Le film commence et se termine sur une salle d’audience vide avec la voix de Sabich (Harrison Ford), nous avons donc à faire à un film judiciaire et l’un des meilleurs qu’il soit.
On découvre, un procureur adjoint Rusty Sabich, plutôt un homme ennuyeux, disons austère qui fait du bon boulot, tellement bon qu’il est saisit de l’affaire sur le meurtre de Carolyn Polhemus, une ancienne collègue et surtout amante, ce qui met forcément en doute son impartialité, surtout lorsqu’il demande à son ami policier charger de l’enquête de cacher sur le listing téléphonique, ses appels à la victime.
Puis, les éléments à charge commencent clairement à accuser Sabich, on retrouve du sperme correspondant à son même groupe sanguin et surtout un verre contenant ses empreintes, dès lors on doute, est-il coupable ? Souffre t’il d’un dédoublement de personnalité ? Est-ce un coup monté ? On assiste à une procédure judiciaire réaliste, son avocat (le regretté Raul Julia) arrive à semer le doute dans la partie civile et surtout au juge.
Un film vraiment prenant, on réfléchit, on doute, les flash-backs de la défunte nous fait encore plus douter, on réalise également que ce n’était pas une sainte.
Puis viens la fin, c’est seulement dans les dernières minutes du film, qu’on a la solution et qu’on réalise qu’on a à faire à un grand film où comme le dit si bien l’annonce du film « Personne n’est jamais totalement innocent ».
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