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CRITIQUE DVD


SQUADRA VOLANTE




Titre : Squadra Volante

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 16/06/2009

Cette critique a été visitée 114 fois. Aide

 

Editeur : Neo Publishing
Année de sortie au cinéma : 1974
Date de sortie du DVD : 10/09/2007
Durée du film : 92 minutes


Résumé : Thomas Milian est un flic traumatisé par le souvenir du massacre de sa femme. Il ne souhaite qu'une chose : exterminer celui que l'on appelle Le marseillais. Il ne reculera devant rien pour assouvir sa vendetta...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Premier "Poliziottesco" du réalisateur Stelvio Massi, ce "Squadra volante" se distinguera en mettant quasiment de côté toute arrière-pensée politique ou sécuritaire, même si ici la justice sera souvent expéditive, pour suivre l'affrontement à distance d'un policier aigri et revanchard contre un truand responsable de la mort de son épouse quelques années auparavant, pour aussi bien s'introduire dans chaque camp tout en nous offrant quelques morceaux de bravoure savoureux.
Le script va laisser un policier retrouver la trace des responsables de la mort de son épouse suite à un nouveau braquage sanglant perpétré par ce quatuor de truands dirigés par "Le Marseillais".

D'entrée le métrage va avancer son personnage principal, Tomas Ravelli, un homme rencontrant un indic' lui annonçant que "Le Marseillais" a été vu en Italie, pour ensuite s'attacher à suivre un braquage osé et sanglant commis par des truands faisant semblant de participer au tournage d'un film, caméra grimpée sur une voiture à l'appui, pour pouvoir ainsi coincer des convoyeurs de fonds et s'emparer d'une mallette contenant plusieurs millions de lires, non sans avoir tué un policier escortant ce transfert d'argent.
Cette attaque sera remarquablement mise en scène par le réalisateur, filmée de près et se donnera de l'ampleur avec ces braqueurs casqués et armés de mitraillettes sporadiquement suivis en caméra subjective. L'affaire semblera intéresser Ravelli qui arrivera très vite sur place, et pour cause, un flash-back nous montrera sa femme sortant d'un magasin et poussant un landau recevoir des balles perdues tirées par des malfrats fuyant en voiture la police lancée à leurs trousses. La découverte d'une douille qui se révélera appartenir à la même arme que celle ayant tiré sur son épouse poussera Ravelli à vouloir s'occuper de l'affaire, ce que lui refusera le commissaire sous le prétexte que Ravelli fait désormais partie d'Interpol.
Le métrage aura l'intelligence de nous permettre de bien cerner son personnage principal aussi bien en s'immisçant dans sa vie privée en compagnie de sa belle sœur et de son jeune fils ayant survécu, qu'en nous livrant les avis contraires de son collègue, retour en arrière à l'appui, nous laissant découvrir un individu complètement brisé par le décès tragique de sa femme et obnubilé par la quête des assassins de celle-ci au point d'en faire une raison d'être.
Mais pendant ce temps, l'intrigue va également se rendre du côté des braqueurs, retirés dans une planque en compagnie de la maîtresse du "Marseillais" pour avancer la personnalité froide et minutieuse de ce dernier. Mais la mort accidentelle de l'un d'eux et un indice négligemment laissé à la merci de la police va pousser les truands à quitter leur retraite, les poussant de la sorte successivement à la faute et donc mettant Ravelli, flanqué d'un inspecteur amical censé le surveiller, sur leur piste.
Si la première partie du film sera plutôt posée après le braquage pour bien nous présenter chacun des différents protagonistes, et notamment "Le Marseillais" et son adversaire Ravelli, la seconde versera allégrement dans l'action pour suivre ces truands astucieux n'hésitant pas à se grimer en prêtre commettre des impairs qui déboucheront sur des courses-poursuites avec la police et même un hélicoptère pour un des temps forts du film avant qu'ils ne prennent en otages une famille de paysans chez eux, tandis qu'au départ Ravelli semblera obliger de se tourner vers de petits voyous sans envergure pour essayer d'obtenir, en usant de chantage ou même de la manière forte, des renseignements précieux à son enquête officieuse.
Mais même lors de cette partie plus musclée du film l'intrigue n'oubliera pas de continuer à approfondir son étude de ses deux ennemis, pour exacerber le cynisme et le machiavélisme du "Marseillais" pratiquant par exemple le chantage au viol sur ses otages (et donnant ainsi l'occasion au réalisateur de dévoiler rapidement la poitrine d'une bien jeune demoiselle) pour arriver à ses fins, laissant le métrage se terminer par le face à face magnifique entre les deux personnages pour arriver au climax de l'intrigue.
Les personnages seront bien entendu largement travaillés, avec des seconds rôles passionnants pour des truands aux personnalités bien différentes et parvenant à faire passer leurs sentiments de frustration et d'énervement lors de leur séjour dans leur planque initiale, tandis que l'inspecteur chargé de suivre Ravelli apportera une petite note humoristique par ses gaffes et bévues répétées sans pour autant devenir parodique avec au contraire une sincérité et un réalisme avéré qui resplendira sur l'ensemble du film et montrera Ravelli sous un jour mélancolique et apte à éveiller de la sympathie et même de la mansuétude envers cet homme détruit cachant sa douleur sous son air renfrogné.
L'interprétation sera exemplaire, avec un Tomas Milian impeccable dans le rôle de Ravelli, sans jamais surjouer ni forcer le ton, tandis que Mario Carotenuto trimballera sa bonhomie et que Gastone Moschin incarnera à merveille "Le Marseillais" tout en froideur et en cynisme.
La mise en scène de Stelvio Massi est adaptée, rythmée pour suivre les scènes d'action du métrage et les cascades réussies.
Donc, ce "Squadra volante" arrivera sans mal à devenir palpitant, avec ses personnages typiques mais tout en demeurant fortement réalistes pour ainsi parvenir à impliquer complètement le spectateur dans l'intrigue !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans connaître de défauts notables.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale adaptée et représentative.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes ont un bon graphisme. Les bonus proposent une interview croisée de l'actrice Stefania Casini (jouant la maîtresse du "Marseillais") et de Ray Lovelock (ayant un court rôle dans le film) surtout intéressante pour les anecdotes de l'actrice puisque Ray Lovelock ne semblera pas se souvenir beaucoup du film, la bande-annonce française du film, la fiche technique ainsi que plusieurs filmographies.

Le fourreau cartonné avancera une affiche quelque peu simpliste conçue par l'éditeur pour un verso complet, laissant ainsi la jaquette présenter une affiche d'époque du film et un verso encore plus généreux en clichés du film. Le disque se contentera de reprendre le titre du film sur un fond noir.


Note finale :

  (15/20)


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