partie inférieure sont inscrits les titres de chaque page de menu. Excellente lisibilité.


Les bonus :

Disque 1 :

  • Commentaire de Tim Burton…en Vo malheureusement.
  • Bande annonce du film.


  • Disque 2 :
  • Batman, Catwoman et le pingouin’ est une bonne featurette d’époque qui revient en 15’ sur les caractéristiques des 3 personnages principaux.
  • ’L’ombre de la chauve-souris’ revient avec précision sur les conditions de tournage grâce à des interviews de bon nombre de personnes (réal, acteur, producteur…) et s’inscrit dans la continuité de celui présent sur le dvd du premier film.
  • Batman : les héros
  • Batman : les méchants.
  • Les dessous de Batman
  • Clip Video
  • Une édition collector qui mérite son appellation au vu de la qualité et de la quantité de Bonus. Dommage que le packaging ne suive pas même si en restant dans les mêmes normes que le premier film (et les deux suivants), l’effet collection soit assuré.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray double dvd flanqué d’un surétui de mauvaise facture même si l’illustration est fort belle avec juste l’insigne du Dark Knight, le titre du film et le nom des 3 acteurs principaux. On regrettera que ce surétui ne soit pas aussi solide que celui de « Batman Begins » par exemple et surtout qu’on ne bénéficie pas d’un aussi beau digipack que sur le « Nom de la rose » par exemple. L’absence de la très belle affiche originale est aussi regrettable.



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont un peu plus réussies que sur le premier « Batman » mais ces logos placés pile sur le visage du héros sur la galette du film sont insupportables. Un grand dommage car la qualité d’impression est bonne.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 20/04/2006 à 17:03 par ninnin4 : Certes, certes..... Merci les gars pour vos p'tits mots sympas
    - le 20/04/2006 à 09:20 par Hotkiller : Belle critique comme d'hab, mais t'es "chié"...t'aurais pu nous mettre une belle image de Michelle dans son sexy costard en latex quand même...lol !
    - le 15/04/2006 à 12:05 par psychonicolaspathe : Superbe loupe ninnin4, comme d'habitude. Ce film est vraiment trés bon !!!!
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