CRITIQUE DVD

Chez Pixar, mon réalisateur préféré reste Brad Bird (Ratatouille, Les indestructibles), car il a un petit grain de folie qui ressort de ses films. John Lasseter (Le monde de Nemo) quant à lui malgré que ce soit lui aussi un génie de l’animation, est beaucoup plus conventionnel, ses films reste souvent trop sage, la morale bien pensante de Disney n’est pas loin.
Cars, ne déroge pas à la règle, le thème est classique, un individu très arrogant qui au contact des autres qui sont simples et vivent dans un bled, s’en fera des amis, découvrira l’amour et changera de vision sur le véritable sens de la vie et de sa vie.
Là où l’innovation se trouve c’est dans l’animation comme toujours chez Pixar, c’est une excellente idée, d’utiliser les voitures comme personnages, ça avait déjà été fait dans la série « Boumbo » mais c’était enfantin et ça n’a jamais été repris dans un long métrage (sauf bien sûr les coccinelles, mais elle ne parlait pas et ce n’était pas un film d’animation).
Les voitures sont très expressives, la carrosserie ayant un rapport avec leur personnalité, ainsi nous avons des voitures italiennes (Fiat), qui se conduisent en Italiens et qui adorent les Ferrari (mes préférés), la jolie Porsche dont le héros tombera amoureux (comment résister à ses lignes ?) Et d’autres personnages truculents comme un vieux tacot (Martin), un peu simplet sur les bords. Bonne idée également de faire des tracteurs, des vaches bêta.
Grâce à cette bonne idée, malgré le scénario gentillet, on passe un très bon moment, qu’on aime ou pas les voitures.

Comme toujours rien à redire à une création de chez Pixar, je reste toujours impressionné par la qualité des décors et de l’animation, les voitures sont vivantes et mes craintes se sont effacées, car pour moi, faire d’une voiture un personnage vivant c’était aller au casse pipe.
Seul Pixar pouvait le faire.

En 5.1 dans les deux langues, ce qui est bien suffisant pour entendre les bruits de moteur très bien retranscrit. Ce qui est appréciable chez Pixar c’est les chansons peu présente.

Au lancement du disque, nous avons trois bande-annonces avant un menu sonorisé avec le héros Flash McQueen sur la piste.
L’édition simple, présente quelques bonus :
- Martin et la lumière fantôme (VF, 6min50) : un court-métrage avec les personnages du film.
- L’homme orchestre (4min20) : Un court-métrage Pixar absolument hilarant, avec deux saltimbanques qui essayent d’attirer les faveurs d’une petite fille pour obtenir une pièce d’or, la chute est excellente.
- Epilogue : Présente peu d’intérêt car c’est un accès direct à l’épilogue du film.
- L’origine de Cars (VOSTF, 7 min) : John Lasseter explique l’origine du film.
- 4 scènes coupées (VOSTF, 10 min) : Les story-boards animés des scènes supprimées.

Boîtier amaray noir (contrairement au bleu des classiques Disney), la jaquette reprend l’affiche du film, sa tranche présente le numéro 86.
Le disque est entièrement sérigraphié avec une bande holographique autour du rond central. La sérigraphie représente Flash McQueen et Martin dans un fond rouge à damier.
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