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CRITIQUE DVD


EN CLOQUE MODE D'EMPLOI / 2 DVD




Titre : En cloque mode d'emploi / 2 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : tib20011
Date de la critique : 28/04/2008

Cette critique a été visitée 317 fois. Aide

 

Editeur : Universal Pictures Video
Année de sortie au cinéma : 2007
Date de sortie du DVD : 22/04/2008
Durée du film : 130 minutes


Résumé : Ben Stone coule des jours heureux avec ses quatre inséparables copains Jonah, Jayson, Jay et Martin, aussi glandeurs et débraillés que lui. Outre leur amitié, un projet hautement culturel les réunit : créer un site payant, "starsapoil.com", qui offrira aux internautes des scènes de nu de leurs actrices favorites. La belle Alison Scott, assistante de production d'une chaîne télé hollywoodienne, habite avec sa soeur aînée Debbie et son beau-frère Pete un quartier résidentiel qui sied à son style bon chic bon genre. Bosseuse et ambitieuse, la jeune femme vient tout juste d'être promue au rang d'intervieweuse de célébrités. Pour fêter l'événement, elle se rend en boîte avec Debbie, et au terme d'une soirée passablement arrosée, ramène Ben chez elle pour un "quickie" sous la couette. Le lendemain, dégrisée, elle l'éjecte gentiment mais fermement. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait, car, huit semaines plus tard, des nausées suspectes lui révèlent son état. Paniquée, Alison appelle aussitôt Ben. Pas pour le second rendez-vous qu'il continuait vaguement d'espèrer, mais pour lui annoncer qu'il sera bientôt papa et qu'il n'a plus que sept mois et demi pour devenir adulte et se transformer en père modèle. Dur, dur...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (9/10)

Pourquoi une comédie aussi improbable que KNOCKED UP devient d'un coup une énorme attente de la part des fans de la comédie US totalement sous-exploitée dans nos contrées ? Sous cette question d'une bêtise que j'assume pleinement, on trouve la réponse dès les premières images du film: le Frat Pack a bel et bien trouvé sa "nouvelle génération", d'où un plaisir immense lorsque l'on retrouve à la barre d'un projet Judd Apatow. Au même titre que Adam McKay qui a su s'imposer comme un pro du genre dès son premier film, Judd Apatow s'est tout de suite familiarisé avec cet univers sans pour autant renier le sien, en exploitant tout le potentiel de son casting et de ses pitchs sans jamais de baisse de régime. Cependant, Apatow n'est pas seulement l'homme derrière 40 ANS TOUJOURS PUCEAU, sûrement l'un des seuls films traitant du sexe avec un second degré permanent et une réelle envie d'élever le niveau mental du genre (il s'adresse aux cinéphiles avant tout, et cela se ressent) totalement réhabilité pour ma part depuis la sortie dvd (de film médiocre mais sympathique au cinéma, je suis passé de petit bijou hilarant en à peine 3 visions). Il s'agit en effet de son premier film en tant que réalisateur, mais le bonhomme a déjà la particularité d'être un producteur qui a du flair: il a explorer tout le potentiel "geek" avant les autres dans l'hilarante série FREAKS AND GEEKS, il est derrière un show tout aussi recommandable UNDECLARED, il a produit des films du Frat Pack en pagaille (DISJONCTE, le légendaire ANCHORMAN, TALLADEGA NIGHTS, KICKING AND SCREAMING et bientôt en France SUPERBAD, qui s'annonce comme LE teen-movie le plus jouissif jamais fait). En attendant ses projets qui se multiplient de jour en jour (surtout niveau écriture et production), il retrouve son ami de toujours Seth Rogen (l'anti-héros par excellence) pour une comédie sur une grossesse inattendue. Soit KNOCKED UP (EN CLOQUE MODE D'EMPLOI, fait-on encore plus débile comme titre français ?). Abandonnant ainsi les problèmes sexuels de Andy qui se transformaient en vision castratrice de nos pulsions quotidiennes, il transcende totalement les règles du gras et du vulgaire pour un film bien entendu hilarant, qui met réellement le spectateur a genoux devant tant de génies (le succès américain est donc entièrement mérité), mais aussi bien plus social et réaliste que ce que l'on attendait. On trouve non seulement notre compte en fous rires et en blagues plus ou moins graveleuses, mais on se prend en plus de sympathie pour cette galerie de personnages étonnantes. C'est ça la marque des grands.

