William Malone, auteur dernièrement d'un excellent opus des masters of horror saison 1 (La cave), avait réalisé en 1999 le désormais assez célèbre La maison de l'horreur. Rendant tout à la fois hommage au cinéma d'horreur américain et au cinéma italien (notamment dans son ambiance gothique), William Malone nous sert un film somme toute fort appréciable. On retrouve plusieurs personnes dans une maison hantée (où a lieu par le passé des événements horribles). Venus au départ pour de l'argent, ils vont rapidement comprendre qu'il s'agit avant tout de survivre. Les acteurs sont assez convaincants : Geoffrey Rush, qui interprète le richissime Stephen Price, est très bon dans son rôle cynique mais également particulièrement décontracté. Surtout que pour tous les autres ce personnage est l'homme à abattre. En somme le bouc émissaire. Les autres rôles masculins sont assez fades. Par contre, les trois femmes du film apportent une touche charme évidente : on a ainsi le mannequin Famke Janssen qui fait par moments penser à l'actrice Barbara Steele ; on a la jolie Ali Larter (vue dans les Destination finale) et Bridgette Wilson (l'épouse de Pete Sampras). Côté mise en scène, William Malone nous offre un film joliment cadré et très dynamique qui joue tantôt sur la suggestion tantôt sur des débordements d'horreur graphique. Le scénario, s'il n'est pas d'une grande originalité, comprend cependant de multiples rebondissements jusqu'à la fin. A noter pour les fans, la présence de la chanson Sweet dreams (notamment au générique de fin) de Marilyn Mansonb. En somme, La maison de l'horreur se révèle être un film tout à fait acceptable.
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