Pàlfi, dans Hic, radiographie un paisible village de la campagne hongroise. L'écriture cinématographique, l'ancrage du récit dans une dimension profondément organique, le rythme de l'intrigue déconcertent. Qui plus est ce film a la particularité de ne comporter aucun dialogue. Comme les pièces d'un puzzle à reconstituer, Pàlfi fournit des images de vieux messieurs, de cochons, de taupe, de grenouille, des quantités de bruits amplifiés comme celui très étrange que fait l'herbe en poussant. Peu à peu le faux documentaire sur le village laisse la place à un semblant d'intrigue policière. Comme tout ovni le parti pris extrême de Hic peut agacer. Mais c'est surtout de l'admiration que ce premier film suscite.
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