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Titre
:
Overdose
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
03/02/2008
Cette critique a été
visitée
139 fois.
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Editeur : Aventi Année de sortie au cinéma : 1989 Date de sortie du DVD : 01/11/2004 Durée du film : 88 minutes
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Résumé :
Karen, une ravissante hôtesse de l'air, est impliquée par son fiancé dans un trafic de drogue international : droguée elle-même, elle se laisse persuader de convoyer dix kilos d'héroîne d'Afrique du Nord en Espagne. Après avoir échappé de peu à la police, elle surprend son fiancé avec une autre femme. Désespérée et en colère, elle jette la drogue à la mer et trouve refuge chez Patrick, un hispano-américain vivant dans un château fort. Cependant, les trafiquants vont tout mettre en oeuvre pour retrouver sa trace...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(5/10) |
Réalisé en 1989 par le « cinéaste » français Jean-Marie Pallardy, spécialiste des bandes érotiques (voire pornographiques) de seconde zone des années 1970 et de l’ « inoubliable » Vivre pour survivre, Overdose est plus sérieux et moins hilarant que l’illustre film précité, mais cela reste un nanar qui peut enchanter par moments.
Basé sur une trame pseudo-hitchcockienne d’une hôtesse de l’air manipulée par son petit ami trafiquant et qui essaie de lui échapper, Overdose est mal filmé du début à la fin mais réserve son lot de scènes nanaresques.
Les séquences les plus drôles sont celles où le grand méchant (surjoué par l’acteur bis Gordon Mitchell) et son sous-fifre (interprété ridiculement par Pallardy lui-même) apparaissent. Les deux « acteurs » en font tellement que ces scènes en deviennent presque surréalistes, sombrant dans le grand n’importe quoi et dans l’invraisemblance la plus totale.
Pallardy qui ne recule devant rien utilise même dans certaines scènes un musicien troubadour qui rentre dans le plan et se met à chanter avec une voix de pseudo-Lou Reed, pendant que l’action proprement dite de la scène se déroule. Et la scène finale avec les filets de pêche, rythmée par la célèbre Suite espagnole d’Albeniz vaut son pesant de cacahuètes !
On peut aussi noter que le début du film, où l’héroïne se sert de son métier d’hôtesse de l’air pour transporter de la drogue, rappelle fortement la trame de départ du génial Jackie Brown de Tarantino, tourné 8 ans plus tard. Le célèbre cinéaste américain s’est-il inspiré du film de Pallardy ? Mystère !
Au final, Overdose est un nanar plutôt sympathique, mais qui n’atteint pas les sommets de Vivre pour survivre. Certaines scènes sont malgré tout si ratées (et donc si réussies pour un nanar !) qu’elles justifient à elles-seules la vision de ce film (du moins des amateurs de nanars !).
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Commentaires concernant cette critique
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- le 03/02/2008 à 19:13 par surfeur51 : Critique d'Overdose, ou overdose de critiques ?
En répartissant mieux tes critiques, excellentes au demeurant, on aurait le temps de les lire et ton taux de visites, très bas, n'en serait que meilleur.
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