Pour son troisième film, Roland Joffe après de beaux début avec "La déchirure" et "Mission", s'expatrie aux Etats-Unis. "Les maître de l'ombre" est sa première production avec Hollywood. Et là comme beaucoup de cinéastes attirés par les studios américains, le système Hollywoodien semble avoir anihilé tout génie chez le cinéaste. Ce film n'a aucune personnalité et n'a qu'un vague intéret pédagogique historique qui est le seul fil qui nous empêche de décrocher. Pourtant l'équipe technique était prestigieuse, avec Ennio Morricone ou Vilmos Zsigmond, mais même eux ne sont pas à leur sommet dans ce film où la mayonnaise ne prend pas et l'académisme reste omniprésent tout au long du film.
|