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CRITIQUE DVD


CARS




Titre : Cars

Version : Française
Auteur de la critique : DVDpasCher
Date de la critique : 18/11/2008

Cette critique a été visitée 53 fois. Aide

 

Editeur : Disney
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 14/12/2006
Durée du film : 111 minutes


Résumé : Flash McQueen, jeune bolide arrogant promis au succès, se retrouve par hasard perdu dans une petite ville sur la célèbre route 66 ! Loin des vivas de ses fans, il va alors découvrir des habitants passionnants – la splendide Sally, le sage Doc Hudson ou l'hilarant Martin - qui vont l'aider à apprendre que dans la vie il y a des choses bien plus importantes que les trophées et la gloire...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (0/10)

DVDRAMA – Malle à malice n°6 : Hellphone

Les films pour adolescents se résument généralement à deux grandes périodes. Des périodes décennales en fait. La première étant celle du milieu des années 80 au milieu des années 90, période faste parmi les ères bénites du film respectueux de son sujet et de la cible visée comptant des pépites comme La folle journée de Ferris Bueller ,avec un Jeffrey Jones encore svelte et un Matthew Broderick au top de sa forme dans un rôle qu'il travaille depuis Wargames, celui de l'ado sympa et charismatique du coin de la rue qui devient ici une véritable star du lycée, Une créature de rêve,sorte de préquelle à Code Lisa (excellente et trop courte série tv phare de France 2 Jeunesse) ou bien encore le fameux Breakfast Club de Hugues avec une fois encore Antony Michael Hall (reconverti depuis en journaliste à Gotham City à défaut de jouer les médiums durant ses week ends de rtt) . L'autre période, moins intéressante car résumant le monde adolescent à un simple village de satyres en rut et de pétasses blondes à grosses poitrines écervelées (ce qui ne rend en fait justice ni à l'une ni à l'autre des parties concernées) a été inaugurée par American Pie et ses autres suites, le reste de ces navets au goût de cidre étant tombés dans l'oubli. Terminé alors les problèmes existentiels et bonjour les apparences futiles et la quête de popularité, à grand renfort de perte de virginité dans des conditions les plus vulgaires et les plus galvaudées. On retiendra de ce semi naufrage la petite perle qu'est Sex Academy (sobrement intitulé Not an anoter teen movie) qui a su tirer son épingle du jeu en offrant un spectacle certes très vulgaire mais aussi très drôle (mémorable séquence d'introduction mettant en scène un god de la taille d'une batte de base ball , une jeune fille à lunettes, un curé, des scouts, un chien, un gâteau d'anniversaire,Freddie Prince Jr et deux grands parents.....). Les français aussi ont voulu surfer sur la vague du succès US avec le trop plat Sexy boy et sa tarte aux pommes transformée en plat de spaghetti.
Le début des années 2000 correspondant à l'avènement assez heureux de grandes sagas cinématographiques (Lord of the Ring, Pirates des Caraïbes) et de revival d'hommes en collants (Superman, Batman ou encore les X men et autres Blade), le genre ado et petite culottes s'est gentiment calmé et à part une auto resucée d'American Pie qui s'est déclinée jusqu'à un cinquième opus, il n'y a heureusement plus eu grand chose à signaler tant côté américain que francophone.

C'est alors qu'un film , disons le plutôt mineur , sort sur les écrans français avec un Jean Dujardin encore peu connu si ce n'est dans le monde de la télévision via la série Un Gars Une fille ou de la scène grâce au succès des Nous C Nous avec score totalement inattendu au box office et assuré en partie par la population lycéenne et collégienne : Brice de Nice. Héros crétin à l’objectif indéfini et irréalisable (prendre la vague à Nice…) ce blondinnet, via la trouvaille du Cassée (qui n’est qu’une simple remise à jour d’un gimmick assez ancien) va déferler sur le pays et dépasser plusieurs millions de spectateurs avant de finir dans les bacs d’un discounter du web bien connu à un prix se situant au dessous des deux euros symboliques. Fort de ce succès et désirant rajeunir encore plus son casting pour nous pondre une fable moderne sur le paraître, James Huth met un nouveau projet en scène et le nomme Hellphone (calembour dissimulé du vocable jeune pour dire et le phone comme le susurrera le jeune héros à son si désiré portable ?).