Ben est un glandeur né qui passe ses journées à fumer et boire, Alison une présentatrice qui commence enfin à grimper les échelons. Ils n'avaient pas décidé d'aller fêter leurs carrières respectives dans la même boîte de nuit, et surtout pas ensemble. Et pourtant, ils couchent ensemble le soir-même avant de se séparer au petit matin, comme n'importe quelle histoire sans lendemain. 8 semaines plus tard, le mal est déjà fait: Alison se rend compte qu'elle est enceinte, et que Ben n'est ni plus ni moins que le père du bébé.

Tout le film étant résumé dans le titre (comme sur le précédent métrage d'Apatow), le réalisateur sait pertinemment que le spectateur connaît tout de ses personnages depuis le pitch, et ne prend aucun risque de l'ennuyer puisqu'il montre leur quotidien sans aucune continuité fixe, juste pour faire rapidement avancer les choses et expliquer comment deux êtres si différents peuvent arriver dans le même lit, coucher ensemble et avoir un bébé par la même occasion. Mais plus qu'une présentation habituelle ou d'un quotidien exposer dans une séquence de générique de pure folie, Apatow renforce la notion de "portrait" qui sera bel et bien présente tout le long du métrage. L'identification, ou du moins la sympathie porté envers les deux personnages doit se faire immédiatement, étant donné que Ben et Alison sont tout les deux une réunion de plusieurs détails (voir stéréotypes) que l'on connaît pertinemment sans pour autant les trouver stupides. D'un côté, nous avons donc Ben dont la préoccupation principale réside à faire des paris stupides avec sa bande de potes débiles et de créer un site internet sur les apparitions nues des stars au cinéma. Entre deux plongeons dans une piscine très sale, une danse totalement ridicule dans un jardin délabré, trois petits joints et une bataille de gants enflammés, ils sont surtout résignés à être seuls entre eux, personne n'ayant réellement de relation stable avec une fille (sauf une junkie qui reste plantée sur le canapé la plupart du temps). Leur principale sortie ? Aller s'éclater en boîte pour rester tous entre mecs et à la limite chercher des visages féminins capables de coucher avec eux. Parallèlement, nous découvrons Alison à travers une toute nouvelle méthode: la promotion. Le quotidien de cette jeune assistante rêvant de devenir présentatrice ne se voit ainsi même pas répété puisque dès sa première scène, elle est promu officiellement animatrice de l'émission E ! Entertainment, véritable phénomène aux USA. Encouragée par sa soeur, mariée avec 2 enfants et un mari de plus en plus transparent, elle décide alors de fêter cela en allant dans une boîte de nuit locale...Vous voyez donc la suite: en 10 minutes, toutes les situations possibles et inimaginables ont été évincés au profit d'une intrigue bien plus intéressante, complexe et subtile.

La grosse qualité de KNOCKED UP vient du fait que, avec un sens du rythme assez rare de nos jours, le réalisateur arrive aisément à faire passer les 2h de métrage en un rien de temps, et à l'aide de méthodes aussi classiques que le montage alterné, les séquences musicales (jamais pompeuses) ou les énormes ellipses. Après la fameuse nuit et le réveil difficile pour Alison, nous passons directement 8 semaines plus tard lors de la découverte de la nouvelle qui ébranle son quotidien devenu stressant et envahissant. Vomissant au milieu d'une émission, et vite mise devant le fait accompli (c'est à dire en testant une quarantaine de test de grossesse), elle se décide alors à rappeler Ben pour qu'il comprenne son rôle à venir au deuxième rendez-vous. Les deux personnalités se confrontent, mais veulent tout les deux avoir cet enfant et lui donner l'amour qu'il mérite, même s'ils ne s'aiment pas. Pas de discussions nécessaires, pas de grosses prises de tête: Ben va être père et Alison ensemble, et ils doivent passer cette étape ensemble. Les séquences convenues laissent vite place à de problèmes existentiels bien réels, abordés tour à tour avec un sérieux ou un humour toujours bienvenue: l'achat du berceau mis sur le compte de la soeur, l'emménagement partiel d'Alison dans le foutoir de Ben où tout le monde fume et regarde des pubs détournés pour le Big Mac, les discussions entre hommes où le beau-frère d'Alison se révèle particulièrement dérangé par le fait d'être père, la visite chez une dizaine de gynécologues qui vont du chinois pervers au médecin dragueur, un tremblement de terre qui révèle la personnalité de Ben inchangée, ou un demande en mariage très touchante qui vire au drame en quelques secondes à peine.

