Après un premier film qui tient du chef d'oeuvre et un deuxième épisode honnête mais sans plus, voici ce SUPERMAN III qui tient plus d'une plaisanterie que d'un véritable film.
Ce SUPERMAN III complètement réalisé par Richard Lester cette fois donne le ton dès son générique d'ouverture : une série de petites catastrophes sans conséquences et franchement agaçantes pour le spectateur. Le réalisateur semble vouloir orienter son film vers la franche comédie. Pour cela, il fait appel à Richard Pryor, célèbre comique oublié des années 80 qui se vit supplanté par la consécration d'Eddie Murphy. Pryor semble être la véritable vedette de SUPERMAN III. Il accumule les pitreries moyennement drôles en compagnie du très moyen Robert Vaughn, le vrai méchant de l'histoire.
Christopher Reeve, quand à lui, tente d'interpréter un Clark Kent moins maladroit, en le faisant revenir à Smallville. Il retrouve ainsi la fameuse Lana Lang, interprété par Anette O'toole ( qui joue la mère de Clark dans la série SMALLVILLE). On découvre ainsi un Clark plus détendu que dans les deux premiers films.
Cela nous prive malheureusement de la présence de Loïs Lane, le réalisateur ayant voulu privilégier la relation Lana-Clark. Loïs n'apparait donc qu'au début et à la fin du film. Dommage.
A signaler aussi le fameux duel Superman-Clark à l'issue d'un festival de mauvaises actions perpetrés par un Superman devenu mauvais. Christopher Reeve réussi à camper un Superman inquiétant dans cette partie du film.
Mais cela ne sauve pas SUPERMAN III de ses passages grotesques. Le combat final contre l'ordinateur inventé par Gorman tourne au ridicule. Sincèrement, Lex Luthor nous manque cruellement dans cet épisode.
Au final, SUPERMAN III est un spectacle regardable mais vraiment très moyen, seul Christopher Reeve semblant se démarquer par rapport à l'histoire.
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