Une vision du futur des plus pessimiste, même le ciel est gris et pluvieux (normal, diront certains, nous sommes au Royaume Uni), à l’inverse d’un 28 jours plus tard, le monde se meurt à petit feu et ce pays est le seul qui reste stable au prix d’une dictature féroce notamment contre les réfugiés et immigrés.
Le scénario est vraiment original, en effet les femmes sont stériles ce qui entraîne, un monde sans avenir, où chacun essaye de vivre en sachant la fin proche, le film commence par la nouvelle du décès du plus jeune homme de 18 ans, un peu l’inverse de notre époque ou c’est la doyenne du monde qui fait l’actualité lorsqu’elle meurt.
Theo fait parti de ces hommes, il est complètement fataliste, rien ne l’intéresse, il se fiche de tout, bref il attend la fin comme les autres et pourtant il va devenir en quelque sorte un héros malgré lui en faisant tous pour sauver cette jeune femme immigrante qui peut sauver l’humanité car enceinte.
Mais entre le début et la fin, le film souffre de quelques longueurs notamment dans le camp de réfugié et auparavant ce n’est qu’une suite de course poursuite, avec néanmoins quelques passages intéressants comme l’école en ruine.
Un film très noir donc, mais Alfonso Cuaron est un faux pessimiste, vu la scène finale.
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