Avec To be or not to be, Mel Brooks produit le remake (car le réalisateur est Alan Johnson) l'un des films les plus célèbres de l'un de ses cinéastes préférés, Ernst Lubitsch. D'ailleurs, mis à part le fait que désormais le film est en couleurs et évidemment avec de nouveaux acteurs, le scénario du film original est respecté dans ses grandes lignes. Mel Brooks tient l'un des rôles clés du film, celui de monsieur Bronski, un acteur assez mauvais qui dirige un petit théâtre à Varsovie. Au même titre que sa femme, il va tenir un rôle fondamental pour subtiliser une liste de noms très importants qui est détenue par un traître, à la solde des nazis. On retrouve donc dans le rôle des époux Bronski notre bon vieux Mel Brooks et dans le rôle de son épouse Anne Bancroft. Comme dans le film de Lubitsch, les gags se succèdent à toute allure. Le réalisateur fait passer les nazis pour des êtres stupides (notamment dans le salut hitlérien) et assez lourdauds. On notera par contre que les gags sont plus appuyés que chez Lubitsch, la finesse n'étant pas toujours de mise avec Mel Brooks. Mais bon, au final on passe un très bon moment à voir ce film qui certes est moins bon que son illustre prédécesseur, mais se suit avec un plaisir certain.
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