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CRITIQUE DVD


FURNACE - EDITION BELGE




Titre : Furnace - Edition belge

Version : Benelux
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 13/01/2009

Cette critique a été visitée 167 fois. Aide

 

Editeur : Sony pictures
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 24/07/2008
Durée du film : 87 minutes


Résumé : En 1956, un gigantesque incendie se déclenchait dans l'aile sud de la prison de haute sécurité de Blackgate. À la suite de cet événement, on observa un nombre important de suicides parmi les prisonniers et il fut décidé de fermer cette partie du bâtiment. Cinquante ans plus tard, l'inspecteur Michael Turner enquête sur le suicide d'un gardien de prison de Blackgate. Celui-ci travaillait dans l'aile sud de la prison, récemment réouverte. Ce qui, pour Turner, a débuté comme une enquête de routine, se transforme soudainement en un combat sans merci contre des forces terrifiantes...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (6.5/10)

Après son sympathique "Madhouse" et son asile hanté, le réalisateur William Butler installe son ambiance oppressante dans un autre lieu claustrophobe, une prison, pour ce "Furnace", une "ghost story" hélas terriblement classique mais réussissant quand même à distiller quelques séquences convaincantes, notamment grâce à des décors propices à générer des frissons.
Le script va suivre l'enquête d'un policier suite au suicide étrange d'un gardien de prison, ce qui va le conduire sur le lieu de travail de la victime, une prison vétuste renfermant un vieux secret qu'il va devoir percer à jour pour espérer arrêter l'entité responsable d'une série de morts violentes.
Après une courte séquence d'introduction plutôt convaincante suivant un homme rentrant chez lui pour ignorer sa femme voulant fêter avec lui leur anniversaire de mariage et s'enfermer dans leur salle de bains afin de se tirer une balle dans la tête, le métrage va au cours de son générique nous dévoiler, au travers de coupures de presse, l'histoire de la prison "Blackgate", théâtre d'un violent incendie dans les années cinquante qui entraîna la fermeture de son aile sud. Ensuite, l'intrigue va suivre conjointement l'arrivée de l'inspecteur Turner sur les lieux du suicide et les derniers instants du suicidé dans la prison où il officiait en tant que gardien participait à la réouverture du mur scellant l'entrée de cette aile sud qu'il va aller visiter seul dans une atmosphère étouffante. Turner va sur les lieux du drame rencontrer une jeune médecin légiste qui trouvera suspect le fait que la victime ait deux doigts fraîchement sectionnés mais non causé par la déflagration du coup de feu, ce qui va réveiller la curiosité de Turner au point de le pousser à se rendre à "Blackgate" le lendemain.
L'entame du film s'attachera donc, en plus de poser l'élément déclencheur de l'intrigue avec ce suicide graphique, à nous présenter ses personnages principaux et notamment ce Turner, un policier assez stéréotypé ayant connu un drame familial par le passé (mais qui bien sûr restera un mystère pendant une partie du film) l'entraînant à se focaliser sur son boulot, au point par exemple de passer la nuit à plancher sur ses dossiers pour s'endormir sur son bureau, tout en mettant déjà en avant cette "splendide " prison d'un style presque gothique et en tout cas impressionnante, avec cette aile sud fermée depuis cinquante ans délabrée et pleine de recoins obscurs enclins à cacher des ombres menaçantes. Et alors que d'autres "suicides" à la limite du surnaturel (tel ce prisonnier ébouillanté à mort dans un lavabo) vont se produire, avec à chaque fois l'apparition d'une petite silhouette de fillette carbonisée, Turner va commencer son enquête dans la prison, pour y retrouver une ancienne connaissance en la personne d'un des gardiens en chef, Frank Miller, un maton violent et bourrin en plus de se livrer à un trafic de drogue dans l'enceinte de la prison, et faire la connaissance de la psychologue de la prison, Ashley Carter, avec qui il va sympathiser.
Le réalisateur parviendra avec une certaine aisance à alterner ses temps forts arrivant parfois à créer une atmosphère tendue et porteuse de quelques courts frissons, avec la progression de l'enquête du personnage principal pour donner un rythmer limpide à l'ensemble et avancer progressivement vers une vérité qui nous sera dévoilée lors d'un étonnant flash-back mêlant passé et présent avant qu'un dernier acte ne déclenche une émeute dans la prison tout en offrant une issue bien classique à la hargne vengeresse de l'entité responsable des troubles survenus au cours du métrage.
Pour arriver à mettre en place cette ambiance sinistre et parfois quelque peu oppressante, William Butler pourra compter sur de magnifiques décors décrépis criant de vérité et surtout cette pièce renfermant ce four servant de chaudière, mais malgré une volonté d'apporter des indices et de nouvelles révélations de façon sporadique et quelque peu sentencieuse, la toile de fond de l'intrigue sera quand même terriblement basique et n'offrira rien d'innovant, pour livrer ses clefs au spectateur bien trop tôt et ainsi réduire l'impact global du métrage. Mais cela n'empêchera pas les séquences fortes du film d'être souvent impactantes en avançant ce petit spectre brûlé de manière adaptée pour surprendre (même si les artifices utilisés sont eux aussi classiques) et même effrayer quelque peu (la scène d'apparitions dans la chambre de Turner), tout en apportant un peu d'originalité en suivant aussi la vie dans cette prison, ses trafics et ses désagréments.
L'interprétation sera convaincante, avec de nombreuses figures de la série "B", Michael Paré en tête, accompagné du toujours charismatique et imposant Tom Sizemore et dans un rôle secondaire on retrouvera avec plaisir la "gueule" de Danny Trejo. La mise en scène du réalisateur est plutôt efficace pour gérer son atmosphère, tout en utilisant ses effets avec une efficacité réelle, ce que soit la caméra subjective ou les vues aériennes sur la prison, et ce même si les séquences "posées" auront un aspect télévisuel assez déplaisant. Les effets spéciaux sont probants, pour de rapides effets sanglants réalistes et des maquillages crédibles.
Donc, ce "Furnace", même s'il n'offrira pas suffisamment d'originalité pour marquer son spectateur, se suivra facilement et parviendra à impliquer un minimum son spectateur.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut notable.

La bande-son est appréciable, avec une partition musicale efficace et accompagnant de manière adaptée les temps forts du film.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Le menu d'accueil fixe et basique ne propose que les chapitres et directement le choix des langues, donc aucun bonus n'est disponible.

L'affiche est trop commune pour avoir un réel impact, tandis que le verso est complet mais classique. Le disque avance la partie haute de l'affiche, hélas parasitée par des logos trop voyants et un rond central non sérigraphié envahissant.


Note finale :

  (12/20)


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