Est-ce un rêve ou la réalité ? C’est la question que l’on se pose tout au long du film, jusqu’à la fin chacun se fera sa propre opinion, c’est là tout le génie de Philip K.Dick (le célèbre auteur de SF de Minority report, Pay Check…) et également celui de Paul Voerhoven ou l’on retrouve sa touche comme les scènes de violences, un humour cynique à la Robocop.
Le film vieillit plutôt bien, malgré certaines scènes qui datent et certaines qui frisent le nanar, tous cela est compensé par un scénario assez intelligent, un décor somptueux de Mars, ainsi que pour le maquillage et par l’action qui ne baissent à aucun moment du film, on ne s’ennuie pas emporté par la BO du grand Jerry Golsmith.
L’un des meilleurs rôles de Schwarzenegger, qui joue un être schizophrène à la fois gentil et méchant, les méchants sont charismatiques notamment Michael Ironside, et la diabolique Sharon Stone a qui le réalisateur lui offrira le rôle de sa vie dans Basic Instinct.
Un film beaucoup plus intelligent qu’il n’y parait avec comme pour Robocop des allusions à la société de consommation, l’omniprésence de la télévision et de leur propagande commerciale ou politique, l’aliénation de l’homme par un dirigeant sans scrupule qui se prend pour dieu, bref tous ce qui en fait un film culte.
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