De la Norvège, on connaissait ses jolies filles, ses fjords, ses « NON » aux référendums pour l’Union Européenne, mais on connaissait moins ses films et surtout l’humour norvégien.
Autant le dire de suite, ce pays a beau se trouver en Europe, l’humour norvégien se trouve à des années milliards de l’humour sophistiqué britannique ou même français ou asiatique.
Ils ont réussit à pousser le concept d’humour pipi-caca au paroxysme de ce qu’il était possible de faire, c’est simple je n’ai jamais vu cela de ma vie, cela en est effarant, on est mort de rire, mais c’est nerveux.
Lorsque je dis humour pipi-caca, il n’y a vraiment pas d’autres mots, il n’y a pas une minute sans une grosse allusion phallique ou scatophile, voir zoophile, un exemple ? Déjà tous les hommes présents dans le film, connaîtrons une expérience digne du livre du marquis de Sade, les 120 minutes de Sodome, mais attendez ce n’est pas tout, pour rajouter une couche graveleuse par-dessus cela, non content de s’être fait « violé » pendant son sommeil, un des personnages, se réveille avec des préservatifs usagés dans la bouche. Amis de la poésie bonsoir !!
Les dialogues sont ridicules à souhait et d’une vulgarité capable de décaper les chiottes, un exemple ? « Pourquoi, lorsqu’on chie, on a envie de pisser et pourtant lorsqu’on pisse, on n'a pas forcément envie de chier ? » J’ai choisi le plus soft.
Bien entendu, les acteurs sont tous mauvais. Parlons des femmes maintenant, elles ne sont là que pour faire le rôle de potiche « Pourquoi est-ce que je te respecterais ? Tu es blonde et tu es une femme ! ».
L’humour est très lourd, très graveleux, politiquement incorrect en se moquant d’un handicapé mental, si encore c’était de l’humour fin, mais là, c’est vraiment ras des pâquerettes. Oh j’allais oublier le passage traumatisant chez le voyant, qui fabrique une mixture avec les ingrédients issus de son corps, je préfère ne pas préciser car il faut le voir pour y croire !
Il suffit de voir la jaquette pour se faire une idée précise de ce film, l’affiche résume tout ou le nom du maître, Cetakilakeu, humour CE1 quoi, mais que je ne montrerai jamais à des enfants, déjà qu’il est traumatisant pour les majeurs.
L’histoire ? Il n’y en a pas, c’est une pseudo parodie de Kill Bill, à la sauce norvégienne.
Le film qui coupe le souffle car on a tellement rit face à ce truc incroyable, tellement mauvais et vulgaire, c’est une expérience cinématographique à se faire griller les neurones.
Après ça, des films comme Mon curé chez les Thaïlandaises passe pour du Coppola et Borat même les passages les plus vulgaires, c’est du Baudelaire.
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