CRITIQUE DVD

Avec Seuls les anges ont des ailes, Howard Hawks (Allez coucher ailleurs) réalise une fusion parfaite entre la comédie et le drame. Dans ce film, il rend hommage à l'aéropostale avec ces gens qui sont prêts par tous les temps à tenter de livrer la marchandise, quitte à devoir y laisser leur vie. Le personnage principal du film, Cary Grant (acteur fétiche de Hawks) incarne parfaitement le personnage de Geoffroy Carter, qui semble n'avoir aucun sentiment mais qui en fait est une personne au grand coeur. D'ailleurs, dans son film, Howard Hawks n'a de mépris pour aucun de ses personnages. Et c'est peut-être d'ailleurs une des raisons qui fait le succès du film. Un autre de ses succès est son casting : mis à part Cary Grant, on retrouve Jean Arthur dans le rôle de la femme éprise de Geoffroy Carter et Rita Hayworth (qui apporte une touche sensuelle au film) dans le rôle de Judy, l'ex compagne de Geoffroy Carter. Le triangle amoureux qui se met en place donne d'ailleurs lieu à des scènes de comédie assez savoureuses. Mais sur le fond, le film est très sérieux et laisse la part belle aux relations particulières qui ont lieu entre les personnages : ainsi, on appréciera la philosophie de vie du film que l'on retrouve au travers du personnage de Geoffroy Carter. Celui-ci fait comprendre qu'il faut faire table rase du passé (notamment lors de la mort d'un pilote ou lorsque le nouveau pilote est rejeté par tous pour ses agissements passés) et vivre pleinement le moment présent. Le film exalte des valeurs telles que l'entraide ou encore la tolérance et le pardon. Un film très intelligent qui allie astucieusement comédie et drame. A voir sans modération.

Une image de très bonne qualité, surtout si l'on pense que le film date de 1939.

Un son qui est d'assez bonne qualité en version originale sous-titrée français, mais qui est très étouffé en version française.

Aucun bonus.

Boîtier amaray. La jaquette, même si elle est très classique, représente les deux principaux protagonistes, Cary Grant et Jean Arthur. Le DVD est sérigraphié mais on a simplement droit au titre du film, le reste étant dédié à Columbia, qui édite le film.

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