Car il faut reconnaître que jamais le film ne devient une parodie du style "comédie gras du bide" comme on voudrait bien nous le faire croire, KNOCKED UP se révélant être par moment aussi bien tordante que touchante, au point de réellement toucher du doigt des problèmes actuels qui passent sous nos yeux. Entre l'acceptation de la paternité, devenir mature pour Ben, retourner vers l'enfance et les mensonges pour Pete , suivre son instinct sur l'adultère supposée de son mari ou devenir enfin un papa modèle, les problèmes de couple sont réellement bien amenés, traités de manière frontale sans aucun artifice. Il en sera de même pour les séquences sexy d'une part, et les coups de gueule de l'autre, les deux se rapprochant par une steady-cam magnifique bien exploitée faisant presque état d'un documentaire typique sur la visite chez un gynécologue (entre autre). Le spectateur étant venu pour voir de réels problèmes de couple, l'équipe du film se pose les vraies questions, entre deux scènes de sexe particulièrement explicites sans pour autant montrer une seule partie intime des acteurs. La première étant la fameuse "nuit" où tout bascule et où le port du préservatif devient enfin quelque chose de difficile pour les hommes, la seconde se présente en faites comme un malaise du personnage de Ben à faire l'amour à Alison enceinte de plusieurs mois, de peur de faire mal au bébé (imitations à l'appui). Plusieurs positions plus tard, ils se rendent alors compte qu'ils ne pourront probablement plus le faire avant que le bébé ne naisse. Une séquence d'accouchement qui sera d'ailleurs, dans un respect de réalisme, montrée sur tout les angles. Pourquoi mentir sur une chose que les femmes font depuis la nuit des temps ? Au détour de 3 plans, Apatow filme donc clairement la naissance du bébé en gros plan, avec un montage tout aussi efficace que essentiel, puisque cela montre enfin un père devant son bébé totalement dégoûté (et il est vrai qu'un accouchement est rarement esthétique). Parallèlement à cela s'oppose des crises de nerf accentuées par une hausse du niveau sonore particulièrement la bienvenue lorsque la voix de Ben s'élève dans les airs et fait réellement du mal. Avant de se rendre compte qu'il a agit de travers avec elle, il ne peut s'empêcher de venir une dernière fois chez le gynécologue pour une explication qui met les larmes aux yeux tant elle semble vraie, se déroulant sous nos yeux la déchirure vulgaire et efficace entre un couple qui visiblement ne marchait pas. Les routes se séparent donc, jusqu'à ce que Ben prenne les bonnes décisions et se décide enfin à assumer son amour évident pour Alison sans pour autant la presser. S'ensuivra une séquence mémorable et attendrissante d'une gueulante au téléphone suite à l'absence du gynécologue choisis pour l'accouchement (parti à une bar-mitsvah), et la gestation de sa "chambre d'hôpital" où il ose enfin parler sur un ton outrancier à une Debbie particulièrement gonflante. KNOCKED UP devient ainsi une sorte de comédie sociale qui se pose les bonnes questions, et c'est ce qui reste le plus merveilleux dans le film.

