"Un homme meurt, une légende naît".
Un film culte (parce que Brandon y laisse la vie) parce que ce film gothique est un modèle pour les jeunes avec son look, sa nonchalance, la performance de l'acteur qui marquera ce rôle à vie (pas très drole ça). Alex Proyas crée une atmosphère dont il a le secret qui apporte beaucoup au scénar tiré du comic book. La BO et les sons comptent beaucoup aussi dans cette atmosphère.
C'est le rock qui le transporte très haut, aussi haut que puisse voler une corneille, le rock qui l'inspire, le nourrit de sensations rares à l'écran. On a l'impression d'assister à un concert mis en images. Et quelles images ! Flamboyantes, baroques, décadentes, violentes et souvent outrageantes. Douloureuses aussi, comme le souligne le visage peinturé d'Eric Draven qui symbolise la mort. Un visage romantique pour un film qui ne l'est pas moins. Sauvage et beau comme ces instants où Eric Draven saisit une guitare pour exprimer toute sa souffrance.
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