Avec La peau douce, Truffaut réalise une nouvelle fois un film autour de sa grande thématique : l'amour contrarié. Il est question dans La peau douce d'adultère. En effet, Pierre Lachenay (joué par Jean Desailly) est un romancier célèbre qui a une vie bien rangée (une femme, un enfant) mais qui s'éprend soudainement d'une hôtesse de l'air (jouée par Françoise Dorléac) et avec laquelle il mène ensuite une vie parallèle. Mais comme on peut s'en douter, cette nouvelle vie n'est pas sans poser des soucis, d'autant que l'épouse de Pierre Lacheney est toujours éprise de son mari. Les sentiments sont, comme toujours dans les meilleurs films de Truffaut, exarcerbés et l'on bascule progressivement vers le drame car pour chacun des personnages principaux il est question de passion. Le sens dramatique du film est d'ailleurs poussé à son paroxysme comme le prouve le dénouement du film. La fatalité joue un rôle prédominant dans La peau douce comme le montrent de nombreux détails disséminés tout au long du film. En somme, on a droit à un film dramatique parfaitement maîtrisé qui bénéficie d'une excellente distribution.
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