CRITIQUE DVD

Ce film de 1979, doit faire un condenser de 18 mangas et de 113 épisodes de Galaxy Express 999, ce petit chef d’œuvre de Leiji Matsumoto (le papa de Albator), qui reste pour moi son œuvre la plus aboutie, que je conseil vivement à découvrir en mangas en attendant la sortie peut-être un jour de la série en DVD.
Au fil des 18 mangas, on découvre un jeune garçon Tetsuro, qui assiste impuissant à la mort de sa mère par un être mécanisé, dès lors son rêve c’est de suivre le souhait de sa mère qui voulait lui offrir un corps mécanisé et ainsi l’immortalité, pour cela il doit monter à bord du Galaxy Express 999, un train qui voyage dans l’espace, où au fil des escales sur différentes planètes, il apprendra que finalement ce n’est pas si mauvais d’être fait de chair et de sang, et que l’immortalité peut-être un cadeau empoisonné, petit à petit il quittera ses illusions et son monde d’enfance pour entrer dans celui des adultes.
Il est accompagné par une jeune femme ravissante, du nom de Maetel, mystérieuse, dont on ignore ses véritables intentions envers Tetsuro.
Hors ce film, réalisé par Rintaro (Metropolis, X le film) prend de grande liberté avec l’œuvre originale, Tetsuro est plus âgé, il a une quinzaine d’année et est vraiment charismatique, contrairement au manga ou il a, on peut le dire, un physique plus qu’ingrat, et il paraît d’ors et déjà dès le début, une sorte de guerrier qui n’a peur de rien, ni de personne.
Claire, dans le film ne sert strictement à rien, alors qu’elle a une grande importance dans le manga.
Et surtout pour attirer le chaland on inclut dans l’histoire, Albator, Emeraldas, Tochiro et l’arcadia, qui n’ont rien à faire ici, car ne vivant pas à la même époque, dans le manga il existe quelque clin d’œil, pour ceux qui sont fan de l’univers de Matsumoto, mais on ne les voit jamais.
La fin trop guerrière, tombe comme un soufflet, on assiste à des scènes de destructions massives qui n’ont encore une fois rien à faire dedans.
Certes c’est un très beau film, avec sa BO, ses dessins magnifiques, mais décevant pour ceux qui connaissent l’œuvre originale, le dénaturant.

Pour un animé datant de 1979, l’image est impressionnante de qualité, aucun défaut, aucun point blanc, le design rappel très bien celui de l’univers de Matsumoto, mis à part Tetsuro embelli par rapport à la série.

En mono aussi bien en français qu’en japonais, la langue ne peut-être changée pendant le film, il faut passer par le menu.
La version française est affreuse, à fuir, la voix de Tetsuro est à rire et le doublage de Maetel on dirait qu’elle épelle les mots.

Sur le premier DVD, pour seul bonus, nous avons un commentaire audio par des spécialistes de l’univers de Leiji Matsumoto, les mêmes présent sur le documentaire du deuxième DVD.
Concernant les chapitres, on regrette la lenteur des animations, pour y accéder.

Le deuxième DVD contient les principaux bonus, plus ou moins intéressant :
- Galerie digimix 3D : magnifique diaporama sur des images en 3D de l’univers de Matsumoto.
- Galerie de croquis
- Fiches personnages
- Clips : Les clips des trois chansons présentes dans le film, sous-titrés, avec les karaokés (sans paroles, seulement musical) et la version anglaise du ending également présent.
- Bande-annonce originale japonaise
- Documentaire de 40 minutes environ, en 11 chapitres, avec trois jeunes fans et expert de l’univers de Matsumoto, malgré le fait que ce soit un documentaire, tourné dans une petite pièce et que ça fasse très novices, c’est intéressant.

Très beau travail de la part de Déclic Images, nous avons un digipack en trois volets, avec des sérigraphies entièrement imprimées et des logos quasi absents, à noter sur la sérigraphie du film, la présence des chapitres, mais absent du livret ou du coffret.
Un livret très intéressant et complet d’une trentaine de pages, est également inclus.

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