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On retrouve dans ce film de 1940, Boris Karloff, une fois de plus grimé pour l'occasion. Il campe ici un vieux médecin, prêt à tout pour guérir la paralysie de ses patients, et plus précisément de l'une de ses jeune patiente, qui lui rappel la fille qu'il a perdu. Karloff, tout en nuance et en retenu donne une profonde intensité au personnage du docteur Dr Bernard Adrian. Le scénario lui, malgré un postulat de départ plutôt prometteur, montre très rapidement ses limites, la majorité des enjeux dramatiques étant trop prévisible...pour notre époque ! Il faut donc se mettre dans la peau d'un spectateur de 1940 pour mieux apprécier l'intrigue. Il en est de même pour le fameux gorille qui sert de file rouge à l'intrigue, ce dernier pouvant paraitre désuet de nos jours mais qui était fort réaliste pour l'époque ! Mais le rythme soutenu des scènes (le film ne durant qu'1h08), fait que le spectateur ne s'ennuie pas et passe, au final, un bon moment devant cet espèce de "polar de sience-fiction".
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