Elégant panoramique à l’image parfaite, mettant bien en valeur la palette colométrique très froide du long-métrage.
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2 pistes sonores à la finition tout aussi soignée, qui privilégie la clarté aux effets tonitruants, qui n'auraient, il faut dire, pas été très nécessaires.
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Un 'Collector' totalement galvaudé, dont les suppléments sont si peu nombreux et conséquents qu'ils auraient pu constituer l'interactivité basique d'une édition à 1 disque (la durée du film le permet amplement). Ce sont d'ailleurs les quelques bonus que l'on retrouvait sur la première édition américaine, qu'Universal avait, dans un élan de générosité, décidé de nous épargner lors de la sortie DVD française. C'est après avoir jugé ces insipides bonus indignes de ses clients que l'éditeur les lui refourgue finalement six mois plus tard sur un deuxième disque totalement inutile. Sacré culot.
/// COMMENTAIRE AUDIO (VOST)
Un commentaire audio enregistré le jour de l’anniversaire du réalisateur, qui est donc plutôt joyeux. Pas spécialement informatif néanmoins, on s’interrogera surtout sur la nécessité de placer ce supplément sur le deuxième disque, ce qui a donc nécessité la réimplantation du film sur le DVD 2.
/// SCENES COUPEES (25’, VOST)
Une galerie assez fournie, qui doit surtout sa conséquente durée à la version intégrale de l’interrogatoire, rogné de 90% dans le film (17 minutes au total) ; le reste, cela va sans dire, est nettement plus anecdotique.
/// MAKING-OF (10’, VOST)
Featurette promo qui retrace très brièvement le film de sa préparation (casting…) au tournage à proprement parler. Pas passionnant, loin s’en faut.
/// NUMBER FOUR (10’, VOST)
Une conversation plutôt bien animée entre Denzel Washington est son réalisateur, dont c’est la quatrième collaboration à l’écran. Ils reviennent sur leurs précédents travaux, sur leurs liens personnels.
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Le packaging, bien que proposé en digipack à deux volets, est largement inférieur en qualité et en esthétique aux derniers produits du genre proposés par Universal, qui nous avait habitué à de splendides conditionnements dans la lignée de 'Jarhead'. Sur le même modèle (Digipack à deux volets + Fourreau), a donc été conçu ce boîtier bâtard, d'un côté relevé par sa volonté de distinction (Digipack), de l'autre plombé par la faible qualité de son carton et par la pauvreté de son graphisme (visuel du fourreau repris sur la face exterieure du digipack, volets internes du digipack strictement identiques et séparés par un encart vierge, etc.). De la réedition cheap et bâclée, dont on devine évidemment la vocation promotionnelle (sortie à 14,99€).
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