La source extrême-orientale(les sept samourai) des Sept Mercenaires a permis à Sturges d'infliger un an après l'apogée classique (Rio Bravo, 1959) des dommages sévères au mythe du cow-boy, à peu près aussi seul, triste et désespéré que les Ronins de Kurosawa. Ce qui fait des Sept Mercenaires un film non seulement cool (la scène du corbillard, Britt et ses couteaux, Vin et sa façon de tirer presque à deux mains) mais important historiquement, puisqu'un certain Sergio Leone l'imitera en allant aussi puiser dans la riche filmo du réalisateur japonais (Yojimbo) pour son premier "dollar"
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