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Titre
:
L'homme au masque de cire / 2 DVD
Version :
Française
Auteur de la critique :
HAL 9000
Date de la critique :
05/05/2008
Cette critique a été
visitée
140 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 1953 Date de sortie du DVD : 19/11/2005 Durée du film : 88 minutes
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Résumé :
New York, au début du XXe siècle. Le professeur Henry Jarrod est conservateur d'un musée de cire dont les deux plus belles pièces représentent Marie-Antoinette et Jeanne d'Arc, qu'il a lui-même modelées avec amour. Davantage esthète que commerçant, Jarrod ne vise pas une clientèle grand public, mais les véritables amateurs, capables d'apprécier son art. Dépité par la maigreur de ses gains, Matthew Burke, l'associé de Jarrod, met le feu à l'établissement afin de toucher la prime d'assurance. Jarrod échappe de peu à la mort. Défiguré par les brûlures et fou de rage, il étrangle Burke, puis Cathy Gray, la maîtresse de celui-ci...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Ce film est réalisé par André de Toth, réalisateur académique qui a aussi œuvré en tant que scénariste. C'est un rôle d'importance qui attend Vincent Price dans ce film, avec le personnage du professeur Jarrod, sculpteur de mannequins en cire. Pour plusieurs raisons, n peut d'ailleurs le rapprocher du rôle que tiendra Price dans l'abominable Dr. Phibes... Avec l'homme au masque de cire, on a droit à une représentation de l'horreur très classique, mais une dimension le fait sortir du lot : les statues de cire, très bien exécutées, font vraiment froid dans le dos. Il s'agit en effet ici d'une constante dans le cinéma d'épouvante : les mannequins, dans leur grand mimétisme à l'être humain, sauf dans le mouvement, nous rappelle immédiatement la mort et terrifie (sans même devoir intellectualiser comme je viens de le faire). Pour confirmer cela, revoyez au besoin le très bon Moulin des supplices de Giorgio Ferroni. Le personnage principal croit tellement à la vie de ses créations que la destruction des statues, au début du film, dans un incendie (magnifié par le Warnercolor) paraît inhumaine, comme si de vraies personnes perdaient la vie. A partir de cet accident traumatique, le professeur Jarrod perd l'usage de ses mains et doit s'entourer d'assistants : guettez le débutant Charles Bronson, excellent de charisme dans un rôle entre l'artiste incompris et le Igor de Frankenstein, ça vaut le détour.
On en voudra un peu au réalisateur de ne pas se montrer assez suggestif 'on nous montre assez rapidement, et souvent, le visage défiguré du monstre, qui annihile un peu la tension, et d'offrir un déroulement quelque peu monotone à l'intrigue, l'issue ne faisant aucun doute. A sa décharge, on dira que le film a été tourné initialement pour être tourné en 3D, donc avec des passages "obligés" pour mettre en valeur le procédé. La copie disponible sur le DVD est une version "plate" de cette projection en relief, l'intérêt de ces scènes étant donc moindre. Vincent Price campe en tous les cas un personnage inquiétant comme il sait bien le faire, ce qui deviendra sa marque de fabrique. Un film intéressant à plus d'un titre, qui trouve son point fort dans l'ambiance qu'il dégage et dans sa photographie, superbe.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Image tout à fait correcte, permettant d'apprécier les nuances chromatiques du procédé Warnercolor.
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Piste anglaise, française et italienne : privilégiez la VO qui sonne beaucoup plus naturelle, la VF d'époque faisant aujourd'hui très datée. Piste claire au souffle absent.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(3/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
Un bonus de taille dans cette édition simple disque : une des premières adaptation (si ce n'est la première) de House of Wax, réalisé en 1933 par le grand Michael Curtiz. On retrouve énormément de choses dans cette version qui seront reprises. Là aussi, le travail sur la couleur est incroyable (hé oui, un film en couleur en 1933, c'est possible !) : il s'agit d'une des premières versions du Technicolor qui a grandement servi les stars des années 30-40-50, à savoir un procédé bichrome, c'est-à-dire que la caméra possédait deux films différents avec chacune une couleur, qui défilaient simultanément dans l'appareil. Le procédé le plus connu restant le Technicolor trichrome, avec 3 pellicules. Le film fait son âge, n'a pas été restauré mais c'est une curiosité tout à fait intéressante (par de nombreux aspects, on peut le trouver supérieur à la version de De Toth). Un petit module sur l'avant première de Round the clock vient compléter cet excellent programme !
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Superbe coffret que nous propose Warner, avec un étui cartonné épais totalement classe : lettres gaufrées argent, couleur de fond noir, visuel du recto encadrée d'une bande gaufrée argent. A l'intérieur vient se trouver un traditionnel amaray, reprenant le même visuel. La sérigraphie du disque est très fine, comme à l'habitude chez Warner. Du tout bon !
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