Jaquette H.R.
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Titre
:
L.A. confidential - Edition spéciale
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
29/08/2009
Cette critique a été
visitée
514 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 1997 Date de sortie du DVD : 25/11/1998 Durée du film : 132 minutes Acteurs: Russell Crowe Guy Pearce Kevin Spacey
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Résumé :
Au début des années 50, Los Angeles cache derrière son image de rêve un monde trouble où règnent le crime organisé, la violence policière, la corruption et les trafics en tous genres. Dans cette atmosphère nocturne et glauque, trois flics aux personnalités et aux méthodes différentes s'associent, bon gré mal gré, pour une périlleuse enquête...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(10/10) |
Rollo Tomasi, voilà un mot qui claque comme Keyser Söze, personnage fictif mais partie intégrante d'une nébuleuse histoire policière.
Curtis Hanson nous concocte une adaptation du roman de James Ellroy du feu de dieu, nous plongeant dans une amérique des années 50 où truands et flics pactisent pour le meilleur et pour le pire.
Le réalisateur nous propose une belle brochette de policiers par qui le scénario évolue avec une remarquable maîtrise. Il y a le flic cogneur, le flic dandy, le flic arriviste ou le flic mafieux, tout ce petit monde gravite dans un Los Angeles où drogue et prostitution de luxe s'entremêlent et attirent forcément la convoitise, chacun se servant des forces et faiblesses des autres pour tirer leur épingle du jeu.
Dans cette histoire ou personne n'est clean, la trame se ressert sur le cogneur et l'arriviste, 2 êtres qui se détestent et que tout oppose, tout sauf le devoir de leur engagement en tant que flic et cette femme qui leur fait tourner la tête. Les rebondissements amènent des scènes d'une puissance dramatique magistralement distillée jusqu'à ce duel final où il faut attendre les dernières secondes pour connaître son dénouement.
Côté casting, c'est un véritable régal ! Russell Crowe après le très prometteur mort ou vif explose véritablement tant son charisme est présent, Kevin Spacey dans un rôle pourtant loin d'être évident s'en tire comme d'habitude avec une aisance déconcertante. Guy pearce tient très bien la route, James Cromwell nous ballade complètement et enfin la belle, la magnifique Kim Bassinger nous prouve que Lauren Baccall n'a plus l'image exclusive de la femme fatale.
Cette oeuvre magistralement maîtrisée et interprétée donne vraiment ses lettres de noblesse au film noir, un chef d'oeuvre !
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2/3) |
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Avis
sur le son : |
(2/3) |
La copie d'une dizaine d'annèes présente hélas quelques faiblesses. la compression est par moment trop visible ainsi que la poussière, les contours parfois sont loin d'être nets. Le contraste et les couleurs rattrapent heureusement un peu l'ensemble
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Une version française qui se concentre beaucoup trop sur la centrale et qui ôte de ce fait une grande partie de la spatialité, il faut pour profiter un peu plus du home cinéma opter de ce fait pour la V-O
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
A l'introduction de la galette, le film se lance directement en V-O, il faut donc sélectionner le menu si l'on désire la VF ou se regarder les menus.
L'affiche proposée est plutôt originale mais à l'image de ses menus est un peu trop brouillonne.
On se retrouve devant une multitude de mini programmes, pour la plupart écrits et c'est un peu au hasard que l'on se retrouve devant le Making of (19mn) assez interessant.
On retrouve également 2 autres reportages sur l'album photo et la présentation de la bande son.
Au rayon de l'interactivité il nous est proposé une ballade dans Los angeles et sa reconstitution.
Au final, on retrouve pas mal d'infos sur le film, dommage que l'ensemble soit proposé dans un tel fouillis.
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Côté jaquette, c'est un loupé total, le regard de Kim Bassinger n'a rien à voir avec le personnage, l'éloignement des différents personnages est inversement proportionnel, bref le graphiste n'a pas du voir le film ! la sérigraphie, et bien le graphiste était sans doute parti casser la croûte !
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