S’en suive une campagne de promotion tellement étudiée qu’elle en dégoûterai un nouveau né de son biberon avec un Jean Baptiste Maunier avide de casser son image et de faire oublier sa prestation plutôt quelconque dans Les choristes une bande annonce assez efficace et au final , un énorme soufflé qui retombe aussi vite qu’une boule de pétanque lancée du haut de la tour Eiffel.

Pourtant tout était il vraiment à jeter dans ce film prototype destiné à un public bien précis ? Hellphone était il un simple produit de mode cherchant à combiner deux réussites françaises récentes ou bien un futur film en culte en devenir qui bien que ne pouvant lorgner sur les plates bandes de la Hugues Academy finira par trouver son identité propre ?

Comme toute comédie pour adolescents, il est logique de trouver ici une histoire d’amour comme fil rouge. Après tout, si Cid Soupir (les noms des personnages dans ce film sont vraiment très drôle à défaut d’être courant, Maunier ne cessant justement pas de tout le film de soupirer pour sa belle) se procure un téléphone, c’est justement pour pouvoir impressionner celle dont il s’est enticher. La jolie donzelle est une nouvelle arrivant, venue des states et s’intégrant en cours d’année. Elle possède son scooby-gang (une folle de ses cheveux et une pseudo gothique un peu niaise) et semble appartenir à la couche aisée de la population. Parents artiste ou professionnel de skate board (cela ne s’invente pas), détenant une aston martin dans leur cour et une maison remplie d’œuvre d’art, elle s’oppose parfaitement à Soupir, parfait produit de la classe moyenne désargentée, avec une mère faisant des ménages pour survivre et lui-même travaillant après les cours au McDo local, le « Poulet Fritz », régenté par un patron hilarant (sûrement l’un des meilleurs bien que l’un des plus courts rôle du métrage) empreint de despotisme (« il ne faut pas mettre la chapelure avant les œufs étant son leitmotiv principal).
Soupir possède lui aussi un sidekick en la personne de Tiger, rouquin argenté mais meilleur ami depuis la maternelle. Ils ont de nombreux points communs, dont celui d’avoir eu un père démissionnaire. Pour compléter ce tableau hors norme, ajoutons que le père de Soupir les a quitté lui et sa mère pour rejoindre un gogo dancer et assumer son homosexualité tandis que l’autre a vu sa mère poser en page centrale de playboy en 1985, ce qui fait les choux gras de la cour de récré. Pourtant , malgré ce back ground complètement farfelu et moralement déstabilisant pour n’impoorte gosse de cet âge, nos deux compères restent remarquablement équilibrés, prenant les choses avec bonhommie, Soupir défendant même son père et son amant lors d’un repas assez mémorable dominé par Boney M.
Le téléphone diabolique , lorsqu’il va tomber dans les mains de notre Cid va donc représenter un véritable parcours initiatique , entraînant notre jeune ado au cœur sincère sur les voies obscures du monde des adultes, dans ce qu’il a de pire. Ouvert, attachant voire possédé par une empathie certaine, le jeune premier va progressivement se métamorphosé pour ressembler à ce qu’il déteste le plus, Virgil, le caïd du Lycée. L’apport de l’argent facile, du flirt sans réfléchir aux conséquences de ses actes le conduira au poste de police , avec suspicion de meurtre sur le dos. Mais nous y reviendrons.
Malgré un univers en constante mutation, restant logique vu le sujet abordé (les affres de l’adolescence et des premiers émois), on notera malgré tout des bases qui restent les mêmes pour tout film de genre, à commencer par les différents lieux. Le lycée tout d’abord, filmé de manière imposante et tentaculaire et habité par un principal limite pédophile et porté sur la chose devant les jolies jeunes filles, nonobstant des profs désabusés et profondément anti-didactiques , parfois proches de la caricature. On aura en vrac la prof de physique chimie qui distribue les heures des colles à la louche comme Pikachu distribue des attaques éclairs à la team Rocket, le prof de math qui capte l’attention des élèves en leur balançant des morceaux de craies en pleine tête ou bien encore le prof d’histoire propre sur lui et limite despotique, ne proposant aux examens que des sujets qu’il avait promis de ne pas approfondir dans l’année. Les jeunes ayant besoin de respirer une fois sorti de leurs cours, ils se retrouvent au restaurant du coin mais aussi dans une boutique de Skate tenue par un Bruno Salomone en grande forme mais escroc sur les bords ne voyant que l’opportunité de soutirer l’argent des fans de roues. Reste enfin des lieux qu’on ne verra qu’une fois mais qui marqueront le film de leur atmosphère particulière : le cinéma où se trouve projeté un autre film où Huth était impliqué, le commissariat où il reste amusant de constater que c’est le plus haut gradé qui possède un bureau dans une cellule et enfin la fameuse boutique SFR du coin , véritable hommage à peine voilé aux films de joe dante et aux débuts de Jean Claude Van Damme entre autre (pour ceux qui ne verraient pas le rapport, il suffit de tendre l’oreille pour entendre des mogwaïs chanter dans la réserve, sans compter la cicatrice particulière du vendeur….).
Le réalisateur, excepté les différents appartements des jeunes acteurs, oscillant entre le quasi musée d’art moderne pour les uns à la presque chambre de bonne pour les autres, s’amuse de toutes ces configurations et parvient à leur instaurer une vie propre qui caractérise particulièrement les scènes s’y déroulant. C’est déjà en soi une belle réussite, surtout quand on pense aux nombres de films aux décors splendides mais inexploités au possible.

