CRITIQUE DVD

Pourquoi donc dans les films d’Eli Roth, les jeunes sont aussi débiles ? Cabin Fever premier film du jeune réalisateur qui a commis les Hostel (films érotiques), est plutôt une bonne surprise, disons qu’il respecte le cahier des charges des films d’horreur avec du gore très bien fait, et un scénario certes qui ne vole pas haut, mais intéressant avec cette maladie hémorragique très ragoûtante.
Le problème ce sont les personnages très cons, leurs vies se résument à ça : L’herbe, l’alcool et le sexe. Les filles sont des potiches, les gars n’ont pas inventé l’eau chaude (surtout un tout particulièrement qui fait mumuse avec une carabine), on se demande comment ils ont eus leurs diplômes d’ailleurs (en tout cas pas en biologie, visiblement). Du coup on prend du plaisir lorsqu’ils souffrent, sauf peut-être la petite blonde qui est victime de la bêtise humaine de ses potes.
Puis faut dire qu'ils ne sont pas aidés, faut voir la tête du shérif et des pecnos du coin, c’est la cour des miracles, ce qui rend ce film peu crédible.
Ceci dit, dans un film d’horreur, les personnages sortent rarement d’Harvard, il faut reconnaître que c’est un film assez jouissif, mais dépassé la vingtaine, ça m’étonnerait que vous soyez intéressé, remarque l’avantage c’est que même dans son mauvais Hostel, on peut se rincer l’œil gratos en disant à sa copine qu’on regarde un film d’horreur.

L’image est très soignée, notamment les effets spéciaux, la scène de la douche est sympathique (à croire qu’elle aime se faire du mal), sinon rien à signaler comme défaut visible.
Ce DVD innove avec le sous-titre pour les âmes sensibles, lors des scènes gores, des grosses mains violettes cachent l’image, ça enlève l’intérêt du film, mais on peut le regarder avec sa copine par exemple (du coup mon idée de lui mentir est caduque).

Dans le doublage français on reconnaîtra Chandeleur de Friends, sinon un conseil évitez cette VF privilégiez plutôt la VO, les deux en 5.1 pas très spatialisé bizarrement, un peu décevant.
Le commentaire audio du réalisateur est présent, soit en utilisant les touches, soit en allant dans les bonus et bain de bouche (ce qui n’est pas évident, sans avoir lu la jaquette).

Au lancement du disque, nous avons deux bande-annonces et un choix entre trois têtes de morts pour choisir l’ambiance du menu, effrayant en passant par plutôt festif.
Niveau bonus, c’est très chargé avec des petites surprises (à ne pas mettre entre toutes les mains) :
- Une intro du réalisateur au lancement du film, où il parle un français convenable, une petite attention qui fait toujours plaisir.
- 4 Bandes-annonces
- Solution cutanée (29 min + 9 min (bonus)): Le making-of où ils s’autocongratulent, on apprend pas mal de chose sur les effets spéciaux, on peut accéder à d’autres images lorsque apparaît une petite icône.
- Pommade :
· Naked news : Oh oh, une charmante demoiselle entièrement nue suivis d’un homme entièrement nu font la promo du film, ils donnent 4/5 au film, ceci est la version soft (avec mosaïque).
· La galerie de photos
· La bande-annonce en VF et VOSTF
· Le spot TV
· Lien internet
- Désinfectant
· La version familiale : parodie en mettant une chanson avec des paroles bisounours sur une scène joyeuse du film.
· Les scènes coupées
- Ne pas avaler (jeux de mot, graveleux au regard de la suite)
· La saga des fruits crados : 4 épisodes de film d’animation de fruits en pâtes à modeler faisant n’importe quoi.
· Mad dog ! Le réalisateur nous explique comment il a trouvé le chien présent dans le film.
· Naked News (version réservée à un public averti) : Retour de la charmante demoiselle, (même si je préfère celles du film, celle-ci est vraiment trop maigre) sans mosaïque et entièrement nue, ceci dit les sous-titres cachent quand même (puis il n’y a rien à voir, cette manie du rasage). Par contre le Ken entièrement nu et sans mosaïque donnerait d’énorme complexe à n’importe quel homme, il a du prendre un truc pour garder la forme pendant sa petite présentation. Rigolo les sous-titres pour lui, sont fait en sorte qu’on ne puisse rien rater de son anatomie, je crie à l’injustice.
- Pancakes : Eli Roth qui revient sur l’enfant karatéka.

Boîtier amaray noir, avec une jaquette originale ou la disposition des arbres et du chalet rappels une tête de mort. La sérigraphie reprend cette image avec une couleur un peu moins intense et des logos assez visibles, mais rien de bien méchant.
Tout cela est inclus dans un fourreau en carton, relativement épais, avec le titre et le chalet de gaufrés.

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