Sans être, l’ultime navet du siècle (XX ème) Brian de Palma devrait rester sur terre au lieu de se perdre totalement sur Mars.
Tout a pourtant si bien commencé, avec une équipe américaine (bien évidemment) de quatre personnes parties à la conquête de la planète rouge pour une mission d’un an, jusqu’au jour où…c’est le drame.
Seul solution, envoyé une équipe de sauvetage, qui devront se sauver eux-mêmes de leurs bêtises, le coup de « je suis le meilleur pas besoin de casque, alors qu’il n’y a quasiment plus d’oxygène à bord du vaisseau », au lieu de passer pour un héros, il passe principalement pour un abruti entêté et fainéant (alors que le casque était à porter de sa main). Et dire que ce type là sera l’élu.
Arrivé sur la planète après des pertes matérielles et humaines, (comme tout bon film de science-fiction dans l’espace qui se respecte) leur principale préoccupation première sera de relevé la bannière étoilée, façon Iwo Jima. Après ce problème résolu, on frôle, le n’importe quoi scientifique le plus total, comment peut-on vivre dans une serre pendant un an sur Mars ? Comment, du jour au lendemain, peut-il être frais comme un gardon et rasé de près ? Le message en forme d’ADN est ce que l’on peut appeler tirer par les cheveux.
Et bien évidemment le coup fatal, les vingt dernières minutes de délires absolus.
Il se laisse regarder, avec des effets spéciaux réussis (sauf justement les dernières minutes), le réalisateur nous offre un film poétique dans un certain sens, mais plutôt raté.
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