Pourtant, au-delà de la bluette adolescente pour laquelle Cid va pratiquement vendre son âme, Hellphone se caractérise avant tout par une incursion discrète mais assumée dans le genre fantastique. On est loin de Small Soldiers, les moyens de départ n’étant assurément pas du même ordre, et pourtant, par le biais de nombreuses astuces et d’une voix assez étrange, le téléphone va démontrer qu’il est doué de vie et de conscience. Le parallèle mainte fois proposé avec Christine de Carpenter devient alors évident. Dès le générique, les similitudes sautent aux yeux, puisque ce dernier débute sur la scène de montage industrielle des téléphones de type Hellphone tout comme on commençait chez Carpenter sur la chaîne de montage de la Plymouth Furie . Bon, évidemment, un ouvrier idiot ne va pas se faire tuer de suite pour un maladresse et un manque de respect primaire, mais le rouge presque sang arboré par le portable va achever de convaincre le geek lambda du lien tacite entre les deux œuvres.
D’ailleurs Christine comme Hellphone vont se dévoiler à la personne qu’ils ont choisi, un looser dans les deux cas mais possédant un bon fond, leur permettant d’assouvir leur fantasmes dans un premier temps avant d’essayer de les tuer, une fois leur heureux propriétaire revenu à des sentiments un tantinet plus normaux, ce qui restera plus rapide chez Huth que chez Carpenter. Dans les deux cas, les protagonistes (souvent des amis d’ailleurs) essaieront de venir à bout de la mécanique infernale en la broyant, en la brisant, en la cassant et dans les deux cas, cette dernière se reconstituera sans le moindre effort, toujours plus brillante et rutilante.
L’addiction sera évidemment de mise. La relation qui lie les héros avec leur machine passe par un stade quasi fusionnel, de Christine qui tue pour venger son élu des nombreux affronts dont il est victime à Hellphone qui n’hésite pas à en faire de même (fameuse photo d’un radar ayant pris l’un des rebelles à 140 km/h sur la voie rapide, quand celui-ci a sauté de la voiture) , sans compter les étapes de ronronnements et d’auto satisfaction des deux entités à l’égard de leur propriétaire (« Je t’avais dit qu’il ne comprendrait pas »….) qui considère pendant un temps leur homologue de fer et de plastique comme des individus à part entière. La différence majeure reste alors que chez Carpenter, tout est considéré avec un premier degré qui confère à l’ensemble une aura de film fantastico horrifique alors que chez Huth, la moindre mort part en vrille et est dédouané par un comique de situation parfois proche du Burlesque. Il fallait oser dans un film tout public tuer une prof de chimie en lui faisant boire de l’acide sulfurique, éliminer un cuistot en lui faisant plonger la tête dans l’huile bouillante ou bien encore faire cuire une jeune dans de la résine bouillante, en faire dévorer un autre par un chien possédé ….
La force d’Hellphone tient dans ce point de vue assumé de jouer avec l’horreur et d’être visuellement une trouvaille de tous les instants. Chaque visionnage s’accompagne ainsi de nouvelles découvertes, de nombreux niveaux de lecture, et ce sans compter le texte, qui lui aussi , frise le merveilleux, tant il est multi référentiel et tant le débit est rapide . Pour n’en citer qu’un, et peut être le plus faible d’ailleurs, on notera le « va fayotter sur Tatouïne » balancer par Virgil (le caïd) à la lèche botte de la classe coiffée comme la princesse Leïa.
Néanmoins, Christine ne reste qu’une voiture et n’a en conséquence qu’une influence et un champ d’action limité. Hellphone dépasse la référence originale dans la partie finale du film et entre en possession non pas d’un ou deux individus mais bien du lycée tout entier, lycéens comme professeurs pour une course de type survival qui s’achève dans un grand délire avec un principal trempant son avant bras entier dans un ac d’azote entrecoupé d’une ultime tentative de tuerie de la part du portable. Réussir à exploiter autant un appareil somme toute assez simple au départ ne peut que forcer l’admiration, surtout si cela est fait sans nuire au rythme même du film qui fait montre d’un niveau de nervosité perpetuelement proche du 100%.

