Albert Barillé qui vient de nous quitter, était le premier à avoir compris que les dessins animés pouvaient éduquer les enfants et pourquoi pas les adultes.
Il a commencé dans les années 70 par, il était une fois… l’homme qui racontait de façon précise et pointue l’histoire de l’humanité, puis ce fut l’espace qui ressemblait à de l’anticipation ou de la science-fiction, dans les années 80, il connut un énorme succès avec il était une fois… la vie, il raconta ensuite l’histoire des Amériques et enfin en 1994, il s’attaqua aux découvreurs.
Il était une fois… les découvreurs en 26 épisodes, s’intéresse aux génies, aux scientifiques, inventeurs de l’humanité, les plus grands car bien entendu, il est impossible de tout dire en 11 heures.
Les premiers épisodes, s’intéressent aux chinois et aux grecs, puis au fil des épisodes on s’intéresse par un savant par épisode ou plusieurs lorsque le sujet comme l’aviation, le permet.
On aborde, Gutenberg, Léonard de Vinci, Galilée, Newton, Lavoisier, Darwin (épisode d’utilité publique, puisque des élèves commencent à imposer le créationnisme), Pasteur… pour les plus connus, mais aussi certain savant inconnu du grand public comme Lorenz qui fut le premier éthologue ou encore Mendel qui est le découvreur du gène.
Bien entendu cette série s’adresse en tout premier lieu aux enfants, elle est passionnante, mais les adultes apprennent également des choses, les dates et les anecdotes sont vrais.
Les découvreurs sont idéalisés, romantisés quelque peu, ils apparaissent tête en l’air, oubliant jusqu’à leur mariage car ne vivant que pour la science ou la compréhension du monde, ils attirent toujours la sympathie.
En plus d’apprendre leur vie, on apprend également des rudiments de science comme le principe de la gravitation, de l’électricité, de l’atome, de la géologie et j’en passe grâce à Maestro.
Une très belle série, à voir en famille, pas bête, intéressante, passionnante et même optimiste quant à l’avenir et au progrès, le dernier épisode permet de rêver d’un futur radieux, où tout reste encore à découvrir et que l’humanité capable de créer des gens comme Pasteur, De Vinci, Edison… n’est pas voué à l’échec.
|