La vérité si je mens 2, retrouve ses principaux protagonistes, richard anconina servant de fil conducteur et retrouvant quasiment les mêmes problèmes que dans le premier opus.
Les envies restent toujours les mêmes, gagner de l'argent le plus facilement possible, s'affubler des plus belles filles, mais visiblement les personnages ont grandi, voir mûri et assument un peu plus leurs bêtises.
Richard Anconia se démène avec un responsable véreux, directeur d'une puissante centrale d'achats qui va le balader jusqu'à l'acculer à la faillite. Heureusement, le petit chef d'entreprise n'est pas homme à se laisser faire et pourra compter sur ses compagnons pour mettre en scène un plan machiavélique.
On rit toujours aussi franchement, surtout avec Gilbert Melki et son accent anglais dévastateur, les aventures mieux réparties entre les protagonistes, permettent de soutenir un bon rythme évitant tout temps mort.
Richard Anconina dont le rôle sent un peu le réchauffé a l'intelligence de ne pas tirer sur les couvertures. José Garcia trouve là un véritable rôle tremplin, divisant par 10 ses facéties, il en devient un personnage presque attachant et domine pour le coup les débats. Gilbert Melki est une nouvelle fois formidable, il amène les scènes les plus drôles avec une décontraction qui force le respect. Daniel Prévost dans le rôle de salaud est parfait, bien qu'un poil trop caricatural. Au rayon des déceptions, Bruno Solo a toujours autant de mal à trouver sa place, quant à Gad Elmaleh, le Nicolas Cage Français- Yeux de coker est pour le moins insipide voit transparent et a bien du mal à faire oublier Vincent Elbaz.
Ce deuxième opus se démarque des traditionnelles suites en proposant un rythme plus soutenu, des situations plus drôles avec pour certain un rôle plus consistant, bref cette addition de plus le rend meilleur que le premier.
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