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Le livre écrit en 1948 (vous constaterez que si on inverse le 4 et le 8, ça donne 1984) par George Orwell, une œuvre fascinante sur un système totalitaire qui va jusqu’à annihiler la liberté de penser de l’individu, voulant contrôler les esprits mais aussi les corps en supprimant l’orgasme notamment. Tout cela sous l’œil inquisiteur de Big Brother.
Pour être sûr d’éviter les esprits déviant, le parti appauvri la langue, en inventant des nouveaux mots (novlangue), comme crimepensée, en appauvrissant la langue, il est beaucoup plus compliqué d’exprimer des mots et des idées comme démocratie qui n’existe plus.
Un tel chef-d’œuvre de la littérature, ne pouvait bien évidemment pas passer inaperçu pour le cinéma. C’est chose faite en 1984, on peut d’ailleurs s’étonner d’avoir situé le film en 1984, ce monde est tellement éloigné de nous (même si certaines personnes en voient les prémices ou certains pays qui s’en rapprochent comme la Corée du Nord ou le Turkménistan) que l’identification est difficile, on rentre plus facilement dans un livre que dans un film.
Le film est plutôt une bonne adaptation, notamment en ce qui concerne l’ambiance, les dialogues, les décors, Smith est très convaincant, en agent charger de modifier le passé, mais certains passages ne sont qu’effleurer et la fin décevante.
Toutefois, ce film a le mérite de faire connaître l’œuvre de George Orwell qui mérite d’être lu, car tout ce qui fait que nous sommes uniques, un individu libre, c’est de pouvoir aimer et d’avoir l’esprit critique.
On peut trouver à notre époque, certain aspect du livre comme le politiquement correct qui est une forme de novlangue, comme l’exemple d’art primaire au lieu de primitif, il y a encore dix ans ou encore technicienne de surface au lieu de femme de ménage…
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