Godzilla à l’origine est un monstre japonais, issu des bombardements nucléaires des Etats-Unis sur le Japon pendant la seconde guerre mondiale.
Oui mais voilà, ça ne pouvait pas aller, pour un film américain (et surtout par les réalisateurs d’ID4), hors dans le pacifique si l’on oublie les essais nucléaires américains (Bikini) et britannique (Australie), il reste la France avec la Polynésie Française, surtout que peu de temps avant le film, Jacques Chirac avait décidé de relancer les essais nucléaires, voici donc l’occasion rêver de faire une tonne de cliché sur les Français qui s’appelle tous entre eux Jean-Philippe où Jean-François et qui découvrent le chewing-gum.
Le Godzilla américain s’affranchi totalement du Godzilla japonais, niveau scénario, c’est un mélange de King-Kong, Jurassic Park 2, un peu d’Alien aussi, où le monstre se perd à New-York détruisant une bonne partie de la ville avec l’aide de l’armée américaine qui s’amuse à anéantir les buildings sans que ça les préoccupent à croire que tous les New-yorkais ont évacué la ville.
Toute fois, ce film est divertissant lorsqu’il n’y a rien à la télévision et qu’on ne sait pas trop quoi regarder et que l’on veut se détendre, un film qui rempli bien son cahier des charges, un film à grand spectacle et des effets spéciaux impressionnants ce qui l’empêche d’être un nanar, même s’il le frôle.
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