CRITIQUE DVD

2007, niveau musical a été une excellente année pour moi, pour la première fois depuis des années, j’ai acheté des CD de deux artistes : Amy Winehouse et Mika, jusqu’à maintenant mes groupes ou chanteurs de prédilections sont mort où alors mort musicalement, puisqu’ils ne font quasiment plus rien.
Bref les Jennifer, Christophe Maé (dont j’ai cru mourir ce week-end, en voyant son concert, heureusement pas cher) et les grands corps malades c’est sans moi.
Le succès de Mika, viens du fait qu’il a beaucoup de talent et surtout que ses chansons rappelles l’époque joyeuse du Disco où des années 80, ce n’est d’ailleurs pas pour rien que dans ce concert il reprend à sa sauce les deux tubes « Sweet Dreams » et « I wan’t you back ». En effet ses chansons sont vraiment efficaces, et chose rare il n’y a aucune chanson de mauvaise à mon goût dans son premier album, de plus il arrive à alterner, il change de style avec une certaine facilité, il passe de « Grace Kelly » à des mélodies plus douces comme « Happy Ending ». Dommage que le dernier titre en bonus track de son album soit absent de ce concert car elle est vraiment belle, certainement ma préférée d’ailleurs.
Un concert de Mika, c’est un petit moment de fête, il se donne vraiment à 100 % en chantant avec toute sa voix et en mouvement perpétuel, il n’hésite pas non plus à se déguiser.
Il nous offre également deux titres inédits : « Holy Johnny » et « Ring ring » (seulement inédit, pour la France, car existant déjà en CD aux Etats-Unis).
Un concert atypique car jouer dans une petite salle et avec peu d’effet visuel grandiloquent.

Dommage, car la caméra est frénétique, elle part constamment dans tous les sens, du coup, on a parfois l’impression d’assister à un clip plutôt qu’à un concert. Mis à part cela, la qualité de l’image est plutôt excellente.

Alors là, c’est le must, au choix en 2.0 ou en DTS, les enceintes sont bien mises en contribution. On notera que Mika, parle très bien le français (ce qui est normal puisqu’il a vécu à Paris un très long moment de son enfance et qu’il est originaire du Liban).

Dès le lancement du disque nous avons un menu (en anglais) acidulé à l’image de son album CD avec l’air de « Big girl ».
Concernant les bonus, nous sommes gâtés, vraiment bien fourni (l’avantage d’un concert relativement court) :
- A long way from house (52 minutes, VOSTF) : Un documentaire en 6 chapitres où l’on suit Mika en tourné en Allemagne, se confiant, on apprend par exemple qu’il est dyslexique. Il apparaît très lucide sur son succès et un véritable passionné de musique.
- Clips : « Grace Kelly », « Love Today », « Big Girl », « Relax » et “Happy ending”. Lorsqu’on regarde les clips en intégrale, on constate une inversion entre “Big Girl” et « Relax », autre erreur également contrairement à ce qu’il est indiqué sur le boîtier ce titre (Relax) n’est pas en français. Les plus cinéphiles d’entre nous, remarquerons que le dernier clip fait clairement référence au film « Labyrinthe » avec David Bowie.
- Live & accoustic : « Grace Kelly », « Everybody Talking » et “Love today” avec le chanteur seul sur son piano.

Un digibook cartonné dans le même style que son premier album CD, contenant 16 pages glacées avec principalement des photos du concert.
La sérigraphie est quasiment identique que celle du CD.
A noter que dans le commerce, on ne trouve plus ce DVD que dans sa version amaray.

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