CRITIQUE DVD

Voici donc le dernier opus de cette trilogie où le bien et le mal s’opposent farouchement, avec à sa tête le jeune Frodon sous l’emprise de l’anneau qui a bien du mal à aller jusqu’au bout de son odyssée pour le détruire et toute sa cohorte d’amis venus de tout horizon qui ont maille à partir avec ces délicieux orques.

A l’image du bien et du mal, il y a un sacré antagonisme sur les scènes proposées. D’un côté les scènes de combats sont à couper le souffle, la scène avec les éléphants, fantastique à tout point de vue, nous rappelle un peu celle du retour du jedi, le survol de la cité où les monstres volants happent par poignée ses défenseurs pour les relâcher quelques centaines de mètres plus bas est visuellement impressionnant. Sur ce point, la maîtrise de P. Jackson est totale, mais là où ça coince ce sont ces moments interminables de pleurnicherie, cet épilogue dont on ne voit pas la fin, 20mn de bons sentiments où le kilomètre de pellicule devait être en promotion et où le budget guimauve et oignon a du être conséquent. Dommage, car sans cette « cucuterie interminable » c’était de loin l’épisode le plus réussi et indiscutablement l’un des films d’action les plus impressionnants de l’histoire du cinéma. Malgré tout ne faisons pas la fine bouche, l’ensemble reste visuellement remarquable, même si l’on peut regretter au début du film des décors un peu trop voyants. Les humains font presque figure de second rôle, tant les animaux et les orques ont pris l’ascendant sur l’action, les plus remarqués sont dans le désordre, le clone d’éléphant man, les trolls, l’araignée et bien sur les éléphants. Le combat final est si intense que le sort de Frodon nous passe même pendant un certain temps au-dessus de la tête.

L’attachement de P. Jackson à être au plus près de l’histoire, ravira sans doute les inconditionnels, mais selon moi son adaptation cinématographique s’enlise un peu trop dans les bons sentiments. L’émotion ne se calcule pas au nombre de larmes et d’épanchements interminables. La scène de sacrifice du frère de Boromir qui veut regagner l’estime de son père, symbolisée par le chant du hobbit et le repas de l’intendant, démontre que le réalisateur sait très bien faire dans la demi-mesure. Malgré tout cette trilogie marque l’histoire du cinéma à juste titre et reste impressionnante visuellement avec ses combats d’une incroyable ampleur.

Je plaints les personnes qui n'ont pu voir ce troisième opus que sur leur TV, cela ôte tout le plaisir visuel des combats. Pas de défaut visible, contraste et couleur impeccables.

Je n'ai pas souvenir d'un film (que j'ai visionné) où le caisson est si souvent utilisé. Heureusement je n'ai pas de voisin, ce qui m'a permis de sentir mon sol tremblé à au moins 2 reprises à une échelle de richter au jugé d'un bon 3 ! Rassurez-vous les autres enceintes ne sont pas au chomage pour autant.

On retrouve de nouveau 3 reportages majeurs dont 1 de près de 50mn, ses featurettes, plusieurs bandes annonces, spots tv et présentation du jeu. La trilogie présentée est remarquable dans la régularité de ses qualités techniques et bonus proposés. Et je n'ai pas vu les versions longues dans ses coffrets magnifiques...
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La jaquette reste toujours aussi soignée et belle, la sérigraphie présente des mentions légales un poil trop visibles, mais ce serait injuste de le priver d'un 1, le chapitrage avec ses photos compensant cette petite faute de gout.

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