Les rôles sont plutôt bien distribués dans Hellphone et les acteurs choisis, bien que la plupart soient encore peu connus, ont su comprendre la teneur de leurs personnages et leur apporter une touche de délire supplémentaire. Ainsi, le perso de Virgil est il extrêmement sombre, hautin et déchaffe, toujours à moitié nu et pourtant habillé et réussissant à être détestable du début à la fin du film. C’est également lui qui possède le plus gros arsenal de réplique mitraillettes. A sa conception bipolaire de la société (les riches / les pauvres) il faut lui ajouter deux sous fifres (que serait un méchant sans souffre douleur, à l’image des Malefoy et autre Royal échappé de chez Robin Hobb) assez crétins dans leur genre, mais totalement soumis. On a le puceau surexcité, assez violent physiquement et dans ses rapports à autrui, le meilleur exemple restant sa réaction devant le corps sans vie de son ami suite à de multiples hara-kiris dont un avec un cure dent et l’autre avec une scie à pizza, avec un « Putain je vais pas resté puceau toute ma vie ! » . Ce dernier est accompagné du gars que l’on peut qualifier d’éponge, celui qui paraît toujours déplacé dans un groupe mais qui vit à travers la vie des autres justement, réagissant comme eux, s’habillant comme eux mais restant avec un QI un chouia en deça du minimum autorisé pour survivre en milieu estudiantin. Pour vous donner une idée, auriez vous à sa place continué à squatter le bitume après avoir sauté d’une voiture à plus de 140 km/h , en prenant le temps de tirer une taffe ? Certainement pas. Lui, si. Et en plus, il se fait rouler dessus par un poids lourd portant la mention « Fumer tue ».
Angie, le grand amour de Soupir possède deux amies (en contre poids de ceux de Virgil ?) Angie est la jolie fille du moment, intelligente, reine de skate board non assumée et reste malgré tout entouré de deux cerveaux vides, l’un se prenant pour le centre du monde avec une coupe improbable (hilarant moment où ses cheveux brûlent , tout comme celui où elle revient du casting de « C’est le sèche cheveux » persuadée qu’elle sera bientôt une star…) l’autre étant assez effacée, avec toujours quelque chose dans la bouche mais restant remarquablement douée pour mettre les pieds dans le plat.
Cid est quant à lui appuyé par un équivalent, Tiger, qui reste un soutien fidèle et qui pourrait être un double de lui, mais en plus fortuné. Dans le reste du casting, on notera la présence savoureuse du fayot de la classe, ici féminin, et qui fera forcément écho à quelqu’un que vous aurait connu au lycée, toujours à posséder la bonne réponse à avoir une langue de trois cent mètres collée au derrière des profs et étant de surcroît à la limite du tolérable quand elle décide qu’elle a raison et qu’elle peut faire ce qu’elle veut car en apparence intouchable. Le coup de skate en pleine tête au trois quart du film ne peut alors que vous faire le plus grand bien.

