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Titre
:
Camping
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
15/01/2009
Cette critique a été
visitée
1201 fois.
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Editeur : Pathé Année de sortie au cinéma : 2005 Date de sortie du DVD : 04/01/2008 Durée du film : 96 minutes
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Résumé :
Au camping des Flots Bleus, ça débarque de toute la France. Comme tous les ans, c'est le moment des retrouvailles autour de l'apéro d'usage pour les familles d'habitués. Sauf que cette année, les Pic n'ont plus leur emplacement 17, les Gatineau font tente à part, et Patrick Chirac, le playboy de Dijon, se fait plaquer par sa femme. C'est dans ce camping que Michel Saint Josse, chirurgien esthétique à Paris, se retrouve bien malgré lui pour y subir les problèmes existentiels d'une espèce jusqu'alors inconnue de lui : le campeur...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(6/10) |
Sevré de série américaine, marre des psychopathes en tout genre, las de reportages sur la crise, l'envie de passer un dimanche soir sur un film futile, sans prise de tête, me fait donc choisir Camping.
Et bien, à y regarder de plus près, il est plutôt sympa ce film. Toute cette communauté qui se retrouve pour quelques semaines des élans de fraternité et de convivialité réchauffe le coeur, mais le moins que l'on puisse dire est que Fabien Onteniente force pas mal sur la caricature. Le gros beauf qui veut son emplacement, le couple en crise, le conflit père-fille, tout ce petit monde sent le réchauffé.
On a l'impression de revoir les films des années 70, type Hôtel de la plage, malgré tout on sourit aux bougonneries de brasseur et Lanvin nous fait penser par moment à ventura dans l'emmerdeur. Même si le réalisateur s'inspire de la vie des campeurs, il faut bien reconnaître que le côté franchouillard n'est pas flatteur, ce côté franchouillard exacerbé par un épouvantable Dubosc qui ringardise, même s'il fait dans la caricature (du moins je l'espère pour lui), chacune de ses répliques. Gérard Lanvin est au dessus du lot avec il est vrai le rôle le plus facile, Claude Brasseur tout en caricature lui nous fait sourire et Mathilde Seigner joue finalement du Mathilde Seigner sans réelle surprise.
Ces 15 jours où tout ce petit monde oublie leurs soucis, en reformant une communauté ne laissant filtrer que la bonne humeur sont proportionnels aux 90mn où j'ai échappé aux 18 homicides, 5 faillites et 7 arnaques. Bref une petite soirée sympathique, reposante pour mes neurones et mon porte-monnaie.
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