Une 3éme guerre mondiale a poussait nos chères têtes pensantes à supprimer tout sentiment humain pouvant causer un nouveau conflit, cette nouvelle dictature décide même que tout objet symbolisant le plaisir doit être détruit : Inquiétant !
Inquiétant comme le prologue qui semble calquer Matrix sans les lunettes, avec un nouveau record du monde de cartouches logeables dans le gun de l’ecclésiaste sous les traits de Christian Bale. Il abat tout ce qui bouge dans la pièce, pas sûr qu’une bactérie ait pu résister à ce déluge de feu, la scène se terminant sur la Joconde qui grille sans aucune émotion. On se dit aie aie aie, ça commence mal, le doigt sur la touche stop n’est pas très loin, heureusement Sean Bean interpelle, cette éradication de toute culture ne le laisse pas indifférent et dénote une sérieuse différence avec son collègue. Cette société froide et militarisée à outrance nous rappelle inévitablement Brazil et 1984, cette quête à redécouvrir les plaisirs simples comme la musique ne nous laisse pas indifférent. L’interprétation très juste de Christian Bale gomme quelques faiblesses du scénario, on peut regretter certaines scènes où la violence sombre dans le ludisme, le gun kata ne convainc pas, on regrettera également une population un poil trop zombie.
La bande annonce ciblant comme d’habitude les scènes d’action les plus spectaculaires occulte le fond du sujet, lui, nettement plus intéressant. Sans être un chef d’œuvre, on suit avec un intérêt certain, l’évolution de cette révolution pour la préservation de nos sens si chers et importants ainsi que de notre culture si riche dans sa beauté et sa diversité.
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