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DVD A LA LOUPE


LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND - EDITION COLLECTOR 2004 / 2 DVD

Lui écrire surfeur51

Le bon, la brute et le truand - Edition collector 2004 / 2 DVD DVD sorti le 06/04/2004


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
MGM

Date de sortie en salle : 08 Mars 1968
Nombre d'entrées : 6 319 400 env.

Durée du film : 2 h 51 min.
Acteurs: Clint Eastwood

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
4527


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Pendant la Guerre de Sécession, Joe et son complice Tuco rompent leur association de truands pour se lancer à la recherche d'un trésor caché par les Nordistes. Le cruel Sentenza est également en chasse, et chacun possède un indice dont les deux autres ont besoin. Une association franche et réelle est cependant impossible à envisager...

Avis : Troisième épisode de la saga de l'homme sans nom, réalisée par Sergio Leone et considérée comme le summum des westerns spaghetti, "Le bon, la brute et le truand" est certainement le plus abouti des trois, en rassemblant tous les éléments caractéristiques du cinéma du réalisateur italien. Le rythme lent mais sans longueurs, les gros plans sur des trognes patibulaires et l'impression de chaleur étouffante sont au service d'une histoire élaborée, pleine d'humour et de cynisme, et qui maintient du début à la fin un suspense calculé, la scène finale du duel à trois dans le cimetière étant une des plus cultes de l'histoire du cinéma.

L'histoire n'est pas reliée à celle des films précédents, "Pour une poignée de dollars" et "Et pour quelques dollars de plus", les personnages étant différents, et en particulier rien ne dit que Blondin, "le bon", est la même personne que l'homme sans nom ou le manchot, tous trois joués par Clint Eastwood qui a acquis à travers ces films une réputation mondiale qui allait lancer une carrière d'acteur fabuleuse, avant de déboucher avec autant de réussite sur la réalisation. On retrouve également Lee Van Cleef, interprétant Angel Sentenza, alias "la brute", un rôle beaucoup moins sympathique que celui du Colonel Mortimer du film précédent. Tuco, "le truand", est joué quant à lui par Eli Wallach qui trouve là le rôle de sa vie. Au niveau des seconds couteaux, on retrouve quelques acteurs ayant joué dans les deux films précédents, tels que Benito Stefanelli, Aldo Sambrell, Antonio Melino Rojo ou Mario Brega, mais là encore en interprétant chaque fois des personnages différents. Dirigés de main de maître par Sergio Leone, les acteurs, et en particulier les trois têtes d'affiches qui soutiennent tout le film, sont absolument extraordinaires en restituant une atmosphère lourde et tendue dont on ne peut douter de l'authenticité. D'ailleurs Leone s'est beaucoup inspiré de documents d'époque pour rendre compte de la vie dans l'ouest à l'époque de la guerre de sécession. Avec le succès de ses deux films précédents, il disposait en outre d'un budget conséquent qui se voit nettement dans les décors et les costumes, ainsi que lors de séquences spectaculaires comme le passage du pont, avec de nombreux figurants. Comme d'habitude, Leone privilégie l'image et la musique, ou les silences remplis de sous-entendus, aux dialogues. Ceux-ci sont peu nombreux, mais en contrepartie, ils ont en général beaucoup d'impact avec des répliques bien senties. On a tout son temps pour apprendre à connaître la personnalité de chacun des trois protagonistes, le bon n'étant pas vraiment bon, le truand pas toujours truand, la brute étant bien une brute... Il est à noter que les personnages secondaires font aussi souvent l'objet d'une attention particulière quand la caméra scrute longuement leurs expressions. La musique d'Ennio Morricone fait partie intégrante du film, avec une partition extraordinaire, qui est, elle aussi, devenue une des plus célèbres de l'histoire du cinéma.

Tout le monde s'accorde à reconnaître à "Le bon, la brute et le truand" le statut de chef d'œuvre, la discussion portant souvent pour savoir s'il est le meilleur western de Sergio Leone, ou si ce titre doit être réservé à "Il était une fois dans l'Ouest". En fait, si les deux films sont marqués par le style si particulier du réalisateur, l'un concerne une course au trésor et l'autre l'histoire d'une vengeance, et si j'ai personnellement tendance à les mettre sur un pied d'égalité, tout cinéphile devrait faire lui-même la comparaison.

Cette édition DVD présente une version longue du film assez proche de la version initiale italienne de 1966, qui dure un quart d'heure de plus que la version sortie en salle en France en 1968. Parmi les scènes rajoutées, malheureusement souvent trop reconnaissables à cause d'un changement dans les voix des acteurs, on peut noter la scène où Tuco recrute trois bandits dans une caverne, la discussion d'un colonel avec ses troupes avant le combat, et le bain de Tuco alors que Blondie reste allongé sur le sable, prêt à mourir de soif. On peut à la fois se réjouir de voir le film mieux structuré pour la compréhension du scénario, et se désoler du manque d'homogénéité sonore qui choque quelque soit la version écoutée, française ou anglaise (à noter que la notion de VO ne signifie pas grand chose, Leone laissant chacun des acteurs parler leur langue, l'ensemble étant ensuite partiellement doublé pays par pays).


