Souvent dans les comédies romantiques à l’américaine, nous n’avons pas l’impression de vivre dans le même monde, soit nous avons une jeune fille de 25 ans, obèse (dépassant facilement les 120 kg), nunuche, n’ayant connue aucun homme, rejetée par sa famille mais vivant avec et dont ses études c’est la thanatopraxie dont elle n’est pas reconnue dans son travail et dont pourtant les morts lui sont reconnaissants, qui un beau jour de juillet, avec un beau soleil, rencontre totalement par hasard, un homme de 30 ans, beau, riche, PDG d’une grande entreprise américaine (si ce n’est pas un beau prince d’une principauté imaginaire), aimant les jolies filles mince et de sa même classe sociale, qui pourtant au bout d’une heure et demi de film va tomber fol amoureux d’elle, car l’amour surpasse tous les préjugés.
Soit nous avons, un homme de 35 ans, n’ayant jamais connu l’amour car trop timide, mais pas si moche que cela, voir même canon s’il change de style vestimentaire, qui est le super ami des filles et notamment d’une fille en particulier dont elle sort avec beaucoup d’homme, dont elle est mannequin et très intelligente, mais dont tous les hommes qui paraissent beaux sont des méchants, et au fil du film, elle réalisera que finalement son copain de toujours n’est pas si moche que cela et qu’il est très gentil et c’est ce qui compte en amour.
Bien sûr tout cela fini en mariage et ils vivent super heureux sans difficultés jusqu’à la fin de leur jour.
Alors en quoi « Pour le pire et pour le meilleur » est différent, tout simplement par son scénario, crédible et intelligent qui représente des individus réels et crédibles, qui plus est ne sont pas des mannequins et des jeunots en mal d’amour, et par l’excellence du jeu d’acteur ce n’est d’ailleurs pas pour rien que ce film à reçu deux oscars et 3 golden globes, notamment en meilleur acteur et meilleure actrice.
Melvin Udall (Jack Nicholson) est un homme que tout le monde déteste car il est intolérant et souffre d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC), pourtant il gagne sa vie en écrivant des livres où il parle d’amour, mais dans la vraie vie, les compliments il ne connaît pas.
Simon, est son voisin, le souci c’est qu’il est homosexuel, ce qui titille Melvin, lui balançant des phrases d’anthologies et surtout blessante.
Carol la serveuse (Helen Hunt) qui travaille dans le restaurant que fréquente chaque jour Melvin, est encore la seule à lui parler même si c’est principalement par politesse.
Grâce à un scénario riche, ces trois personnes différentes vont apprendre à se connaître, et entre Melvin et Carol naîtra une relation amoureuse qui ne se terminera pas par un grand happy-end avec mariage etc… mais par une fin crédible et sobre, ce qui conclue magnifiquement ce film dont le charme opère vite.
Pour moi, l’une des meilleures comédies romantiques.
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