Avant de reprendre à son compte la saga Batman, Christopher Nolan est le réalisateur d’un véritable petit bijou de thriller, captivant de bout en bout.
Dès les premières secondes on assiste à un meurtre, sans savoir les causes et les aboutissants, puis dès la scène suivante, on revient quelques minutes en arrières et ainsi de suite, c’est à dire que le film se déroule dans un ordre déchronologique, on commence par la fin et on termine par le commencement de toute cette histoire.
Ce procédé innovant, nous met dans le même état d’incompréhension de Léonard Shelby qui suite à un évènement tragique ne peut plus rien mémoriser, il vit seulement grâce à ses notes et ses polaroids, histoire de remettre un nom sur un visage, reconnaître sa voiture, son hôtel etc.
Le réalisateur nous perd dans de nombreuses manipulations, qui manipule qui ? Qui est vraiment qui ? Profites t’il de lui ? A quoi sert sa vengeance ?
On reconnaîtra Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano de Matrix qui apportent un soutient à l’excellent Guy Pearce dans le rôle principal.
L’histoire dans les premières minutes n’est pas forcément des plus évidentes à suivre, surtout que dans ce flot de scènes à l’envers, d’autres en noir et blanc sont à l’endroit et se déroule bien avant la première scène du film, au fils du film, ces deux ordres, l’un a l’endroit et l’autre à l’envers, se retrouvent tout en couleur à la fin, une fin d’ailleurs très intelligente qui fait de ce film, un petit chef-d’œuvre de scénario à voir et revoir.
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