Le film commence bien, un petit garçon de 8 ans, panique seul dans sa chambre ne trouvant pas le sommeil dans cette baraque ressemblant à celle de « Psychose », son papa vient le rassurer en lui disant qu’il n’y a rien, quand soudain… C’est le drame !
15 ans après, on retrouve ce jeune homme de 23 ans en pull jacquard, bien habillé, ayant un appartement de 500 m², une bonne situation, des meubles hyper design et quasi-marié avec une blonde qui avec son argent devrait apprendre à faire une jolie teinture, car ça fait très négligée.
Derrière cette apparence de réussite (et le fait qu’on lui donne facilement 10 ans de plus, sans parler que le réalisateur a sensiblement oublié qu’à 23 ans, avoir une telle situation sociale c’est aussi de la science fiction), à chaque fois qu’un moment intime avec sa belle et tendre survient, le visage de sa mère en décomposition apparaît, et manque de pot, pour une fois, c’est la réalité elle meurt.
Bien qu’avec le traumatisme de son enfance et qu’il ne supporte pas les portes (surtout des placards), il a envie d’aller seul dans la baraque de son enfance au milieu de nul part pour prendre les affaires de sa mère, et là on rigole intérieurement tellement que c’est du vu et revu, le coup du chat qui surgit, des violons qui s’agitent alors qu’il panique car une manche de chemise frôle son cou, d’ailleurs il suffit de le regarder et d’avoir un minimum de culture cinématographique pour comprendre de quoi il retourne, la fin est risible à souhait, et le scénario est des plus confus avec beaucoup d’incohérence, je passe sur l’aspect du « boogeyman ».
En 1985, on nous inventait le voyage spatio-temporel en voiture, en 2006 (sorti du film), c’est avec un placard, fallait y penser.
Un film d’un ennui profond, mis à part les 5 premières minutes du film, le reste est à fuir, Sam Raimi a beau être le producteur, il n’a pas dû payer cher, au vu de l’absence d’effets spéciaux et de scénario, sans parler des acteurs qui feraient mieux de rester à la télévision, surtout celle de Bones qui n’a aucune saveur et du héros qui parle de Dieu dans « 7 à la maison », ça a dû lui faire un choc de jouer dans un film qui parle de mort, enfin bon la morale est sauve, il voulait rester puceaux pour des raisons obscures dans le film, vu l’état de sa blonde à la conclusion du film, il a obtenu satisfaction, d’ailleurs il joue tellement bien, que visiblement ça le laisse de marbre et qu’il aura des jours meilleurs avec sa rousse sans passer par la case divorce et peine de cœur Voilà comment réunir deux gens qui s’aiment (enfin on suppose) grâce à un scénario simpliste en éliminant les « problèmes ».
Un film pour les enfants de 8 ans !
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