Le choix du portable s’imposait plutôt aujourd’hui par rapport à celui de la voiture aux Etats-Unis il y a quelques années. Non pas que la popularité soit négligeable en France, mais les moyens dont disposent la majorité des lycéens ne sont pas les mêmes que les jeunes de Beverly Hills 90210. Le téléphone paraissait plus raisonnable. D’autant plus qu’un jeune, au-delà de ses vêtements et des marques qu’il peut porter fièrement , peut rapidement être considéré comme looser, du moment qu’il n’a pas la dernière marotte du moment. Le téléphone, encore plus que la cigarette, permet de se démarquer, de passer de l’âge enfantin à l’âge adulte, parfait moyen de garder le contact avec les parents tout en pouvant refuser de leur répondre grâce à un simple filtrage d’appel. Le portable permet de se créer une communauté ou du moins d’y appartenir, tout en restant en permanence au fait de ce qui se passe autour de soi. Les options jeux, vidéos, mp3 et consort étant des options censées consolider ce petit monde virtuel. Dans tout cela, un gosse qui n’a pas de téléphone passe pour marginal et pour peu qu’il essaie de faire comme tout le monde, on se moque encore de lui car il n’a pas le dernier modèle.
Le film de Huth est donc une vraie satyre sociale de ce milieu favorisé (ou non) que peuple les moins de 17 ans , basée sur le paraître et les conséquences qu’il peut entraîner.
Et tout est mis en œuvre pour que le spectateur se concentre uniquement sur l’aspect technologique. Les coupes de cheveux sont ridicules, les tenues vestimentaires frisent souvent le mauvais goût et les unités de lieu semblent plus qu’improbables tant tout est exagéré et codifié à l’exagération continuer. Pourtant, en généralisant ce côté un peu outsider , Huth donne une cohésion graphique et visuelle à son sujet, permettant de passer outre les invraisemblances (je défie quiconque de me trouver un lycée où assister à un cours avec une simple veste sans t-shirt soit autorisé) pour se concentrer le Hellphone, monstruosité sortie d’on ne sait où, dotée d’un tas d’options vendues par le vendeur comme étant indispensables et restant pourtant incompréhensibles , et pourvue d’une esthétique pourtant très travaillée et appropriée, l’allégorie entre humain et démon étant renforcée par la présence de qui pourrait être deux yeux et par les sons gutturaux proches de ceux d’un chat qu’il émet en permanence dans les mains de Cid. Et c’est à travers le comportement changeant de ce dernier qu’on finit par se rendre compte que toute cette manière de voir les choses est ridicules quand on possède des amis forts sur lesquels on peut compter (souligné dans le film par des rapports d’abord chaleureux entre Cid et Tiger, puis par une séparation brutale, tant Cid est aveuglé par ses besoins égoïstes , besoins renforcés par le besoin de paraître et d’impressionner en portant du Ralph Laurens et en conduisant une grosse cylindrée et enfin par les retrouvailles sur le bureau de chimie après avoir vaincu Hellphone).

Que retenir de ce film, au final ? Un remarquable mélange des genres, maîtrisé, ce qui est d’autant plus rare pour un film français, une base fusant dans tous les sens et contribuant au plaisir du Geek qui en tant que tel, se reconnaîtra forcément un peu dans TOUS les personnages, puisque la somme de tous ces adolescents fini par équivaloir à un ado du monde réel, à multiples facettes. De la boutique du vendeur à l’allusion au seigneur des anneaux sur l’une des répliques finales, on en trouvera pour tous les goûts. Mais ce qu’on appréciera surtout, c’est une gradation dans le délire visuel et dans le comique de situation qui débutera par un film un peu potache pour s’achever par un véritable couloir movie à tendance horrifique sur le grand final.
Hellphone est un film inclassable, qui s’assume comme tel, habité par des acteurs qui ne seront pas les De Niro de demain mais qui parviennent à nous faire sourire voire rire, entre une bande de bonnes sœurs adeptes de Tai-chi et une maman adepte du Che Gevara jusqu’à en avoir un portrait de trois mètres sur deux sur son mur de salle à manger, ce qui n’est déjà pas si mal en cette période morose où les jeunes staracadémiciens croient pouvoir en remettre à des chanteurs plus qu’aguerris.
Hellphone est un film qui surprend constamment et qui donne un pêche folle, vous permettant après chaque vision de fredonner un air d’AC/DC (la bande son est à ce titre remarquable d’éclectisme et d’efficacité) tout en consultant vos sms, le tout en vous demandant parfois si à la place de Cid, vous n’auriez pas gardé ce maudit portable…

Merci de m’avoir consacré un peu de votre temps et n’oubliez pas , la partie juste après est la votre, alors réagissez !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (0/3) Avis sur le son :   (0/3)

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Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0/1)

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Note finale :

  (0/20)


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