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Destiné à un large public, ce "La nuit au musée" plaira essentiellement aux enfants à qui il est destiné en priorité grâce à une intrigue riche en situations cocasses mais n'exploitant pas tout le potentiel disponible pour au final devenir quelque peu répétitif et bien entendu se sacrifier à une morale positiviste aussi traditionnelle que surfaite.
Le script va proposer à son personnage principal un emploi de gardien de nuit dans un bien étrange muséum d'histoire naturelle puisque la nuit venue les mannequins de cire comme les animaux empaillés y reprennent vie.
D'entrée, le métrage va nous présenter son personnage principal, Larry, tout de suite avancé comme accumulant des ennuis entre par exemple sa voiture immobilisée par la fourrière et la découverte de son statut de père divorcé ayant bien du mal à maintenir son aura de père auprès de son fils ayant bien du mal à accepter l'instabilité notoire de son géniteur ne parvenant pas à conserver un emploi ou un logement fixe. Cette entame cherchera à se montrer souriante dans l'agencement de ses personnages, Larry en tête, mais également au travers de situations "comiques" qui ne feront rire que les plus jeunes, avant de véritablement lancer son intrigue lorsque Larry va grâce à sa persévérance dénicher un travail de gardien de nuit au muséum d'histoire naturelle de la ville, pour être accueilli par les trois anciens gardiens excentriques partant à la retraite, lâchant ainsi, après une courte visite des lieux qui permettra au spectateur de commencer à s'enthousiasmer des événements potentiels à venir, Larry seul dan s la nuit du musée. Et bien vite celui-ci va découvrir la spécificité de l'endroit lorsqu'il va être confronté au squelette d'un tyrannosaure avant de rencontrer divers personnages de cire bien vivants errants dans ce musée qui va en fait renfermer de nombreux pièges pour le novice qui va en voir de toutes la couleurs au cours de cette première nuit de folie, bientôt suivie par d'autres rebondissements qui hélas, malgré des apports nouveaux, finiront par tourner en rond et sombrer dans la redite, jusqu'au dernier acte facile, moralisateur et prévisible.
Mais avant cela le métrage aura quand même pu développer des situations convaincantes, notamment lors de la première nuit qui va receler des rencontres hautes en couleur toujours distrayantes et parfois même bien savoureuses flirtant bien entendu avec un anachronisme volontairement souriant assez probant tout en regorgeant d'imagination pour placer de petits pièges dans lesquels Larry va tomber pour son baptême du feu dans ce musée très spéciale.
Mais hélas, l'intrigue ne parviendra pas à renouveler véritablement ses situations par la suite en s'enfermant dans le cadre du musée ne proposant alors plus aucune surprise et ne laissant de la sorte le métrage proposer que des développements avançant aucune réelle ampleur en plus de mettre en avant ses "bons sentiments" parfois bien approximatifs et presque gênants, et ce même si une fausse irrévérence pourra sembler habiter les instigateurs du film au travers de quelques idées saugrenues, notamment avec le "personnage" du singe, mais pour au final ne prendre aucun risque et canaliser le potentiel délirant disponible loin de toute dérive qui aurait pût choquer pour au contraire glorifier un discours de paix et de tolérance basique et très limité.
Le métrage restera bien sûr axé sur son personnage principal qui passera de l'aimable looser enjoué à celui de héros dans le microcosme du musée et surtout aux yeux de son fils, interprété par un Ben Stiller forçant les grimaces dès que possible mais ce seront surtout les protagonistes secondaires qui seront les plus délectables, malgré un cabotinage évident des interprètes, Robin Williams en tête.
La mise en scène du réalisateur est vive et dynamique pour donner à l'ensemble un bon rythme, sans pour autant réussir à créer le suspense parfois désiré.
Les effets spéciaux resteront l'un des points forts du métrage dans l'animation des personnages miniatures et de ce tyrannosaure squelettique excellent.
Donc, ce "La nuit au musée" pourra faire illusion le temps de son premier acte avant de s'engluer dans la redite pour ainsi ne pas transformer l'essai pour en plus crouler sous son discours basique porté par une morale éculée !
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