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Titre
:
Les Aristochats
Version :
Française
Auteur de la critique :
romanticolor
Date de la critique :
11/09/2008
Cette critique a été
visitée
403 fois.
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Editeur : Disney Année de sortie au cinéma : 1970 Date de sortie du DVD : 31/10/2001 Durée du film : 75 minutes
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Résumé :
Mme de Bonnefamille a décidé de léguer sa fortune à ses chats bien aimés. Mais Edgar, son cupide maître d'hôtel, veut hériter à leur place. Il les kidnappe et les abandonne en rase campagne. Duchesse et ses trois chatons doivent retrouver le chemin qui les ramènera à Paris. O'Malley, un malin matou vient à leur rescousse. Il leur fera découvrir les toits de Paris et rencontrer ses comparses talentueux musiciens de jazz.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Quoi qu’on en dise, Paris est une ville magnifique et romantique, ce n’est pas pour rien que le studio aux grandes oreilles avait déjà pris pour cadre quelques années avant Ratatouille la capitale française.
Nous sommes en 1910, Duchesse une jolie chatte angora qui habite les beaux quartiers avec ses trois chatons (dont on se demande comment d'ailleurs, puisqu’elle est plutôt coincée), vivent une vie plutôt ennuyeuse, puisqu’ils ne sortent pas, ils ont pour amis, une souris prénommé Roquefort. Leur maîtresse, décide de léguer sa fortune à ses chats ce qui à le dont d’énerver Edgar le major d’homme du coup il décide de les éliminer.
C’est ainsi que commence l’un des plus grands dessins-animés romantiques du studio, contrairement à un animé comme la Belle et la Bête, les personnages les plus savoureux, ce ne sont pas les héros, (Duchesse est horripilante), non ce sont les personnages secondaires, tel que Edgar le méchant maladroit, la souris roquefort, les chats de la bande de jazz mais surtout les deux chiens Napoléon et Lafayette, la grande trouvaille du film, ce passage est hilarant avec la confrontation entre eux et Edgar.
Ce film respire bon Paris, un Paris ancien certes quelque peu idéalisé, mais crédible car pas de Français avec une baguette et pas encore de deux chevaux, les musiques sont anthologiques de plus le générique est interprété par l’un des plus grands chanteurs Français de son temps, c’est à dire Maurice Chevalier, mort peu de temps après. Il subsiste toutefois quelques petits anachronismes comme les feux tricolores (en 1910 c’est un peu tôt).
Les Aristochats a un style reconnaissable de la grande époque de Wolfgang Reitherman (Le livre de la jungle, Robin des bois…), idéal pour les romantiques, malgré le coté très fade des héros.
Pour l’anecdote, au début des années 80 et peu de temps avant sa mort, Louis de Funès réalisa un livre disque en 33 tours ou cassette audio, de l’animé, cette version est savoureuse de bout en bout, du grand De Funès (que je possède), à écouter si l’occasion se présente.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(1.5/3) |
Bonne surprise puisqu’il existe sur le marché une édition exclusive avec une meilleure image, je m’attendais à quelque défaut visible, mais il n’en est rien, l’image est recadré en 4/3 et reste quelque peu poussiéreuse.
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Rien à redire, ça reste un dessin animé, les dialogues sont clairs et les musiques bien jazzy et entraînante.
Le doublage français est de grande qualité, ceci dit rien que pour le plaisir d’écouter Maurice Chevalier chanté en franglais le générique, mettez la version originale, ça vaut le coup d’oreille.
Les nombreuses langues se changent par le menu.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Après les trois bandes-annonces avec notamment Blanche Neige avec un nouveau doublage horrifiant, nous avons un menu jazzy, représentant le fameux immeuble ou jouent les chats.
Niveau bonus, c’est très léger :
- l’album photos des Aristochats
- « Le cousin de campagne » (court métrage d’animation) (9 minutes) : Un animé amusant, même si on regrette pour les plus jeunes l’absence de sous-titres pour les textes en anglais, même si l’animé est muet.
- « Tout le monde veut devenir un cat » (chantons ensemble) : Un petit karaoké.
- Hommage aux frères Sherman (VF, 7 minutes) : Le plus intéressant du DVD, on fait la connaissance des frères compositeurs qui ont à leur actif de nombreuses musiques du studio, de Mary Poppins en passant par «it’s the small, small world » des parcs d’attraction.
- Jeu : Un jeu fade avec beaucoup de blabla et une voix de O’malley refaite en mal.
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Boîtier amaray bleu, avec la jaquette reprenant l’affiche du film, ce film porte le numéro 23 sur sa tranche.
La sérigraphie représente trois chats du groupe de jazz, on notera l’absence de logo, mais aussi un grain grossier.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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