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Titre
:
Sept vies
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
05/01/2010
Cette critique a été
visitée
200 fois.
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Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 22/07/2009 Durée du film : 123 minutes
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Résumé :
Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter. C'est tout du moins ce qu'il croît. Mais Ben n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de l'une de ces personnes et que c'est elle qui va le transformer...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(5/10) |
Sept vies est bien l'archétype film américain, de bons sentiments vous déboulant dans un ras de marée de guimauve et de mièvrerie.
On découvre un Ben Thomas qui n'est pas à la fête, cela nous annonce tout de suite la couleur, on va patauger dans le drame jusqu'au cou. En tant que soi disant agent du fisc, ses enquêtes l'amènent à suivre de très près les fraudeurs, mais ses enquêtes rapprochées n'ont rien à voir avec un redressement fiscal.
Will Smith veut sa rédemption à tout prix, le téléphone au volant coûte chez nous 2 points, pour ce conducteur inconscient, la note est méchamment salée. On suit pendant près de 2 heures l'oeuvre de Gabriele Muccino essayant de réunir tous les ingrédients nécessaires pour concocter un super-mélo. Mais parfois un mauvais dosage vous rend un plat indigeste, et c'est hélas ici le cas. Avec "A la recherche du bonheur" le réalisateur était déjà sur la corde raide en surjouant sur la corde sensible, mais ici sa vision s'enlise dans une réflexion radicale et simpliste, les méchants doivent mourir et les gentils vivrent. Et pour enfoncer un peu plus le clou et rassurer les choix, les méchants sont vraiment très méchants et les gentils vraiment très gentils.
Il y a pourtant de quoi rager, car les interprétations de Will Smith et Rosario Dawson sont exemplaires, mais avec un scénario s'efforçant à vouloir à tout prix extirper les larmes, l'effet désiré s'inverse et c'est avec une grande sécheresse dans l'émotion que nous voyons ce cher Will racheter un billet pour son pardon.
Le slogan publicitaire indique "En sept jours, Dieu créa le monde, en 7 secondes, il a anéanti le sien" je rajouterai en 7 minutes Gabriele Muccino a tari l'émotion.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
La copie reste de bonne facture avec un contraste excellent, la compression est plus que discrète même si l'on note par ci par là quelques artéfacts.
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un 5.1 très dynamique, une VF excellente, on peut reprocher un mixage privilégiant le frontal mais l'ensemble est vraiment plaisant
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
Nous retrouvons les commentaires du réalisateur, 7 points de vue (30'22) un sujet qui se rapproche à peu près d'un pseudo making of , un ensemble parfait (12'25) qui fatigue par sa complaisance, un cours de sciences naturelles sur la cuboméduse (4'46), il est vrai que c'est une guest star dans le film, la passion d'emily (8'23) sur l'imprimerie, il ne manquait plus qu'un cours de déclaration d'impôts, les 4 scènes supplémentaires n'apportaient rien et enfin 9 bandes annonces. La quantité est là, mais pour l'intérêt, c'est une autre histoire.
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La jaquette ne se mouille pas, la sérigraphie encore moins, les logos sont bien groupés, les mentions légales discrètes, mais l'imagination n'est vraiment pas au rendez-vous
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