Attention, classique parmi les classiques ! J’ai longtemps entendu parler de ce film, en particulier dans les fictions d’aujourd’hui puisqu’il doit à lui seul remporter la palme du film le plus diffusé de l’aéronautique et de la période de Noël aux USA. On le retrouve même dans Gremlins pendant que la mère prépare les bonhommes en biscuit, cousins éloignés de celui de Shrek !
Me l’étant procuré à 0.99€, je dois admettre que c’est le meilleur investissement de ma dvdthèque.
Il s’agit ni plus ni moins que d’une putain de bouffée d’espérance et de confiance en soi, d’humanité et de joie. A prendre en seringue, en sniffette et autre cachet, il faut absolument le voir.
L’histoire, simple au possible puisque reprise à l’usure par le cinéma commence par une discussion entre Dieu et ses anges (bucoliques SFX mais restant rudement efficaces, pas la peine de nous pondre un Scribe divin à la Dix commandements pour se mettre à y croire) au sujet de la vie d’un certain Georges Bailey qui risque d’être plus courte que prévu. Un ange de seconde classe fan de Tom Sawyer est appelé à la rescousse pour remédier au problème et gagner de fait ses ailes (même Beverly Hills avec Shannen Doherty s’en est inspiré pour mettre en place un épisode de Noël dont le but était de sauver un car plein d’enfants de l’accident de la route).
En fait, la vie du gus fait peine à voir, enfant plein de projets et d’aventures dont l’envie principale est de quitter sa ville natale, se voit devenir sourd d’une oreille en sauvant son frère de la noyade, obligé de reprendre l’entreprise paternelle menacée par un L. Barrymore extrêmement proche du vieux Scrooge, ne peut participer à la seconde guerre et donc s’échapper laissant toute la gloire à ses frères, refuse un job en or dans le plastique et accessoirement sauve des centaines de vies et une ville sans le savoir.
Dirigeant l’entreprise familiale avec son oncle, brave type au grand cœur attirant corbeaux et écureuils, il perd les 8000$ de l’année en plein contrôle fiscal et décide d’en finir pour que son assurance vie comble les dégâts. L’ange gardien qui aime Marc Twain intervient, le sauve et lui montre ce que serait le monde sans lui, ce qui lui fait paradoxalement aimer sa vie et le splendide final ne peut qu’arracher des larmes de bonheurs pour un héros qui se sera sacrifié toute sa vie pour les autres.
Le cast tout comme l’histoire sont parfait. On est d’ailleurs ravi de renouer avec les films d’autrefois avec des décors soignés et pas forcément des catins les miches à l’air. Les femmes sont superbes, les costumes sont élégants….Comme quoi, on peut faire un film fantastique en réutilisant pour le merveilleux les simples effets du père Méliès. Et ça fonctionne parfaitement. Evidemment, aucune critique dans le mauvais sens. On en ressort heureux et prêt à sourire à tout le monde.
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