Cependant, tout n'est pas triste loin de là, puisque comme toute bonne comédie qui se respecte, on peut compter sur la venue de personnages bizarres ou tordants de stupidité tout le long du métrage, à commencer par l'entourage respectif de Ben et Alison. Le premier est en effet suivi perpétuellement par 4 autres attardés mentaux (dont les noms sont ceux qui acteurs qui les interprètent) qui ont au départ les mêmes préoccupations que lui mais suivent un chemin différent: Jason et sa volonté de coucher avec Debbie à la moindre occasion, Jay qui provoque une irritation des yeux à tout ses amis à force de péter dans son oreiller (culte, tout simplement), Jonah qui n'hésite pas à donner son point de vue douloureux sur l'avortement, et le pauvre Martin qui s'en prend plein la gueule tout le long du métrage. Son pari stupide de garder sa barbe ou non va l'entraîner dans les pires recoins de son âme, là où il peut dans une même séquence franchement hilarante se faire insulter de Chewbacca, de Sonny Crockett et de tête de vagin en quelques minutes à peine par ceux qui se disent amis. Ce n'est rien face à l'entourage purement professionnel de Alison qui subit les pressions de tout le monde: entre son patron qui lui demande de maigrir sans employer ce mot là (avant de découvrir sa grossesse après 8 mois) et l'assistante caustique qui ne fait qu des commentaires agressifs envers elle, le must reste le monteur moqueur qui se charge de ses reportages qui sera le premier à lui soumettre indirectement l'idée de sa grossesse...au téléphone avec un ami. Il faut le voir pour le croire. Heureusement, dans tout ce joyeux monde caustique ou fêtard, seul un couple arrive apparemment au dessus des autres: celui de Debbie et de Pete, qui est en faites totalement dégradé à l'intérieur. De plus en plus distant avec sa famille, Pete va alors être sujet à des interrogations bizarres avant que sa femme ne découvre qu'il participe à des faux-matchs de baseball réservés aux hommes du quartier, cédant ainsi à sa passion la plus chère qu'il ne peut pratiquer dans son mariage. Sans relation sexuelle saine (où l'on apprend comment dégoûter un mari très excité...ou à le faire craquer encore plus), le tout prendra une toute autre ampleur lors d'un trip sous champignon hallucinogène à Las Vegas en pur hommage au LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam, avec un cirque du soleil qui se transforme en cauchemar géant pour Ben qui s'enfuit en courant. On n'avait pas vu ça depuis bien longtemps au cinéma: un bon vieux trip qui ne vire pas à la BLUEBERRY.

Pour enfoncer ainsi définitivement le clou, l'équipe d'acteurs tous plus exemplaires les uns que les autres ont décidés pour le coup de venir une troupe de comédiens parfaite, transcendant totalement leurs rôles pour les premiers et arrivant aisément à faire des petits clins d'oeil pour les autres. Pour une fois en tête d'affiche, Seth Rogen est un habitué des petits rôles du Frat Pack (caméraman dans ANCHORMAN, conseillé bizarre dans 40 ANS TOUJOURS PUCEAU), il redevient héros après les deux séries de Apatow pour totalement nous transporter de bout en bout. En toute sincérité, je ne m'attendais pas à un tel niveau de perfection lors des engueulades entre Ben et Alison, jouée à la perfection par la sexy Katherine Heigl, bien plus recommandable que dans la pathétique série GREY'S ANATOMY. Les deux forment un couple certes improbable mais qui gagne de l'assurance au fil des minutes, le tout étant bien aidé par les ellipses qui retracent la grossesse de Alison. Rogen ne sera d'ailleurs pas le seul de 40 ANS TOUJOURS PUCEAU à revenir, puisque Debbie et Pete sont incarnés par la délirante Leslie Mann (la conductrice foldingue qui finissait par vomir sur Andy) et le génial Paul Rudd qui enchaîne les rôles comiques géniaux (Brian Fantana dans ANCHORMAN) et les films plus sérieux qu'il a fait dans le passé (L'OEUVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE, P.S, ROMEO + JULIETTE). Il reste aujourd'hui une sacré gueule dans la comédie US (voir le nombre de projets où il passe dire bonjour), et je me demande bien quand un premier rôle lui sera enfin confié. Le reste est tout aussi drôle, ni plus ni moins, puisqu'il s'agit à de véritables amis de la bande qui s'amusent comme personne: Jason Segel (11:14), Jay Baruchel (Danger dans MILLION DOLLAR BABY), le tordant Jonah Hill (héros de SUPERBAD et acheteur de chaussures bizarres dans le précédent Apatow), Martin Starr (KICKING & SCREAMKING), le grand cinéaste Harold Ramis dans un petit rôle de père/conseiller (n'oublions pas son UN JOUR SANS FIN et THE ICE HARVEST), Kristen Wig en sale petite peste (bientôt dans WALK HARD et THE BROTHERS SALOMON), Alan Tudyk en directeur de chaîne de totale mauvaise foi (il avait déjà transcendé son rôle de Steve le pirate dans DODGEBALL) et Bill Hader en monteur hilare (le meilleur élément masculin du SNL actuellement avec Andy Samberg). Et en bonus, deux acteurs sont venus jouer de véritables enfoirés dans leur propre rôle par amitié à Apatow: James Franco en invité spécial critiquant totalement le show (qui était sur FREAKS AND GEEKS) et surtout Steve Carrell qui fait semblant d'avoir la grosse tête pour ne pas répondre aux interviews. C'est court mais bon dieu que c'est bon !

