Comme le dit si bien l’adage, « on ne choisit pas sa famille » mais hélas, on ne choisit pas ses voisins non plus.
Chris et Lisa, aurait mieux fait de se renseigner avant d’emménager, car leur voisin (interprété par Samuel L.Jackson) est des plus psychorigide.
Il tient son rôle de policier et de père, très au sérieux, auprès de ses enfants, sa fille de 15 ans, n’a pas à se baigner en maillot de bain, deux pièces et doit apprendre à bien articuler lorsqu’elle parle, son fils n’est guère mieux loti.
En voyant débarquer dans sa petite vie, des voisins qui se démarque parce que le mari est blanc et sa femme noire, il commence à voir rouge, car pour lui, les relations interraciales est une infamie.
Il décide donc de chercher la petite bête, en les titillant en leur mettant un spot en plein sur leur fenêtre, en rasant les arbustes que le jeune voisin vient de planter, en faisant des allusions salaces sur sa femme et allant même jusqu’à organiser un enterrement de vie de garçon chez lui, pour les emmerder. Avant d’aller plus loin…
Et ça marche, ils commencent à en avoir marre, jusqu’à mettre en péril le couple, les questions raciales resurgissent, le mari a du mal à trouver sa place entre le père de sa femme qui le rejète et maintenant son voisin.
Ca monte crescendo entre les voisins, le gros souci c’est qu’il a la police derrière lui et il en profite pour dépasser la ligne jaune.
Un film distrayant pendant la première partie, je dois avouer que Samuel L.Jackson, amuse en cherchant la petite bête et en étant totalement insociable, puis le concept de couple interracial qui pose problème est nouveau et rarement abordé. Mais finalement on est déçu par le coté classique de la deuxième partie et la fin des plus banales, rien de bien nouveau en somme.
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