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Le film a été entièrement restauré de sorte que l'on a, malgré son âge, une image quasiment exempte de défauts de pellicule. Les couleurs ne sont pas très vives, donnant souvent une impression de brûlé sous un soleil de plomb. Les contrastes et la définition sont parfaits, la compression est très bonne avec tout juste un peu de fourmillement dans quelques arrières plans. Le côté artistique est un des points forts de ce film, avec en particulier les gros plans chers au réalisateur, que ce soit sur les visages, les yeux, ou sur les mains crispées sur la crosse des revolvers.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français, Anglais et Allemand - Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Hollandais, Norvégien...

Avis : Le son mono d'origine a été remasterisé en 5.1, ajoutant quelques effets arrières assez réussis. La bande son est dynamique et met remarquablement bien en valeur l'extraordinaire partition musicale d'Ennio Morricone sans laquelle le film perdrait une grande partie de son impact. Par contre on ne peut que déplorer le décalage sonore provoqué par les scènes ajoutées, malgré le soin apporté à ce travail. Il aurait été préférable de permettre de voir le film avec ou sans ces scènes, chacun pouvant choisir entre la cohérence du récit, ou celle de la forme. Bien qu'en anglais ce soient Clint Easwood et Eli Wallach qui ont redoublé les scènes additionnelles, cette piste n'est globalement pas meilleure que la VF, les différences étant aussi nettes.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Edition collector deux disques. Les menus sont animés et musicaux. Le film est découpé en 32 chapitres, et l'on peut changer de langue (y compris les commentaires) et de sous-titres à la volée.


Les bonus :

Nombreux bonus intéressants. Sur le disque 1 :

  • Commentaires audio de Richard Shickel, en VOst. Cet historien du cinéma nous fait revivre toute l'histoire du film de façon exhaustive, sans pratiquement jamais s'interrompre pendant les presque trois heures. Tous les aspects sont abordés, l'ensemble étant passionnant.

  • Sur le disque 2, les bonus sont presque tous en 16/9 VOst. Il sont suivis des écrans d'avertissements légaux en plusieurs langues qu'on ne peut éviter qu'en appuyant sur la touche menu avant la fin du générique de chaque documentaire :
  • L'ouest de Leone : documentaire de 20 minutes, qui évoque les westerns spaghetti en général. On explique leurs différences avec les westerns classiques américains, Leone étant le seul a avoir réussi à faire de ce genre de film de vrais succès aux Etats-Unis.
  • Le style de Leone : documentaire de 24 minutes consacré au style si particulier et reconnaissable du réalisateur, sa façon de filmer longuement des scènes et de les relier à la musique. On a aussi des anecdotes de tournage grâce à des interviews d'Eli Wallach et Clint Eastwood.
  • L'homme qui perdit la Guerre Civile : documentaire de 14 minutes (en 4/3) évoquant l'histoire du général Sibley et la bataille de Sharpshooter's Ridge, une lourde défaite sudiste.
  • Le bon, la brute et le truand : reconstitution. Il s'agit d'un documentaire de 11 minutes détaillant la restauration du film et l'élaboration de la version longue présente sur ce DVD. Les problèmes de son et de bruitages sont longuement évoqués.
  • Reconstitution de la scène de Socorro : documentaire de 3 minutes évoquant la reconstitution d'une scène coupée au montage et perdue à jamais, certains de ses plans ayant été utilisés dans la bande-annonce française.
  • Version intégrale de la scène de torture de Tuco (7 minutes), non intégrée à la version longue du film à cause de passages beaucoup trop abîmés et impossibles à bien restaurer.
  • Il Maestro, en deux parties (8 et 12 minutes), qui évoquent longuement la collaboration entre Sergio Leone et Ennio Morricone, et particulièrement la musique de "Le bon, la brute et le truand.
  • Bande annonce française en 4/3 format cinéma respecté, qui se caractérise par la présence de séquences non reprises dans le montage final du film.
  • Galerie de 8 affiches du film dans différents pays.


  • [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Digipack à trois volets inséré dans un étui cartonné. Il est dommage que les photos qui illustrent les volets soient déformées en étant trop étroites. Le visuel est nouveau, totalement différent de l'affiche du film, et d'un style très typé, façon pyrogravure, pas vraiment esthétique. Un livret 12 pages est glissé dans un rabat, donnant des notes de production et la liste des chapitres. A noter que l'éditeur a ressorti récemment cette édition collector à l'identique de contenu, mais avec un visuel différent, plus réussi.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies permettent de reconstituer la photo imprimée derrière les alvéoles du digipack lorsque les disques sont en place, montrant Blondin visant avec son fusil, photo extraite de la toute dernière séquence du film. L'impression est de grande qualité, incluant le rond central, mais alors que le titre du film n'apparaît pas, des logos énormes et de couleur criarde détruisent toute l'harmonie de l'ensemble.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 25/08/2006 à 18:20 par surfeur51 : Les logos ne sont pas seuls en cause. Le visuel principal est indigent, et les photos du digipack sont déformées, étirées dans la hauteur, comme on le voit très bien sur la photo en fond de sérigraphie.
    - le 25/08/2006 à 13:15 par ROLLO TOMASI : La note de zéro pointé me parait bien sévère pour un digipack en deux parties illustrés. Certes l'harmonie entre l'illustration des disques et l'illustration des logements est partiellement gachée par les logos voyants et disgracieux, mais pour une fois que MGM avait fait un effort en zone 2...

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