On mesure ici le réel impact du Silence des Agneaux. Ce n'est pas, comme on l'a dit souvent, uniquement parce que le film était traité du point de vue d'une femme, mais surtout parce qu'il était le premier à héroïser la figure quasi mythologique du tueur en série, véritable Minotaure moderne, ogre des contes de fées et, surtout, vision hautement symbolique du prédateur dans toute sa bestialité : à la fois terrifiant et séduisant, érotique et profondément malsain.
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