KNOCKED UP n'est donc ni un film vulgaire et graveleux, ni un drame sur les relations entre homme et femme. Il s'agit juste d'une sacré vision de notre monde traité de façon aussi bien comique dans la trame que profonde dans le fond, donnant à chaque vision un peu plus de raison d'adorer ce film. Un véritable coup de coeur que je vous invite à découvrir absolument en dvd !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2/3)

Une image très honorable comme Universal nous y a habitué sur ses titres récents. Le générique de fin possède cependant un grain agaçant lorsque les titres défilent en blanc sur la gauche.

Deux pistes 5.1 disponibles: Anglais et Français. Un transfert audio de qualité.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Même si le Zone 1 comporte un peu plus de featurettes et de petits bonus, il est particulièrement agréable de voir que Universal a soigné au mieux la sortie française du dvd d'un film qui n'a pourtant pas marché en salles, et de livrer une édition collector 2 dvd excellente de bout en bout. On commence sur le premier disque avec, outre la version "longue" du film (en fait la version que l'on a vu en salles), un commentaire audio enjoué du réalisateur accompagné des acteurs Seth Rogen et Bill Hader (qui joue le monteur de Katherine Heigl), tous très à l'aise dans un exercice parfaitement convainquant. La suite des bonus, éparpillés sur les deux disques de façon totalement aléatoire, comprend entre autre 18 scènes coupées et 28 scènes inédites, avec leur lot de prises alternatives. Suivis d'un bêtisier communicatif, d'un "line-o-rama" comprenant quelques répliques alternatives hilarantes, le making-of de la scène du rollercoaster qui retrace en fait un pari entre Judd Apatow et Jay Burachel, Judd Apatow qui revient dans la featurette hilarante "Comment diriger un réalisateur" (où le réalisateur de CAPOTE, Bennett Miller, vient le seconder suite à un différent avec la production) et un excellent journal de tournage. Le reste est complété par un clip vidéo, un reportage sur le tournage du trip à Vegas, une parodie de la scène "Tu sais comment je sais que tu es gay ?" (40 ANS TOUJOURS PUCEAU) en bonus caché sur le second disque et quelques vidéos de Seth Rogen "topless". A noter aussi la présence de 2 autres bêtisiers variés sur le second disque. Une interactivité très complète mais mensongère sur la jaquette (4 h de bonus, oui...en comptant le commentaire audio...). Sans compter que le documentaire excellent "Finding Ben Stone" est totalement absent du second disque, alors qu'on y trouvait tout plein de caméos de stars en train de jouer le rôle de Ben...

Le résumé du film tente de nous vendre un truc dans la lignée de AMERICAN PIE avec des phrases comme "comédie trash" et "dialogues plutôt chauds au programme". Ce sera finalement le bémol du classique boîtier amaray renfermant les deux disques dedans, sans aucune originalité mais avec une très belle définition. Dommage en revanche que la sérigraphie du film ne soit pas pourvue de la mention "Film", contrairement au disque des bonus qui reprend l'affiche teaser avec "Bonus" inscrit en bas.
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Note finale :

  (16.5/20)


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