Réalisé par sept japonais qui oeuvrent dans les films d'animation, Robot carnival contient 7 courts métrages d'animation qui ont comme point commun le fait d'évoquer les robots.
Comme c'est le cas pour les courts métrages qui ne sont pas spécialement d'animation, Robot carnival contient des courts métrages qui sont d'intérêt variable. Ce film d'animation n'échappe pas à cette règle.
A titre personnel, j'ai beaucoup apprécié les épisodes 2 (si l'on excepte le générique de début), 3 et 4, à savoir Deprive d'Hidetoshi Omori, Presence de Yasuomi Umetsu et Star light angel de Hiroyuki Kitazume.
Deprive et Star light angel sont des courts métrages d'action où des robots qui ont pris forme humaine à un moment donné viennent au secours d'une belle et jeune héroïne. Allant à cent à l'heure et se déroulant sur une musique énergique, ces courts ne sont pas ceux qui demandent le plus de réflexion mais ils sont bien sympathiques.
Ma préférence en matière de court revient à Présence qui pose une vraie réflexion sur la notion du rapport entre le créateur et le robot, sur le fait pour le robot d'avoir des sentiments et sur la notion du but de l'existence. Un très bon court, d'une grande sensibilité, qui rappelle par certains aspects l'excellent film Blade runner.
Les autres courts me sont apparus soit tout juste sympathiques soit sans intérêt (Frankenstein's wheel ; Cloud).
AU final, voilà un film d'animation qui mérite le détour, ne serait-ce que pour 3 courts métrages fort intéressants. Cerise sur le gâteau : le court dénommé Présence est le plus long des 7 et c'est l'un des deux seuls courts où il y a des paroles.
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