La jeunesse et tout particulièrement américaine me fait peur parfois, il suffit de voir l’émission “Next” sur une chaîne de la TNT pour s’en rendre compte, leur technique de drague est vraiment ras des pâquerettes mais ça marche (malgré leurs CV), et ils sont tellement en manque de reconnaissance et de filles qu’ils vont là-dedans.
En voyant cela, on comprend donc comment des films comme « American Pie » puissent avoir du succès fou, malgré un scénario le plus nase possible et de nombreux plan nichon pour satisfaire les testostérones, et une morale ados à faire frémir « Quoi man, t’as 17 ans et t’as pas couché ? Mon pauvre, les meufs elle demande que ça ! ».
Road Trip fait parti de ces films attardés, un jeune homme aime depuis toujours une belle jeune fille, mais ils habitent loin l’un l’autre, alors il a l’habitude de lui envoyé une cassette où il raconte sa vie passionnante d’étudiant et paye des frais de port impressionnant, jusqu’au jour où une fille de son université romantique (mais aimant se faire filmer lors de ses ébats et ce dès le premier soir avec un inconnu) lui met la main dessus, et puisque sa caméra est dans sa chambre, ils en profitent, et ce qui devait arriver gros comme une maison, arriva, la cassette qui a été envoyé par la poste, n’est pas la bonne.
Et puisque ce jeune homme aime sa petite amie, plus que tout au monde, ce n’est pas un petit coup comme cela qui va tout casser, donc il décide de prendre trois boulets pour l’accompagné et faire les routes des Etats-Unis pour rejoindre la fac de sa dulcinée, bien entendu on assiste à des blagues scatos de très bon goût (cf. la scène du restau, qui je dois l’avouer m’a fait quand même sourire) et un final vraiment trop facile, la vie est cool, la vie est belle.
Un film à voir pour ne pas se prendre la tête, avec néanmoins une certaine dose d’ennui pour ceux qui auraient plus de 15 ans, quelques rares passages sont amusant principalement avec les souris avec le serpent et le personnage complètement ahuri, c’est le plus drôle d’ailleurs.
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